7. Pavot

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« ... et s'endormit sur un lit de pavots, pourchassant l'ombre qui hantait ses pensées enténébrées. »

– « Un cœur en fleur », Allie Rivoire

– « Un cœur en fleur », Allie Rivoire

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Un frisson me parcourut. 

J'étais réveillée depuis un moment, mais je refusais de me lever, comme clouée au lit par le poids d'une réalité trop difficile à accepter. 

Je jetai un œil à l'endroit où je me trouvais. Les murs étaient vides, les tiroirs des commodes gisaient à terre, et les luminaires... waouh... les luminaires étaient sacrément de travers. Seul le lit à baldaquin sur lequel je reposais demeurait intact. Tapissé de tentures vertes, il jurait avec les lys qui ornaient les parois.

Cette pièce ressemblait plus à un antre qu'à une chambre. Mais à l'antre de qui, exactement ? 

Je n'étais pas encore assez éveillée pour y songer sérieusement.

Tout ce que je savais, c'est que je me trouvais toujours au château de Mussy.

Un instant plus tard, mes doigts glissèrent le long de la rambarde de l'escalier en bois. Je cherchai le mystérieux tableau du regard, lorsqu'une présence sur ma gauche attira mon attention :

— Hans ? 

Mais aucune réponse ne me parvint, si ce n'est un bruit de pas tellement diffus que je crus l'avoir rêvé. Intriguée, je me ruai vers la cuisine, bien décidée à résoudre ce mystère. 

Une ombre se profila devant la cheminée. Je la suivis, puis atterris dans ce qui devait être la salle à manger. Plus je m'approchais, et plus elle semblait s'éloigner.

Comme si elle n'était pas réelle, comme si je ne pourrais jamais la rattraper.

— Attendez ! m'écriai-je en faisant irruption dans une nouvelle pièce. 

Elle était encore plus raffinée que la précédente, avec ses larges tapisseries florales, grignotées par le temps et blanchies par l'oubli.

L'ombre s'arrêta, et pendant une courte, infime seconde, je distinguai une forme humaine. 

SYLPHIDEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant