chapitre 5 -Kidnappé

21 4 3
                                    

Il s'installe dans la voiture pour conduire. Un silence pesant s'installe. Je sais même pas où me mettre ni même regarder. Je ne sais pas quoi faire. Je regarde le paysage défiler, je connais la route pour le moment.

J'ai les mains agripper dans le siège en cuire, un peu plus et mes ongles seront enfoncé, abîment le revêtement. Ma poitrine se soulève rapidement, j'ai beau essayer de retenir ma respiration pour avoir un semblant de confiance. Mon corps ne coopère pas. A un tel point que je sursaute au son de sa voix qui remolir rapidement l'habitacle.

-Chaque personne a sa méthode pour expliquer les choses. Certaines tournent autour en rond, d'autres utilisent le calme et la patience. J' ai ni la patience, ni le temps, et encore moi l' envie de tourner autour du rond. Alors pour faire bref, il y a deux types d'humain, les mortels , et les cachés, presque inexistants. Nous. On ignore pourquoi certains se développent tardivement, tel que toi. Ça commence par des phénomènes étranges, et le changement de couleurs des iris. Les humains ont peur de l' inconnue et des différences à un tel point que tu pourrai devenir une proie. Prise en chasse par des chasseurs de prime. Mais heureusement, certains d'entre nous se sont réunis pour former une lutte cachée. Nous avons un groupe qui permet de contrôler ce que tu ne comprends pas encore. Voilà tout pour le moment.

Je déglutis péniblement, les mains crispées sur le siège. Je prends du temps à assimiler ces mots, laissant le silence remplir de nouveau l'habitacle.

-je voudrais pas vous contrarier, mais vous faites erreur. Il y a un hôpital pas loin si-

-le denis. Encore une fois. Écoute je vais t'accompagner vers notre repère et nous verrons bien.

-Accompagner ? J'appelle pas ça accompagné mais plutôt kidnapper...

Il hausse les épaules, conduisant assez vite sur la route en me rétorquant rapidement " ton avis m' importe peu".

Les routes s'enchaînent, les décors changent et défilent. Plus on s'éloignait, plus je m'enfonçais dans le siège angoissé. Je ne connaissais même plus la route. Ma tête était collée contre la vitre , voyant les paysages défiler. J' avais sorti mon téléphone pour essayer de taper le numéro de la police mais rien n'a été fait , aucune connexion par ici. Je soupire doucement, attendant l'arrivée.

Après un long trajet silencieux, il se gare dans la forêt. Il sort de la voiture, pour la contourner, il ouvre ma porte, reprenant mon poignet. Je grimace à son touché, mais je le suis sans parler. Il avait l'air agacé. Suffisamment pour avoir des yeux totalement noir. Il m'entraîne jusqu'à une grande bâtisse. Instinctivement je secouais la tête négative. Ralentissant le pas. Mais il n'était guère du même avis. Je me fais limite traîner jusqu'à la bâtisse. Il me fait rentrer, il n' y avait personne..pas un chat ! Il traverse des couloirs ,encore d'autre couloir avant d' ouvrir une porte, il me pousse à l'intérieur, fermant derrière lui.

C'était comme une chambre, je n'est pas le temps de la regarder qu' il me plaque contre le mur en tenant mes poignées. J' étouffe un cri de stupeur qui ne semble pas le déranger. Il prend mes deux poignées pour les relever haut dessus de la tête, les tenant avec une main. J'essaye de me débattre sans grand succès. Mon pied arrive à atteindre ces parties intimes mais il ne bouge pas d' un poil. Il grogne simplement . Venant coller son corps contre le mien. J' ai un sentiment d' impuissance qui noue la gorge. Alors que je me sens en danger et menacée. J' essaye de me débattre encore et encore . Mes poignets me brûlent à cause des fortement avec la main qui me tient. Il vient passer sa main libre sur ma gorge. Il la serre . L aire commence à me manquer, je suffoque tandis qu une larme coule le long de ma joue. Mes mains me brûlent mais j' en oublie la douleur, manquant d'oxygène.

Sans prévenir, il me relâche brusquement. Mon corps suit le mur venant s'écrouler contre ce dernier. Je l'entends parler, mais je n ' y prête pas attention . Reprenant ma respiration.

-Regarde tes mains. ELY TES MAINS.
Alors qu' il me crie dessus, je porte mon regard sur mes mains. L' une était chaude, presque brûlante, et l' autre... Je n'arrivais pas y croire, une flamme sortait de celle-ci. Elle était petite , menaçant de s'éteindre à chaque mouvement. Prenant peur , je tape ma main contre le sol éteignant cette flamme. Mais rien n'y fait elle part pas. Je secoue ma main, la frotte.. rien. L'individu me prend la main venant passer la sienne par dessus. Je sursaute dans un premier temps. J'aurais aimée dire que son contact m'avait rassurée, mais aucunement. Je retire ma main en la regardant. Il n ' y avait plus rien. Je me relève, allant le plus loin possible de lui bien que l' espace entre lui et moi soit réduit par les murs.

-Tu ne me croyais pas, je le sentais. Voilà la preuve. Les manifestations sont souvent en relation avec la peur. Tu as un lit , repose toi. Reprend tes esprits. Quelqu' un viendra te voir.

Dans quel pétrin suis-je ?

Étincelle FlamboyanteWhere stories live. Discover now