Chapitre 50 : c'est comme ça que je suis.

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Après m'être réveillée et avoir rencontrer ma mère et mon cousin, je m'étais rendormi.

Ce matin en me réveillant, beaucoup d'adolescent d'à peu près mon âge étaient penché sur ma tête.

Je me redressa en relevant la couverture que j'avais à ma disposition jusqu'à mon cou. Pourquoi tant de gens me regardaient dormir ? Mais la chose qui me perturba le plus était le fait que les couleurs avaient réapparus.

"T/P !" crièrent-t-il tous en même temps.

"Bonjour." déclarais-je sans émotions.

Je sortis du lit en faisant attention de ne pas me faire mal, une fois sortit de celui-ci, une garçon aux cheveux roux me prit dans ses bras puis m'embrassa.

"Wow wow wow, pas de contacts physiques s'il vous plait, je ne vous connais pas !" criais-je hors de moi.

Le garçon que j'avais vu la veille poussa tout le monde et bouscula le rouquin qui avait trop d'affection à revendre à mon goût.

Draco me prit dans ses bras et ça ne me dérangea pas de lui rendre son embrassade car je savais qu'il était mon cousin tandis que je n'avais aucune idée de qui était ces gens.

"Malfoy, je peux savoir ce qu'il se passe ?" demanda le rouquin.

"Elle a perdu la mémoire Weas-moche. Elle ne se rappelle plus de qui elle est, et elle ne se rappelle plus de vous non plus donc.. allez doucement." déclara Draco avec qui je partageais toujours une étreinte, je n'osais pas regarder le reste du monde car il me regardais avec des yeux inquiet.. ça me donnais envie de vomir.

Les élèves commencèrent à chuchoter et certains ne le croyait pas. Une jeune fille aux cheveux bruns se moqua de mon cousin et dit :

"Allez Draco, arrête de nous faire marcher."

"Non Granger ! Je ne rigole pas ! Tu crois vraiment que j'ai une tête à rigoler, tu crois vraiment que si tout était normal elle aurai repoussé Fred ?" rouspéta le blond platine.

Un garçon à lunettes regarda la brune et soupira :

"Il marque un point Hermione." il baissa la tête, il avait apparemment l'air déçu.

Draco baissa la tête vers moi et me chuchota à l'oreille :

"Maintenant, je vais te laisser parler avec le gars qui est là, je crois qu'il a des choses à te dire et.. même si je déteste me l'avouer, c'est mieux pour toi. Donc je vais te lâcher, d'accord ?" J'hocha la tête et je m'assis sur le lit d'hôpital tandis que tout le monde sauf le jeune.. Fred je crois, sortit de la salle.

Fred P.O.V :

"Donc.. tu ne te rappelle plus de rien ?" demandais-je. Elle secoua la tête en baissant la tête, je crois qu'elle n'osait même pas me regarder, ça me faisait de la peine.

"Tu.. tu es censé être mon.. mon copain ?" me demanda-t-elle. C'était facile de répondre à cette question, mais ça me faisait du mal de savoir qu'elle ne se rappelait même plus de ce détail si important dans nos vies.

"Oui, tu es la personne la plus importante à mes yeux avec mon frère. Tu es celle qui fait battre mon cœur tous les matins, tu es celle pour qui j'ai envie de me réveiller tous les jours et de ne jamais abandonner." elle murmura quelque chose qui fit que mon cœur se serra :

"Je suis désolée, mais je ne suis plus cette fille, à partir de maintenant.. je n'appartient plus à personne." elle n'avait pas dans ses yeux, l'étincelle que je voyais avant en la regardant. Là, elle avait l'air vide, aucuns sentiment pour personne, comme si.. toute sa gentillesse avait disparu. Je ne reconnaissais pas la fille dont j'étais tombé amoureux.

T/P P.O.V :

J'avoue, j'ai été distante avec tout le monde, la seule chose que je voulais étais retrouver la seule personne que je croyais connaître : mon père. Il se nomme Voldemort et tout le monde pense qu'il est pitoyable, je me rappelle que je faisais le mal avec lui, j'étais la plus jeune méchante du monde et notre but était d'être les plus puissants sorciers de la planète.

Je ne supporte pas le garçon à lunettes que j'avais vu à l'infirmerie et je déteste le vieux barbue qui était censé être aux commandes de Poudlard avant de se faire arrêter (non mais quel amateur).

Malgré le fait que je sois une Gryffondor  -je ne sais même pas pourquoi d'ailleurs- je passe tout mon temps avec Draco et je n'ose plus parler avec les autres. Je n'ai pas envie de compromettre le plan de mon père, je serais fautive.

Demain et apparement mon anniversaire : le 30 janvier. Je n'ai pas vraiment hâte de me retrouver entourée de ces imbéciles de Gryffondor qui prétendent être mes amis.

J'avais développé des sentiments à l'égard de Draco -même si il était mon cousin. Il est si mauvais envers Harry, j'aime comment il traite Hermione, et j'adore quand il terrorise les premières années.

Ses amis sont aussi malfaisant que lui, Pansy et moi sommes vraiment proches hormis le fait qu'elle ai le penchant pour Draco. Elle a malheureusement plus de chances de finir avec que moi -Draco n'est pas de sa famille- et ça a tendance à m'embêter.

Blaise tente de se rapprocher de moi et je n'aime pas ça, il devrait se frotter à quelqu'un qui n'a pas envie de l'étrangler quand il lui fait les yeux doux ( je vous jure, cet enfant est a vomir ).

Il y a vraiment quelque chose que je dois régler, Astoria passe tout son temps avec le blond, cette petit idiote essaye vraiment de tout faire en son pouvoir pour m'agacer.

Je suis dans les couloirs avec Pansy, Crabbe, Goyle, Blaise et Draco quand cette petit pimbêche arrive pour jacasser.. encore.

"Draco ! Qu'est ce que tu fais avec elle encore ?" déclara Astoria.

Sa grande sœur -qui sait que je vais refaire le portrait à sa bécasse de petite sœur- lève les yeux aux ciels et s'en va car elle ne veut pas être mêlé à ça.

Je me mis en face de Greengrass et déclara :

"Et pourquoi n'aurait-il pas le droit d'être avec moi, t'es jalouse, t'as un problème avec ça, tu sais qu'il me préfère à toi ?"

Un bon nombre d'élèves s'étaient assemblés autour de nous, dont les Gryffondor hypocrites.

"Moi.. ja-jalouse ? De toi ? Ahah, me fait pas rire, Draco ne t'aime pas, c'est juste la pitié qu'il a envers toi parce que tu as perdu ta mémoire." pesta-t-elle.

"Je ne ferais pas ça si j'étais toi." intervint Draco. "Et ce n'est pas vrai, je n'ai aucune pitié pour personne, ce n'est pas de la pitié que je ressens pour elle."

"C'est quoi, dans tout les cas, ce n'est pas de l'amour. Elle ne sera jamais aimée de personne, vu comment elle se comporte, une vrai dégénérée, à ta place Draco, je ne dépasserai pas les limites, tu ne pourra jamais passer de moi à ça." dit-elle en me pointant de haut en bas avec son doigt.

Je me retourna vers Draco et l'embrassa. Certains élèves avaient l'air choqués et d'autres applaudissaient. Je crois que j'avais pris le blond au dépourvu mais il répondit à mon baiser instantanément. Je sais que ce que je fais c'est mal, mais j'aime vivre dangereusement. C'est comme ça que je suis.

Jusqu'à ce qu'il parte. (Fred X Reader)Donde viven las historias. Descúbrelo ahora