Chapitre 21 : Nos rituels

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Presque une semaine que nous sommes ici, à Paris. Pendant ces vacances, un rituel c'est installé entre moi et Potter.

A partir de notre deuxième soir à Paris, le gryffondor accepta enfin de venir dormir dans le lit à mes côtés. Préférant ma compagnie au froid hivernal.

Tout les soirs il s'installe à l'opposé de moi dans ce grand lit, et tout les soir, une fois qu'il c'est endormi, je l'attire contre moi, parfois en face de moi, parfois dos à moi, son dos contre mon torse. Je lui caresse alors ses douces mèches corbeau jusqu'à ce que je m'endorme.

Presque toutes les nuits, Teddy pleure, et à chaque fois, Potter se réveille, s'énerve en voyant que je le tiens, ce qui me réveille, et part s'occuper du bébé jusqu'à ce qu'il se rendorme. Puis il revient tombant de fatigue et s'écroule dans le lit, s'endormant presque immédiatement, me permettant de le reprendre contre moi.

Tous les soirs et tous les matins, il me fait des leçons, me criant dessus de ne pas le prendre dans mes bras la nuit, mais je ne l'écoute pas. Alors au bout de quelques jours, il arrêta de me faire la moral et se laissa faire. J'arrivais même à le prendre contre moi sans même qu'il soit endormi, mais il fallait que j'attende tout de même que ses yeux se ferment pour que je puisse sentir la douceur de ses cheveux contre mes doigts.

Mais depuis quelques jours, le gryffondor n'est pas là quand je sors de la douche pour me coucher. Une fois le repas terminé, il part coucher Teddy, revient avec nous jusqu'à l'heure du coucher et part je ne sais où pendant une demi heure et vient dans la chambre se coucher.

Alors, ce soir là, décidé à trouver où il va, je le suivis discrètement quand l'heure d'aller se coucher sonne.

Il monta aux premier étage et rentra dans une pièce tout du fond du couloir. Cette pièce était simple, des bougies éteintes un peu partout, c'était une bibliothèque constituée de centaines d'étagères toutes remplies à craquer de livres. Le brun agita sa baguette et les bougies s'allumèrent et se mirent à flotter dans l'air. Il partit s'assoir au bord d'une grande fenêtre qui laissait voir le ciel étoilé de Paris d'où l'on pouvait voir les toits de Paris et la tour Eiffel.

Soudain, la porte s'ouvrit et je me cachais dans un des coins sombre de la pièce où l'on ne pouvait me voir. C'était Mathilde qui venait de rentrer dans cette pièce. Elle alla se mettre en face d'Harry, contre cette grande fenêtre.

Mathilde : Alors c'est ce soir.

Harry : Tu me l'as promis.

Mathilde : Je sais, mais n'oublies pas que tu m'as promis de me raconter le tiens aussi.

Harry : Qui commence ?

Pour la première fois depuis qu'il c'était assis, le brun tourna sa tête de l'autre côté de la fenêtre. Son visage était calme, paisible, comme quand il dort.

Mathilde : Je veux bien si tu veux.

Harry : Va y.

La blonde inspira un bon coup et commença son récit. Moi, je n'osais pas bouger et écoutais donc ce que les deux se disaient.

Mathilde : Comme je te l'ai déjà dit, je suis née dans la bourgeoisie française, mais mon père est de la bourgeoisie anglaise, c'est pourquoi je parle les deux langues tout comme eux. Mes parents voulaient que je sois digne de mon rand social, une vraie lady française. Alors ils m'ont appris la politesse. Comment me tenir, comment manger, comment m'habiller, toute ces choses là. Et, si je ne faisais pas comme il faut ou si je me rebellais, mes parents me battaient. C'est pour ça que je suis toujours comme ça, n'osant pas me libérer et faire ce qu'il me plait.

Te pardonner [Drarry] (yaoi) Tome 2Where stories live. Discover now