Chap36

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Le lendemain...
Stéphane savait que ce n'était pas trop gentleman le fait de passer une nuit idyllique avec une femme et de s'éclipser tel un voleur dès le levé du soleil mais les vingt-cinq appels manqués d'Alexander et treize messageries de Pedro ne lui avaient pas vraiment laissé le choix sûrement que Nicolas avait trop mal au bras pour penser à faire usage de son portable sinon il lui aurait laissé des messages lui aussi, toutefois il a griffonné quelques mots sur du papier avant de partir.

Rendez-vous chez moi ce soir pour récupérer ton cadeau. Je t'envoie l'adresse par sms.

Ps: je ne me suis pas enfui mais le devoir m'a appelé.

Et si quelques choses de pire c'était produit? Ou peut-être que le cas de Nico c'était aggravé. Il démarra sa voiture en direction de chez Pedro avec l'idée de prendre un bain là-bas, il avait tellement hâte de savoir ce qui se passait qu'il n'a pas voulu se rendre chez lui avant.

Lorsqu'il arriva, il salua Nana qui l'attendait sûrement.

-Tes frères sont dans la chambre de Nicolas, ils sont tellement bizarres que je suis contentes que tu soient venu.

-Ils sont si bizarre que ça?

-Oui et s'ils ont quelques choses de mal en tête, tu es leur aîné c'est donc à toi de les résonner.

Il les rejoignit après avoir fait savoir à la dame âgée que tout allait bien et qu'elle n'avait pas à s'inquiéter.

-Si j'avais su que tu serais debout à six heures du matin alors que le docteur t'as dit que tu devrais te reposer, je t'aurais laissé à l'hôpital Nicolas. Lança Stéphane après avoir dit le fameux mot de politesse à ses trois frères.

Nicolas ne fit pas le dure oreille et s'allongea. Pedro préféra rester debout, Alexander était assis sur un canapé tandis que Stéphane se tenait encore sous le pas de la porte.

-Qu'est-ce-que tu faisais de si important au point de ne pas t'être joind à nous hier soir?  Lui questionna Alexander qui jusque là ne cessait de fixer la fenêtre.

-Je baisais. C'est suffisant comme réponse ou je rentre dans les détails?

Alexander leva enfin son regard vers lui et il comprit qu'il n'avait pas besoin de rentrer dans les détails.

-Tu me racontes après hein? Les mots de Pedro furent accompagné d'un clin d'oeil.

Stéphane se retint de rire pour ne pas perdre son air sérieux.

-La police veut nous interroger et on doit y être avant demain. Je me demande pourquoi?  Aucun policier n'était censé nous voir ou peut-être qu'on a hormis un détail. Commença Alexander

-La mort de Bradley Pitt fait la urne des journaux, on devrait faire une pose sur le business le temps que tout soit calmé. Au moins la bonne nouvelle de toute cette histoire c'est que je n'aurai pas à subir d'interrogatoire puisque la plupart des gens ignore mon existence.

Après avoir donné son avis, Nicolas fit savoir à Pedro que c'était l'heure de ses médicaments et il les lui a donné puisqu'apparemment monsieur ne voulait pas avoir d'infirmière.

-Je suis déjà au courant pour tout ça.

Leurs yeux s'exhorbitèrent quand Stéphane fit une telle déclaration.

-Je n'ai pas eu le temps de vous prévenir parce que de toute façon vous l'auriez appris, ce qui est bien le cas ensuite j'étais très occupé. Poursuit Stéphane.

Il ferma la porte après s'être assuré que Nana n'était pas dans les couloirs.

-Très occupé à faire quoi? Lui questionna Alexander. Parce que j'avais appelé ta secrétaire et elle m'a fait savoir que tu as quitté l'entreprise de très tôt hier. 

-Je peignais, en faite, disons que j'avais un tableau à achever.

-Hein? Dirent les trois frères en coeur.

Ça faisait tellement longtemps qu'il avait arrêté que ses frères étaient tombés des nues.

-Tel n'est pas le sujet. Pour Bradley je le savais déjà car c'est moi qui l'ai tué et ceci pour deux raisons: la première, ce salopard ne méritait pas de vivre, la deuxième pour sauver les fesses de Baker.

Ça allait de surprise en surprise.

-Quoi mais t'es devenu fou? S'emporta Alexander.

-Je n'aurais pas eu à le faire si vous m'aviez écouté quand je vous avais dit de ne pas vous rendre à cette putain de cargaison. Résultat: Nicolas a failli y rester et toi Alex, t'es devenu plus sans coeur que tu ne l'étais déjà.

-Et toi, tu as mis notre liberté en jeu.

-Rectification Alexander, j'ai mis MA Liberté en jeu parce qu'il n'a vu que moi. Et si Baker voulait me coincer, je serais déjà derrière les barreaux, il n'a pas prononcé nos noms dans sa déposition. Il me mange dans la main.

Stéphane prit place à côté d'Alexander sur le canapé.

-Je ne ferais jamais quelque chose qui vous nuierait, JAMAIS. Conclut Stephane.

Il avait raison sur ce point là, il les aimait beaucoup trop pour mettre leur liberté en jeu.

-Quel est le but de cette réunion? Finissons-en parce que je commence à avoir faim. Se pleignit Pedro.

-Le but c'est de se mettre d'accord sur ce qu'on va dire.

C'était toujours ainsi pour les toutes les fois où ils ont été interrogés, juste avant ils se réunissaient pour se mettre d'accord sur une seule question, comme ça, quand leur posait la même question une seule fois, il donnerait la même version.

-Tu n'auras pas à mentir Pedro, tu étais ici avec Nana donc tu le leur feras savoir. Et si t'as autant faim, tu peux y aller, de toute façon, on a plus besoin de toi.

Il ne savait vraiment ce qu'il dirait au commissariat mais une chose est sûre, grâce à la nuit merveilleuse qu'il avait passé, plus rien ne pourrait gâcher sa journée.

Si ça se trouve, il pourrait peut-être se faire interroger par papi Baker. Il sourit rien qu'en y pensant.

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Piégée par un mafieux (SDM. T1) Donde viven las historias. Descúbrelo ahora