BONUS : EVAG + EVAP

Préquelle : Harry Potter et la chambre des secrets - Ch4 Chez Fleury et Bott (2)

Note : suite du chapitre précédent

Comment allaient faire ses parents pour acheter toutes leurs fournitures scolaires ? se demanda Ginny, désespérée, en voyant sa mère récupérer la petite pile de Mornilles et leur unique Gallion dans leur coffre à Gringotts. Sa mère regarda dans les coins pour voir s'il ne restait rien d'autre. Elle jeta un coup d'œil à Ron qui semblait aussi embarrassé qu'elle qu'Harry voie l'état de leur coffre.

Ce fut encore plus embarrassant lorsqu'ils arrivèrent devant le coffre d'Harry. A peine le gobelin eut ouvert le coffre, qu'une forte lumière dorée s'en dégageait. Ginny tenta de regarder ailleurs, gênée, tandis que, d'après le tintement qu'elle entendant, Harry attrapait des poignées de pièces. Lorsqu'Harry sortit de son coffre, la tête baissée, elle remarqua qu'il était tout aussi gêné qu'eux, si ce n'était encore plus. Avait-il, désormais, pitié d'eux ? se demanda Ginny avec horreur.

« On se retrouve chez Fleury et Bott dans une heure pour acheter vos livres, dit Molly en tirant Ginny par la main lorsqu'ils sortirent de Gringotts alors que son père emmenait les parents d'Hermione boire un verre au Chaudron Baveur. Et vous, ne vous avisez pas de mettre les pieds dans l'Allee des Embrumes ! lanca-t-elle aux jumeaux.

- On peut commencer par ma baguette ? demanda Ginny avec enthousiasme.

- Non, répliqua Molly. On va aller chez Madame Bonmarchais pour tes robes. »

Ginny soupira en suivant sa mère dans le magasin d'occasion. Une très vieille femme les accueillit à l'intérieur de la boutique qui sentait un mélange de poussière et de vieille chaussette.

« Bonjour, mesdames ! s'exclama la vieille femme. Comment puis-je vous aider ?

- Nous cherchons des robes pour cette jeune fille, répondit Molly en montrant Ginny. Vous auriez quelque chose à sa taille ? »

La vieille femme plissa les yeux en observant Ginny. Elle se mordit la joue, embarrassée lorsqu'elle sortit une robe deux fois trop grande pour elle et presque grise tellement elle était délavée.

« Je n'ai pas plus petit, se désola la dame.

- Hum » fit Molly en pinçant ses lèvres.

Rien n'était jamais à sa taille, pensa Ginny. Elle était trop petite. Chez Madame Guipure, elle aurait pu avoir une robe sur mesure mais dans les boutiques d'occasion, il fallait se contenter de ce qu'il y avait.

« Je suppose que je pourrais essayer de la raccourcir un peu, dit Molly d'un air songeur. Vous en avez d'autres de cette taille ?

- Quatre robes achetées, la cinquième à moins cinquante pourcent, fit la dame en sortant quatre autres robes.

- On prend le lot, acquiesça Molly. Combien vous dois-je ? ajouta-t-elle en sortant sa bourse.

- Huit Mornilles. »

Elles sortirent de la boutique et prirent la direction d'un apothicaire d'occasion.

« Merci de m'avoir acheté des robes, maman, dit Ginny.

- Ce n'est rien, répliqua sa mère. Ce n'est pas comme si tu pouvais prendre les anciennes robes de sorciers tes frères, tu avais besoin de robes de sorcières.

- Comment on va faire pour ma baguette ? s'inquiéta Ginny. Une baguette coûte très cher ! Et puis, il y a tous les livres de Lockhart et...

- Ne t'en fais pas pour ça, fit Molly d'un ton rassurant en observant une balance en cuivre rouillée chez l'apothicaire. Les enfants, vous n'avez pas à vous inquiéter de ce genre de choses. »