Te pardonner [Drarry] (yaoi) Tome 2

Chapitre 28 : Nouvelle an, nouveau départ

31 décembre, 23 heures.

Tout le monde s'amusent dans le manoir, boivent du champagne et mangent du saumon fumé comme entrée. Ils rient ensemble, attendant minuit pour commencer une nouvelle année. Mais pourtant, je ne suis pas au chaud à l'intérieur en train de festoyer avec les autres. J'étais assis dans la neige, regardant le ciel étoilée.

je réfléchissais à ses vacances qui furent si compliquées. Je pense que je m'étais rapproché malgré moi de Malfoy. Et mes sentiments étaient de nouveaux présent, malgré moi. Je ne voulais pas retrouver cette douleur, même si il me manquait. Je ne savais pas quoi penser ni quoi faire.

Sans même me tourner et m'en rendre compte, le blond qui hantait mes pensées vint s'assoir à côté de moi dans la neige et se mit à regarder également le ciel.

Draco : Qu'est ce que tu fais là Potter. Tu devrais être avec les autres à l'intérieur.

Harry : Je peux dire la même chose pour toi, Malfoy.

Draco : Je viens te voir, j'ai peur que tu attrapes froid.

Harry : J'ai juste besoin de réfléchir, seul.

Draco : Dommage, ta réflexion devra soit attendre, soir faire avec ma présence.

Je soupirais mais ne le regardais pas pour autant. Je laissais mes yeux observer le ciel sans aucun nuage.

Draco : Le ciel est beau ce soir tu ne trouves pas.

Harry : Si. Ca me donne envie de prendre mon balaie et d'aller voler.

Il rigola mais ne dit rien de plus. Je me tournais vers lui pour admirer son beau visage. Il souriait légèrement, les étoiles se reflétant dans ses beaux yeux orages. Le froid rendait déjà mes joues rouges mais la vision de Malfoy me fit également rougir sans que je ne le veuille. Il se tourna vers moi et plongea son regard dans le miens. Il sourit, chose qu'il ne fait jamais.

Draco : J'ai l'impression qu'on a changé depuis ces deux semaines, et en bien.

Harry : Peut être.

Draco : Nan c'est vraie. Tu me laisses beaucoup plus m'approcher de toi, et ça me fait plaisir. Parce qu'on évolue.

Harry : Je ne veux pas laisser ces émotions revenir mais elles sont là, malgré moi.

Draco : Mais est-ce un mal ?

Harry : Je ne sais pas, je ne sais surtout pas quoi penser.

Draco : Tu n'es pas obligé de m'écouter mais je sais que si je n'avais pas écouté ce que mon coeur m'avait dit, je n'aurais sûrement jamais passé les meilleurs moments de ma vie, ceux avec toi. Alors, je ne sais pas si c'était la même chose pour toi mais des fois ne pas écouter son coeur nous fait avoir des regrets qu'on ne peut sûrement jamais réparer. Je pense que j'aurais beaucoup regretter de ne t'avoir jamais avoué mes sentiments.

Harry : Malfoy...

Draco : Alors fait ce que tu veux, du moment que tu peux être heureux ça me va. Mais saches une chose que je t'ai trop ou pas assez dite, je t'aime Harry.

Je restais sans voix devant ses paroles pleines de sens. Et il avait raison. Je ne voulais pas avoir mal, j'avais tellement hésité et réfléchis alors que j'aurais juste dû y aller, foncer parce que je l'aimais et parce que je l'aime encore. Mais je suis un idiot, et c'est pour ça que je suis là dans la neige, hésitant.

Mais lui n'hésitait pas et savait pertinemment ce qu'il voulait, mon amour, rien de plus.

Draco : Juste Potter, tant qu'à sortir avec quelqu'un d'autre que moi, même si c'est très mal partit pour que tu fasses ta vie sans moi, au moins ne vas pas vers la belette Weasley, tout sauf elle.

Je me mis à rigoler en voyant la jalousie du blond envers Ginny et lui aussi ce mit à rire avec moi. A nouveau nos regards se croisèrent et ne se détachèrent pas. Pourquoi est il aussi beau, pourquoi est ce que je l'aime tant.

Draco : T'es beau Potter.

Instinctivement, je me mit à rougir et détournais le regard.

Harry : Malfoy ! Dis pas des choses comme ça !

Draco : Pourquoi ? C'est la vérité pourtant.

Je tirais la langue et le boudais sous son sourire arrogant dont seul lui a le secret. Et sans savoir pourquoi, je lui rendais son sourire, ce qui le surprit tout autant que moi.

Draco : Tu vois quand je te dis qu'on se rapproche, c'est vraie.

Harry : Tu m'énerves d'avoir raison Malfoy, vraiment.

Draco : Je sais mais j'en suis fière.

Je soufflais mais ne fit rien de plus que de bailler. Alors, il posa sa main sur ma hanche et vint m'attirer près de lui. Ayant froid, je ne fis rien d'autre que de profiter de la chaleur que dégageait son corps musclé.

Draco : Depuis quand tu es si câlin.

Harry : Depuis toujours je pense.

Draco : Surtout quand tu as froid.

Harry : On a toujours besoin d'un peu d'amour.

Draco : Ah, tu l'avoues donc enfin.

Harry : Nan.

Draco : Potter, c'est ce que tu viens de dire.

Harry : Non.

Draco : Très bien, comme tu voudras.

J'avais froid au mains et les bouts de mes doigts devinrent rouge par le froid. Malfoy le vit car il passa derrière moi, me plaçant entre ses jambes et prit mes mains dans les siennes pour les réchauffer.

Harry : Qu'est ce que tu fais Malfoy.

Malfoy : Tu as froid aux mains, je te les réchauffes.

Harry : Merci...

Je n'osais plus bouger et regardais juste nos mains liées. Une fois qu'elles furent un peu moins froides, Malfoy les lâcha d'une main mais les gardant de l'autre et vint la placer sous mon menton pour qu'on plonge encore une fois nos regards l'un dans l'autre. Et dans le manoir on entendit le compte à rebours commencer.

3...

Harry : Malfoy...

2...

Draco : Je t'aime.

1...

Harry : Moi aussi.

Bonne année !

Ses lèvres se posèrent sur les miennes et j'acceptais son baiser, mouvant nos lèvres ensemble. On s'embrassa longtemps, très longtemps. Nous étions heureux de nous donner notre amour et cette fois tout les deux. Oui, je lui donnais aussi mon amour sans hésitation.

Draco : Alors ? Tu acceptes enfin de me faire confiance.

Harry : Oui. J'ai compris que je peux pas passer ma vie sans toi.

Draco : Et ?

Harry : Et j'ai été un idiot de fuir.

Draco : Et ?

Harry : Et tu avais raison.

Draco : Et ?

Harry : Et... Je t'aime.

Draco : Là, je pense qu'on est bon.

Il me sourit de ce sourire dont seul lui a le secret et reposa ses lèvres sur les miennes, ne voyant pas que les autres nous regardaient depuis la fenêtre donnant sur le jardin.

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