Étincelle Flamboyante

chapitre 2-Un inconnus

Les jours, les semaines passent. Ils s'enchaînent. Le soleil se lève et se couche à la même heure. Chaque heure se ressemblent. On approche des derniers jours du lycée. Toutes les heures semblent longues. Comme si les secondes se transformaient en minutes. Et les minutes en heurs et vis vers sa..

Je suis actuellement sur une chaise, les jambes croisées, le buste en avant et les avant bras posés sur la table. Je ramène mon bras droit vers moi, et je pose ma main sur ma joue pour maintenir ma tête avec mon coude. J' incline légèrement la tête de temps en temps vers le tableau de la classe. Mais la plupart du temps, je joue avec mon crayon sur le cahier.

-ELY ? M' interpelle le prof. Je relève la tête vers ce dernier. Intriguée. C'était rare d'être interpellé par ce prof. Il passait ces cours à défilé des dispositifs sur la géographie. Ils nous montrent de temps en temps du doigt les parties importantes du chapitre. Mais sinon il fait passer les images en décrivant ces dernières. On sait pertinemment que ces cours ne sont pas de lui. Qu' il copie sur d' autre prof , parfois il est même perdu devant le tableau. Enfin je fais un portrait de lui peu flatteur. Mais c' est un gentil bon homme. Bien que feignant avec l'âge. Enfin je ne vais pas m'épologué sur son sujet. Après tout, il a eu le courage de faire de nombreuses études pour nous enseigner quelque chose qui ne semble pas lui plaire.

Pendant que je réfléchis sur son sujet. Cet homme qui n' est que mon prof. S'avance vers moi. Je me redresse doucement interloqué.

-hum...oui ? Balbutie-je après le silence.

-voila une posture plus convenable Mademoiselle Ely. Ce n'est pas un dortoir pour s'assoupir, il est de rigueur de le tenir comme il faut et de faire semblant d'écouter.
Dit-il en croisant les bras au niveau de son torse. Puis il laisse planer un silence avant de reprendre sa tirade.
Êtes- vous malade ? Vous avez des yeux anormaux.
Alors que je fronce les sourcils et que lui se penche en avant prenant une voix plus douce avec une pointe d'inquiétude.
Vous pouvez disposer, allez à l' infirmerie.

A première vue, je n'avais pas le choix. Je passe brillamment ma main dans mes cheveux, poussant la chaise de mes pieds avant de me lever. Je sens tous les regards sur ma personne. Ils me dévisagent comme un animal dans un zoo. J' aurai bien fait une grimace pour leur donner une vrais raison de me regarder comme ça . Mais à la place je me dirige vers la sortie. Je referme la porte dernièrement . Je me retourne pour aller aux toilettes. Je plonge mon regard dans le miroir.

Je pose mes deux mains de par et d'autres du lavabo. En regardant mon reflet, mes cheveux sont ondulés, avec des reflets blond le long de mon visage. Ils m'arrivent au épaules. Quant à mon visage, il est plutôt foncé, avec une mâchoire peu dessinée, un menton peu marqué. Des joues plutôt rondes , légèrement rosés, parsemées de quelques taches de rousseurs à peine visible. J' ai des lèvres normales, une lèvres inférieure un peu plus épaisse que celle de dessus. Néanmoins, ce n' est pas choquant. Quand je sourie on peut distinguer uniquement mes dents du haut , avec une fossette sur la joue gauche. Je remonte mon regard qui parcourt le moindre détail de mon visage sur mes yeux. Je n' avais pas le teint pâle, enfin suffisamment pâle pour être malade mais en effet, mes yeux étaient inhabituels. Mes yeux étaient légèrement embrumés par de l'eau . Comme si j'allais pleurer. Quant à mes iris, ils étaient plus clairs. Un bleu allant vers le blanc.

J'aimerais dire qu' il n'y a rien de quoi s'inquiéter mais je me frotte les yeux inlassablement pour essayer de remédier à ce changement. Contre toute attente. Rien ne change.

Je passe ma lèvres inférieure entre mes dents cherchant une idée mais aucune ne me parvient. Je décide de quitter les toilettes pour marcher vers l' infirmerie. Heureusement, il y avait peu de monde dans les couloirs qui pouvaient me dévisager. Bien que je passais inaperçu, je me sentirai mal à l'aise de passer devant eux dans cette situation.

Alors que je regarde le sol défiler sous mes pieds brusquement une main empoigne ma poignée. Je relève la tete brusquement sur ces doigts qui font blanchir mon poignet sous sa pression. je remonte mes iris vers le visage de l'auteur de cette main, qui me fait grimacé intérieurement.

Je croise le regard d'un homme, plus âgé que moi enfin je crois. Il me regarde intensément mais je n ' y prête pas plus d'attention que ça, je porte mon attention sur mon poignet. Je pose ma main sur la sienne pour retirer la mienne. Mais le colosse ne semble pas être du même avis.

-lâchez-moi.
Marmonne je entre mes dents, tirant sur ma mains avant qu' il ne lâche prise. Je recule de quelques pas, ramenant mon poignet vers moi. Je le dévisage quelque instants, alors que lui s' approche. Tel un lion qui marche vers une proie craintive. Je ne cessais pas de reculer.
-que voulez vous ?
Balance prète à dégainer une arme que je n'est pas.

-on se recroisera. Finit-il par dire en se retournant pour partir. Tandis que moi je reste la, les bras le long de mon corps. Je souhaite clairement pas le revoir. Un psychopathe de plus dans la société. Bien qu il n'a pas une tête de méchant. Il est étrange, la prochaine fois je prend mes jambes a mon cou et je d'étale !

Avec tout ça j en avait oublié ma condition. Je n'aller pas mal, bien que surprise et déboussolée...Le mieux serai peut être de rentrer chez moi. Apres tout l'infirmerie va me faire quoi ? Me donner un petit verre d'eau et du sucre. Youpi...pense-je.

Sur le chemin, mes yeux ce sont accroché à une silhouette. Pas celle de n'importe qui, celle de l'inconnue. Il est accroupie face à un chat, avec une gamelle entre les mains que je distingue difficilement de loin. Il semble lui donner à manger, est-ce un chaton abandonné ? Surment, c'est commun par-ici. Mais ceux qui leurs donnent a manger, sa l'est moin.

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╰┈┈⌲  on vous donne aussi du sucre à l'infirmerie ? 😂

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