chapitre 8 -Escapade

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Je sens le vent doux, effleuré ma joue , tel une plume qui caresse ma peau d'un mouvement fluide et léger. Suspendu à cette caresse éphémère, ma tête se penche en arrière, voulant ressentir cette tendresse vagabonde sur tout mon corps. Mais cette brise a disparu. Envolée. Mes yeux fermés, demandant le calme d une journée.La sensation de plénitude quand on ferme les yeux . Comme si le temps venait de se figer pour me laisser le temps de revenir à la réalité. Mes deux iris bleutés, s'ouvrent au monde , les yeux plissés,agressés par notre astre lumineux qui trône dans le ciel, je fixe alors les nuages blanchâtres. Le temps venait-il de s'arrêter ? Je me redresse lentement,laissant mes yeux virevolter sur les brindilles d'herbes. Aucun mouvement. Puis sur les feuilles d'un arbre un peu plus loin , les feuilles vertes étaient immobile. Alors qu'un petit plis venait de se former sur mon front , les sourcils froncés, contrariés , mon regard se plonge sur l'horizon au loin . Mes yeux tombent sur l'eau azure d' un lac. D'un léger regard, quelques secondes me suffisent pour voir les vagues tapées contre les falaises, qui font échapper une mousse blanchâtre, ainsi qu'un "flop " lorsque l'eau s'écrase, embrassant la pierre. Un léger soupir s'extirpe des lèvres. Elle bouge ! Heureusement pour moi , le cours du temps continué normalement,suivant son cours monotone . Je prends une grande inspiration , remplissant mes poumons de cette aire nouvelle, griffant au passage mon torse avant de tout expirer . Mes épaules se baissent vers le sol, mes muscles se détendent un peu , le soulagement envie mon corps. Tout va bien, c'est passé.

Je me lève, passant ma main dans mes cheveux, les doigts venant rentré dans ma tignasse pour déplacer quelque mèche rebelle correctement. Puis je me suis mise à quitter ce lieu, commençant par courrier.  Savez- vous pourquoi le temps m'effraie ? Car on ne le contrôle pas , il est indomptable. Le temps et l'espace sont infinis et pourtant, on en a jamais assez. Le temps est souvent trop lent pour ce qu'ils attendent, et aussi trop rapide pour ceux qui craignent . Parfois il peut paraître long pour ceux qui pleurent, et trop court pour ceux qui le rejoignent. Mais pour ceux qui s'aiment, le temps n'existe pas..

Le temps qui passe et tout simplement un voleur qui s'en va sur la pointe des pieds, en partant toujours plus qu'il a apporté, silencieux ,on le voit pas, le sens pas mais une fois disparu , on ce dis qu' on aurait dû profiter du moment passé..

Quelque minutes plus tard , je me trouve à l'entrée d'une forêt. Devant moi, se dresse une muraille d'arbres, puis quelque pas me suffit pour me retrouver à l'intérieur de ce champ d'arbres et de verdure . Il ne fait pas sombre, on doit surement être aux alentours de 13h pour avoir cette luminosité.
Ma main effleure quelque écorce d'arbre qui se trouve sur mon passage avant de se figer. Je me suis arrêtée. Le regard balayant l'horizon. Un bruit venait de me mettre sur mes gardes. C'était pas un bruit mais une voix. Masculine et lointaine. Je secoue la tête , avant de reprendre ma marche, ce n'était qu'un humain , pas d'animaux , ni tout ce qui peut être étrange. Si je commence à avoir peur du moindre bruit , je devrais déjà prendre mes jambes à mon cou et me détaler d'ici. Mais ce n'est que mon imagination qui me joue des tours et provoque mes peurs !

dans cette forêt, un aire légèrement humide, le vent dans les feuilles qui siffle, les branches qui craquent sous mes pas, les oiseaux qui chantent et s'envolent quand je me trouve près d'eux, quelques végétaux qui me caressent mes chevilles et le début de mes mollets. Mais il y a aussi des moustiques ! C'est peut être la part la plus détestable de la forêt

Je tourné vivement le regard vers la droite. Le regard attiré par un mouvement, cherchant cette chose qui venait de bougé. Mais rien.  Prise par la panique d'être retrouvé,  je me mets à courir une seconde fois . Traversant les bois, sautant par-dessus des branches.  Montant des petites montées avant de descendre rapidement me donnant de l'élan.  Parfois je me trouvais à deux doigts de tomber mais je continuais de courir.  J'aurais aimé trouver la sortie de cette forêt mais je ne vois que des arbres à l'horizon. 
Je m'arrête un instant en reprenant ma respiration.  Je me courbe en avant , posant mes mains sur mes genoux pour me calmer. 

Étincelle FlamboyanteTempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang