Chapitre 12 : Les fantômes du passé

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Coucou ! On rentre pleinement dans l'année1983, qui comme l'a promis Henry, sera une année exceptionnelle. Hum. Enfin. Dans un sens ? Bonne lecture !

Chapitre 12 : Les fantômes du passé

Assis dans son lit, Georges ne dormait pas. Ou dormait-il ? Il ne le savait plus vraiment. Chaque nuit depuis plusieurs semaines maintenant, il vivait le même cauchemar. Il était seul dans sa chambre, il faisait sombre, et personne ne répondait à ses appels à l'aide. Plus une âme à part lui n'habitait les lieux. Pas d'âme vivante, en tout cas, car dès que sonnaient les douze coups de minuit, ils venaient.

Au début, il ne s'agissait que de pas dans le couloir. Des pas mécaniques qui faisaient vibrer le sol. Ensuite, il y avait eu les respirations derrière les portes de sa chambre, celles menant vers les couloirs, mais aussi celles du grand placard en face de son lit. Pendant longtemps, il n'avait pas été assez brave pour oser sortir de son lit et aller voir. Et un jour, il en avait eu assez. Il avait couru vers la porte du couloir droit et l'avait ouvert violemment. Il s'était retrouvé face à Chica, le poulet-robot du restaurant de son père, sauf qu'elle n'avait plus rien de la gentille chanteuse du groupe. Ses yeux brillaient dans l'obscurité, un rouge et un bleu. L'intégralité du costume était abîmé, sale, méconnaissable. Mais ce qui le frappa le plus, ce fut les immenses dents métalliques pointues qui dépassaient de son bec par centaines. Même son cupcake, d'habitude inoffensif et rigolo, avait les yeux rouge et des dents jaunes inquiétantes. L'Animatronique avait poussé un rugissement et il avait claqué la porte.

Depuis, il savait qu'elle n'était pas la seule. Bonnie, Foxy, Freddy se trouvaient là également. Bonnie venait toujours de la porte gauche. Une partie de son visage était cassée, et comme Chica, d'immense dents sortaient de sa gueule. Il avait perdu sa guitare rouge, mais ses mains avaient gagné des griffes d'une taille impressionnante. Avec le poulet, il était le plus simple à éviter. Les deux autres, en revanche... Freddy n'apparaissait jamais tout de suite. Il envoyait d'abord des peluches démoniaques sur son lit, semblable à celles qu'il promenait partout, mais avec bien plus de dents. S'il n'était pas assez attentif pour les chasser, Freddy apparaissait. Deux grands yeux noirs, des peluches qui sortait de son corps pour essayer de mordre le garçon, il ne ressemblait plus à l'adorable ours qui enthousiasmait petit et grand.

Foxy... Foxy était le pire. Il apparaissait aléatoirement dans son placard, avant de disparaître aussi soudainement qu'il était apparu. Le placard grognait parfois et une longue langue mécanique s'échappait de l'entrouverture de la porte. George était terrifié à chaque fois qu'il devait lui faire face. Il lui rappelait Michael et ses blagues stupides, Michael et son besoin de l'effrayer, Michael et sa méchanceté, Michael et son foutu masque de Foxy. Son grand frère l'effrayait tellement qu'il ne parvenait plus à rester près de lui, peu importe la situation.

Ce soir-là, le renard était particulièrement agité. George n'osait pas aller voir. L'immense langue du robot brillait à la lumière de sa lampe-torche. Mais cette nuit-là fut bien différente. La porte du placard vola en éclat et le robot sortit. Foxy se tenait courbé comme un pirate. Sa gueule contenait plusieurs rangées de dents pointues qui se chevauchaient tant leur nombre était important. Il poussa un grognement menaçant alors que ses deux yeux jaune translucide se posaient sur lui. Sans prévenir, il lui bondit dessus. George poussa un cri strident et se redressa dans son lit.

La porte s'ouvrit à la volée et William entra, les yeux exorbités et les cheveux en bataille. Il tatonna sur le mur et ouvrit la lumière. George hoqueta, avant de se mettre à pleurer à chaudes larmes. William sourit doucement, rassuré, et vint le prendre contre lui. Ils terminèrent la nuit ensemble, l'un contre l'autre.

Tu le paieras un jour William Afton | Fanfiction Five Nights at Freddy'sOù les histoires vivent. Découvrez maintenant