Te pardonner [Drarry] (yaoi) Tome 2

Chapitre 8 : Action ou vérité

Je ne l'avais toujours pas vu, aucune trace de lui, je peux y aller.

Depuis hier, je faisais tout pour ne pas croiser Malfoy. Et pour l'instant ça avait marché.

Il devait être environ 9 heures du matin et nous étions dimanche donc nous n'avions pas cours.

Je venais de finir de manger mon petit déjeuner et me dirigeais vers les couloirs chercher Ron et Hermione. Je réussis enfin à distinguer la chevelure châtaine d'Hermione dans un couloir vide du palais. Mais avant d'arriver devant eux, je pus distinguer Malfoy avec eux.

Oh non surtout pas, hors de question que je reste avec lui après ce stupide parie.

Je fis demi-tour et partis à l'opposé du groupe, mais je me sentis attiré vers eux comme un aimant. Et avant je ne puisse faire le moindre mouvement ou bien résister, je me retrouvais tiré vers la fouine, juste à côté de lui.

- "Salut Potter. Tu comptais partir sans venir me voir ?

- Oui, d'ailleurs j'y vais."

Je m'éloignais à nouveau mais Malfoy sortit calmement sa baguette et fit un mouvement vers moi.

- "Accio Harry Potter."

Et à nouveau je fus attiré vers lui sans rien pouvoir faire.

- "Laisses-moi tranquille Malfoy !

-Tu as déjà oublié notre parie Potter ? Je croyais que tu avais une meilleure mémoire.

- Un parie ? demanda Hermione avec un sourire se dessinant sur ses lèvres.

- Oui, si j'attrapais le vif d'or avant Potter pendant notre entraînement il serait à moi pendant deux jours et deux nuits. Maintenant il me reste aujourd'hui et cette nuit."

Je lui lançais un regard noir et lui me fit un sourire provocateur. Il mit sa main sur ma hanche et m'attira contre lui, me faisant pousser un petit couinement surprit qui lui fit plaisir.

- "Tu m'épuises Dray, soupira Pansy, mais je dois avouer que tu as eu une bonne idée.

- Je suis serpentard après tout."

Je croisais les bras et tournais la tête en boudant.

- "Je te déteste Malfoy."

Il continua de sourire tout en posant un baiser sur mon front.

- "Ce soir je te veux dans mon dortoir, chuchota-t-il à mon oreille.

- Je suis désolé mais un certain préfet m'a interdit de sortir la nuit, dis-je avec le même ton.

- Et bien ce préfet retire cette interdiction pour une nuit."

Je me tournais vers lui près à rétorquer mais il en profita pour poser ses lèvres sur les miennes pour un court baiser.

- "Hey ! Tu me demandes la perm-"

A nouveau il vint m'embrasser.

- "Malf-"

Et encore un baiser sur mes lèvres. Et un autre. Encore un autre. Je me sentais céder sous ses courts baisers et poussais de légers soupirs. Mes joues commencèrent à rosir.

Les quatre autres nous regardaient en rigolant. Peut-être un peu content de retrouver des moments comme avant, où nous étions encore ensemble.

- "Alors, tu nies encore tes sentiments monsieur l'élu ?