Chapitre 16

251 18 3
                                    

Lys rêvait de se promener dans la forêt, mais les portes étaient closes. Elle rebroussait le chemin pour rager sur des mannequins.  Elle finit par arriver devant les portes qui menaient aux appartements du souverain. Elle toqua légèrement. Un entrez froid se fit entendre. Elle baisa la poignée de la porte et entra doucement. Il leva le nez de ses documents surprit de la voir franchir ce seuil qu'elle fuyait depuis un moment.
-" Et bien... Que me vaux cette visite inattendue ?" s'enquit-il en haussant un sourcil. Les queues de la renarde fouettèrent l'air montrant sa légère nervosité. 
-" Je ... Je suis venue vous demander... si je pouvais sortir du palais. J'en ai besoin. C'est vitale vous devez le comprendre !" dit-elle comme une supplique. C'était ce qu'il détestait. Qu'on le supplie de façon capricieuse. Il replongea son nez dans ses feuilles et répondit calmement. 
-" Non Lys." Pensant qu'elle allait partir, quel fût son agecement en voyant qu'elle resta plantée là. 
-" J'ai dis n..."
-" S'il vous plaît !! Je rentrerais avant que le soleil se couche !! S'il vous plaît s'il vous plaît !!" dit-elle bondissant, posant le plat de ses mains sur le bureau. Ses neufs queues s'agitèrent manquant de faire voler des feuilles importantes. Il inspira pour ne pas lui crier dessus. 
-" Très bien ! A condition que vous respectiez cet engagement sinon je vous jure que je vous ramènerai enchaînée et enfermer dans une cage !" lacha-t-il ne montrant aucune once d'émotions. Elle le remercia avec effusion et fila. Il se massa le front exaspéré. C'était une enfant  bon sang !! Une enfant ! Même si elle était différente des autres, elle était jeune ! Son éducation était encore à parfaire. Mais il avait été surprit par sa rapidité de comprendre leurs langue et la retenir. Elle n'était pas bête et plutôt très vive d'esprit. Simplement touché à une seule arme la rendait rapidement hystérique ce qu'il ne comprit pas. Il décida de laisser pour l'instant tomber. 
Il se reconcentra sur les documents mais le parfum de la jeune renarde le fit tiquer. Ce parfum... Ne venait-il pas de ses huiles de bains ? Il se leva d'un bond et se rendit ers sa salle de bain. Il connaissait la quantitée qu'il prenait mais rien ne montra qu'elle lui en avait volé ! Il sortit rapidement et se dirigea vers sa suite, où il entra et passa dans la salle de bain et découvrit des flacons presques identiques. Qu'elle ne fût son immense colère quand il convoqua ceux qui s'occupait de la chambre de la jeune fille. Ils arrivèrent tremblant pendant qu'il les fusillait du regard chacun, les obligeant à baisser le regard et à se faire petit. Ses lèvres étaient pincés. 
-" Qui lui a donné les mêmes huiles que les miennes !?" demanda-t-il froidement. Chacuns ttressailit. Ce fût une elfine qui s'y risqua. 
-" Aran nin ... Pardonnez moi... Mais c'est la jeune fille qui a demandé a avoir les mêmes parfums que vous... Elle jugeait qu'ils sentaient très bon et que cela lui conviendrait. On a tenté delui dire non que seul s'était vous qui pouviez...mais... elle s'est entêté..." Il leva la main pour la faire taire.
-" Qu'une chose soit bien claire. Elle n'a pas à vous commandé ! Elle est ici en tant que ma protégée. Vous ouvez partir. La prochaine fois que quelque chose de ce genre se reproduit je veux en avoir la connaissance !" claqua sa voix. Il s'en alla, les laissant repartir sans un regard. ses poings étaient serrés. Elle osait s'approprier son palais et ses serviteurs ainsi que le reste des elfes comme les siens !? Il rentra de nouveau dans son bureau et ferma la porte. Il s'asseya prenant une coupe de vin pour noyer sa colère dedans.
Il continua à travailler jusqu'à tard la nuit et se leva pour s'assurer qu'elle était rentrée. Il entra dans sa suite et entendit des bruits de respirations. Il avança prudemment et la vit en effet endormie, les draps mis de façon à créer un sorte de nid. Il haussa un sourcil et fixa ses neufs queues qui pendaient touchant le sol. Bien...  Il avança d'un pas, puis un autre avant d'arriver tout juste près d'elle. Ses oreilles bougèrent vers lui mais elle ne se réveilla pas. Il tendit la main et frôla ses cheveux blancs. Ils étaient doux. Puis doucement il frôla le pelage de ses neufs queus et sourit. Il adorait. Elle grogna et se roula en boule pour l'éviter. Il eut un petit sourire amusé. 
-" petite sauvageonne..." murmura-t-il entre ses lèvres. Elle grogna et même poussa un petit couinement. Il osa l'observer, il osa rester, à fixer les courbes de son corps. Oui, elle semblait bien réelle... Et bien humaine. Il n'y avait aucun doute. Il glissa sa main sur son dos et elle frissona, gigotant. Il sourit de nouveau et finit par la retirer avant de quitter la chambre. 
L'instant de l'avoir touchée l'avait apaisé. Il marcha à travers les couloirs, et observa la position des gardes avant de voir la lune éclairer la salle du trône. Il s'arrêta et contempla cet endroit, baignée d'une lumière irréelle. Il eut comme l'imagination de voir la silhouette de la renarde marcher sous ce rayon blanc. Il s'ébroua légèrement et repartit avant de s'enfermer dans la bibliothèque. Bien évidemment, aucun livres ne parlait de renards à plusieurs queues. C'était ça qui l'exaspérait. D'où venait-elle ? Il jura de lui poser des questions ! Il le devait ! 

L'esprit au neufs viesWhere stories live. Discover now