34. Orchidée

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« Elle s'abandonna à leur étreinte passionnée, manquant d'oublier son orchidée

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« Elle s'abandonna à leur étreinte passionnée, manquant d'oublier son orchidée. »

– « Un cœur en fleur », Allie Rivoire

Il m'embrassa, et je le poussai en avant sans crainte de tomber

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Il m'embrassa, et je le poussai en avant sans crainte de tomber. Nos corps déjà enlacés chutèrent sur un vieux matelas recouvert des draps dans lesquels j'avais dormi hier soir.

Nous étions de retour dans sa chambre. 

Je souris malgré moi.

— Pour anticiper ta maladresse, précisa Hébène en lançant l'objet de notre discorde à l'autre bout de la pièce.

Dans d'autres circonstances, je l'aurais sûrement sermonné pour avoir maltraité un livre, mais j'étais trop occupée à le convaincre de mon innocence dans la partie qui faisait rage entre nos membres transis.

— Il faudra que tu m'expliques comment tu te téléportes d'un endroit à un autre, un jour.

Ses mains glissèrent jusqu'à ma taille, et il s'échina à délacer mon corset tandis que je tâchais de reprendre mes esprits. Je devais garder la tête froide pour mener à bien ma mission. 

— Un jour, oui...

Le plus discrètement possible, je tendis le cou pour repérer le manuscrit abandonné.

— Qu'est-ce que tu regardes ? susurra Hébène au creux de mon oreille.

Il était là, près du paravent.

— Toi, mentis-je en reportant mon attention sur les muscles qui saillaient sous sa chemise nacrée.

Cette réponse sembla le satisfaire, et il se débarrassa enfin de l'instrument de torture qui comprimait mes côtes.

Je soupirai de contentement. Malgré toute ma bonne volonté, malgré ma raison qui me criait de fuir, je restai, défiant la décence même.

Ce fut Hébène qui me convainquit de m'évader.

Il parcourut le haut de mon corsage de ses lèvres enfiévrées, et releva la tête un instant, un seul, pour prononcer trois mots qui me glacèrent d'effroi :

SYLPHIDEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant