Chapitre 48 : Manque de preuves

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Bonjour ! Un gros chapitre aujourd'hui qui fait faire un gros bond en avant à l'histoire. On entame le dernier tiers de la vie de ce cher William Afton, et c'est personnellement la partie que je préfère le plus, pour être honnête eheheh.

Chapitre 48 : Manque de preuves

William observait la foule de journalistes tapant à sa porte depuis le premier étage. Il commençait à en avoir l'habitude. « La morsure de 1987 » comme ils l'avaient appelée avait fait le tour du monde en seulement quelques heures. En d'autres occasions, il aurait été ravi de voir son nom diffusé à l'international, mais malheureusement, ce n'était pas dans un but pacifique que les vautours étaient là aujourd'hui. Ils voulaient des réponses. Pourquoi les robots bougeaient tout seul ? Comment avaient-ils pu échapper à son contrôle ? Est-ce que les robots étaient hantés ? Cette dernière question revenait encore et toujours à chaque nouveau scandale.

Mais contrairement aux années précédentes, quelque chose avait changé. Peut-être était-ce de l'orgueil, peut-être le résultat des enquêtes passées, mais William se savait intouchable. Ils avaient beau cherché, ils avaient beau remonter la mort de ses enfants et la disparition des cinq autres, ils n'avaient aucune preuve qu'il était impliqué d'une façon ou d'une autre dans tous les événements qui avaient secoué le restaurant depuis 1983. Bien sûr, les dossiers s'empilaient, bien sûr les doutes et les coïncidences devenaient difficiles à masquer, mais ils n'avaient aucun élément matériel contre eux.

Une semaine après l'accident, William n'avait toujours pas fait d'apparition publique. Un petit communiqué, tout au plus. Dedans, il avait expliqué qu'une fuite de gaz avait fait halluciner tout le monde et avait perturbé les circuits des robots. Il ne s'était pas gêné pour renvoyer l'ascenseur en policier en accusant le système de reconnaissance faciale qu'on l'avait forcé à installer dans les robots et qui avait causé la mort de Jeremy, le gardien de nuit de la pizzéria. Pour l'instant, les médias et les policiers avaient gobé le mensonge. Il ne pouvait de toute manière pas leur avouer que tout avait eu lieu parce qu'il avait retiré un robot du restaurant et que les autres avaient fait un caprice pour le récupérer. William avait cédé pour retrouver un peu de calme. Revoir le visage de cette foutue poupée des enfers ne lui plaisait pas, mais depuis son retour, les robots avaient repris une activité plus normale. Si tant était qu'on pouvait qualifier leurs promenades nocturnes de normales.

Le restaurant était toujours fermé et ses employés attendaient des nouvelles pour pouvoir se remettre au travail. William savait que ça ne se ferait pas sans détruire quelques robots. Mangle finirait sans aucun doute à la poubelle, avec le reste des Toys. D'après les médias, on réclamait de toute manière le retour des anciens robots. William avait donc commencé à travailler sur de nouveaux costumes. Avec les pièces neuves de Toys, tout devrait se faire simplement. Ce n'était pas lui qui pleurerait la disparition de ces morceaux de plastiques souriants de toute manière, il les avait toujours détestés.

Il s'étira, et décida d'aller prendre des nouvelles de Michael. Des deux, son fils était clairement le plus affecté par la mort de Jeremy. William ne s'émouvait pas vraiment de son sort, après tout, ce n'était qu'un témoin gênant de plus qui disparaissait. Pour Michael, en revanche, le gardien de nuit était avant tout un ami d'école. Ils côtoyaient la même université et s'étaient lié d'amitié au fil des mois. Depuis ce qui était arrivé, Michael restait prostré dans sa chambre à attendre que le temps passe. William commençait à s'inquiéter de son inactivité, mais il n'était pas exactement le genre à pouvoir donner des leçons de vie. À un moment ou un autre, il fallait bien accepter la vérité : en tant que père, il était complètement et pour toujours un raté.

Tu le paieras un jour William Afton | Fanfiction Five Nights at Freddy'sOù les histoires vivent. Découvrez maintenant