Chapitre 49 : Ultime trahison

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Bonjour, bonjour ! Voici le nouveau chapitre ! Pour ce qui est du drama autour de Scott, j'ai laissé mon avis à la fin de ce chapitre pour ne pas déranger votre lecture. Libre à vous d'en faire ce que vous voulez, mais je trouvais ça important d'en parler. Bonne lecture !

Chapitre 49 : Ultime trahison

« Qu'est-ce que vous voulez dire par il a quitté l'hôpital ? Il y a encore quelques jours, il ne tenait même pas assis !

— Je ne peux pas vous en dire plus, monsieur Afton. D'après le registre, il a été hospitalisé à domicile.

— Mais quel domicile ? Il habitait chez moi !

— Je ne peux pas vous le révéler, cela relève du secret médical. »

William ferma les yeux et prit une grande inspiration pour ne pas céder à la colère qui montait en lui. Henry avait disparu. Encore. Bien qu'ils ne s'étaient pas quittés en très bon termes la dernière fois qu'il l'avait vu, il ne concevait pas que son ami ait pu quitter l'hôpital sans lui en parler, sans lui donner même une position où il pourrait le retrouver. Il savait pourtant à quel point William avait besoin de lui, non ? Ils avaient toujours été là l'un pour l'autre dans ce plan délirant qui prenait de plus en plus des allures de Tour de Pise sur le point de s'effondrer.

D'un geste rageur, il tapa sur le comptoir. La secrétaire sursauta et recula à vive allure, le doigt sur le bouton de la sécurité. William prit sur lui et tourna les talons. S'énerver sur elle ne servirait à rien. S'il avait besoin de se défouler, il pourrait toujours le faire sur les Toys, de retour à l'atelier pour leur destruction. Il ouvrit violemment la portière de sa voiture, s'assit, puis donna un grand coup de poing dans le volant. Ces derniers jours, plus rien n'allait. Entre Scott qui refusait de travailler les mêmes jours que lui, Michael qui commençait à réaliser que quelque chose n'allait pas et maintenant Henry qui disparaissait, cela commençait à faire un peu trop pour lui.

Il poussa un soupir et démarra sa voiture. Il n'avait pas le temps pour ça. Il devait retrouver Henry et vite, où il ne garantissait pas de se retenir de tuer un parfait inconnu dans la rue juste par énervement. Il grilla un feu rouge, puis un deuxième. Un véhicule le klaxonna, il répondit d'un magistral doigt d'honneur à travers la fenêtre. Il s'arrêta et devant chez lui et décrocha immédiatement le téléphone du mur. Sans y croire, il tapa le numéro de l'ancien appartement de son ami. Pas de réponse, comme attendu.

Où est-ce qu'il avait bien pu se rendre ? Il n'avait pas pu partir seul dans son état, il avait forcément un complice. Scott ? Non, Scott avait compris qu'Henry était également impliqué dans les meurtres des enfants, jamais il n'aurait accepté de l'accompagner. Mais qui alors ? Ce n'était pas comme s'il connaissait beaucoup de monde ! À moins que... Les fleurs ! Qui lui avait offert des fleurs ? William se rappelait avoir eu des doutes lorsqu'il les avait vues la première fois. Qui serait assez fou pour tomber amoureux de Henry et accepter de l'emmener avec lui ? Le roboticien passa en revue tous leurs amis en commun, en vain. Ils n'avaient plus aucun contact avec leurs amis de l'universitaire, l'ex-femme de William avait changé de région et, aux dernières nouvelles, n'en avait pas bougé... Il ne voyait pas. Il ne comprenait pas, et ça le rendait complètement fou. Lui qui aimait avoir le contrôle sur tout venait de prendre conscience que la vie n'était pas faite seulement de choses prévues.

Un bruit sourd retentit à la cave. Il sursauta. Il en avait presque oublié les robots qui se trouvaient en bas. Il ouvrit la porte et descendit, les mains dans les poches. Les quatre mascottes n'avaient plus très fière allure. Toy Bonnie et Toy Chica n'avaient plus de jambes, ni de bras. Mangle avait été découpée en morceaux et Freddy était attaché au mur, bras et jambes écartées, pour récupérer des pièces dans son torse. Malgré tout, les robots étaient toujours actifs. La tête de Mangle claquait rageusement des dents dans sa direction, sans jamais l'atteindre. Bonnie et Chica parvenait encore à se déplacer en roulant sur eux même, mais ils ne représentaient plus vraiment une menace. Quant à Freddy, celui qui venait de claquer dans les murs, William s'était assuré qu'il ne puisse pas se détacher. L'ours claquait sa tête dans le mur derrière lui à toute heure du jour et de la nuit pour exprimer son mécontentement.

Tu le paieras un jour William Afton | Fanfiction Five Nights at Freddy'sOù les histoires vivent. Découvrez maintenant