Chapitre 20 : désagréable envers tout le monde..

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Aujourd'hui, je me réveille avec un mal de ventre monumental. Hermione et Ginny son assise sur mon lit et s'inquiète pour moi.

"Tu es sûre que ça va, T/P ?" me demanda la petite Weasley.

Je me contenta d'hocher la tête avec les yeux fermés pour retenir la douleur.

"Ahhh, j'ai compris maintenant." lança Hermione qui venait seulement de comprendre dans quel état j'étais.

"Maintenant, j'aimerai que vous me laissiez seule ! Et vous avez cours en plus."

"Mais on peut te tenir compagnie." déclara Ginny.

Je me redressa et m'assis avec du mal. Je les regardais dans les yeux et leur déclara :

"Les filles, je dois vous prévenir que pendant 1 semaine et demi environ je vais être très désagréable et malpolie. Je veux juste pas que vous me voyez dans cet état."

"Tu sais, ça ne me dérange absolument pas, si ça peut te rassurer, mes frères sont dans cet état en permanence sans même avoir leurs règles." dit la rouquine. Sa remarque me fis rire car je m'imaginais à quel point les Weasley seraient encore plus énervant si ils avaient leurs règles.

Au final, Ginny décida de rester avec moi. Hermione ne pouvait pas se le permettre, elle voulait assister au tout premier cours d'Hagrid afin de pouvoir m'en faire part le midi venu.

Au bout d'une heure à me tortiller dans mon lit, la rouquine m'emmena à l'infirmerie. Sur le chemin, nous rencontrâmes les jumeaux.

"T/P, Ginny ? Vous faites quoi en dehors de vos cours ?" demanda George pas sûr de la réponse que nous allions lui fournir.

"George, ne viens pas me casser les pieds et mêles-toi de tes affaires ! Compris ?!" dis-je commençant à marcher. Fred m'attrapa par le poignet et me fit revenir où j'étais quelques secondes auparavant.

"Qu'est-ce qu'il t'arrives ?" m'interrogea alors celui-ci. Ginny le supplia de me lâcher car elle savait que ça allait mal finir. Il se résigna à vouloir me tenir et me laissa.

"Je vous dirais plus tard." lança la petite Weasley avant de courir après moi.

"Ne comptaient pas là-dessus, imbéciles." criais-je sans me retourner.

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Je suis resté seule dans l'infirmerie pendant une demi heure jusqu'à ce que mon meilleur ami me rejoigne. Il faisait le garçon qui s'était fait arracher le bras par un Hippogriffe, non mais c'est un vrai comédien.

"Roh la la, qu'est-ce que tu fais ici toi !" demandais-je d'un ton condescendant.

"Figures-toi que l'Hippogriffe de cet imbécile d'Hagrid m'a attaqué." répondit-il en gémissant de douleur.

Oh, donc c'était bel et bien un Hippogriffe qui lui avait pratiquement arraché le bras. Je ne lui dis rien concernant ce qu'il avait dit en parlant d'Hagrid car je savais que ça allait déraper mais apparemment ça l'a perturbé.

"Pourquoi tu ne m'a pas repris par rapport à ma façon de parler d'Hagrid, et pourquoi tu n'étais pas en cours et qu'au lieu tu es à l'infirmerie, et.." je le coupa parce qu'il commençait à m'agacer sévèrement.

"La ferme ! Tu poses trop de questions." dis-je fermement.

"Calmes tes hormones !" répondit-il.

"Bah tu sais quoi espèce de cancrelat répugnant de mes deux, je peux pas !" dis-je avec le ton qui montait en flèche. Il se tue en me regardant de haut en bas. Il venait de comprendre, Draco n'étais pas si débile que ça, il s'avait très bien ce qu'il se passait mais il détestait quand ça arrivait. Il voulait toujours se trouver le plus loin possible de moi à ce moment là -ce qui était compréhensible.

Il ne parla plus pendant une heure de peur d'activer ma colère à un point où il ne pourrait plus m'arrêter. Je le regarda essayer de dégager Pansy de son lit parce qu'elle essayer de s'allonger à côté de lui jusqu'à ce que l'infirmière arrive et dise :

"Mademoiselle Parkinson, je ne crois pas que monsieur Malfoy ai besoin de présence féminine près de lui et je ne crois pas que ce soit l'endroit pour pratiquer des rapprochements de la sorte." Mme Pomfresh escorta Pansy jusqu'à la porte avant de sortir avec celle-ci.

Nous étions à nouveau seuls alors que je me moquais toujours de ce qui venait de se passer "rapprochements de la sorte" cette remarque m'a fait perdre tout mes moyens, et venant de Pompom (prénom de madame Pomfresh), c'était juste hilarant.

Draco se mis à chantonner quelque chose qui m'apaisa jusqu'à ce qu'une envie me pris d'appeler l'infirmière afin qu'elle me donne du chocolat.

Une fois partie, le blondinet me posa une question qui au début, ne me faisait ni chaud-ni froid.

"Je peux en avoir un bout ?"

"Tu bouges tes fesses et tu viens le chercher." répondis-je pendant que je me goinfrais avec la moitié de la barre. Il pris l'autre moitié et décida de s'allonger à côté de moi.

"Donc.. tu vas lui dire quand ?" me demanda-t-il en lâchant un croc dans la barre de chocolat noir. Un de mes sourcil s'arqua dans l'incompréhension.

"De quoi tu parles ?" dis-je en ne le regardant toujours pas vu à quel point j'étais concentrée sur ma barre de délice sucré. Il soupira et leva les yeux aux ciel.

"C'est évident ! Fred Weasley. Tu vas lui dire quand ?" je fis comme si je ne comprenais rien.

"De ?" dis-je d'un air innocent.

"Ne fais pas l'imbécile avec moi, c'est peut-être dure pour les autres de décrypter quand tu as un béguin, mais pas pour moi. Donc.. je te repose la question, tu vas lui dire quand ?"

"Je sais pas. Je ne sais même pas si il m'apprécie ou pas, donc.. pour l'instant, je me tais et je fais bonne figure, comme je le fais toujours. Et tu sais toi-même que je ne suis pas le genre de filles à me confesser comme ça." finis-je de dire. Il hocha la tête dans l'approbation de mon dernier propos.

Nous continuâmes de parler jusqu'à ce que Pansy revienne avec Mme Pomfresh et qu'elle s'écrit :

"Mme, pourquoi moi je n'ai pas le droit de m'allonger avec Draco et que cette idiote en ai le droit." Je me mis à sourire tandis que le garçon qui était à côté de moi ricana en disant :

"Pansy.. tu n'as pas envie de l'insulter, tu n'as pas envie de la contrarier là maintenant tout de suite." L'infirmière confirma les propos de mon meilleur ami alors que la jeune fille s'en alla en grognant.

Au bout quelques instants à se moquer de Pansy, il était l'heure d'aller dans le Grand-Hall pour le repas de midi.

Jusqu'à ce qu'il parte. (Fred X Reader)Where stories live. Discover now