Chapitre 10

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Tout volait, les verres, le pichet de vin, les feuille. Même le bureau tomba. Et cela savez-vous qui faisait tout ce boucan ? Et bien le roi Sylvestre ! Il était hors de lui. Legolas se tenait debout, face à lui et sa fureur. Son air impassible ne montrait aucune peur. 
-" Comment as-tu osé !??" hurla Thranduil, posant son regard orageux sur son fils. 
-" Elle n'est pas à sa place ici... Adar... Elle devait retourner dans la forêt !" répondit-il calmement. Son père s'étrangla de fureur et soudain se dressa et fondit sur son fils. Legolas inspira pour ne pas montrer de crainte. 
-" T'ai-je demander de la lâcher !? Non ! M'as-tu demandé la permission de la sortir !? Non !" cria Thranduil. Legolas baissa les yeux instentanément. Il vallait mieux pour lui de se faire tout petit. 
-" Puisque tu l'as lâcher tu ira la chercher ! Tant que tu ne la trouvera pas tu restera en dehors du palais !" claqua la voix autoritaire de son père, s'éloignant dans un bruissement de tissu.  Legolas soupira et se massa la nuque. Bien... il partit, enfiler une tenue résistante a tout temps, et prit un arc, deux dagues, plus des poignards. Il prit son carquois de lfèches et salua Feren qui lui fit un regard désolé en refermant la porte. 
Al l'extérieur, Legolas se détendit et partit, s'enfonçant parmis les arbres, parfois grimpant pour chercher une petite fourrure blanche. Il ne trouva rien. Les nuages s'amoncelaient au dessus de sa tête, un orage se préparait ! Il chercha un endroit où il pourrait s'abriter et vit une petite grotte qui pourrait faire office d'abri. 
Il fit un feu, et l'orage éclata, la pluie tomba rapidement, violemment. Les grondements ainsi que les éclairs éclairèrent la forêt qui était devenu sombre, grise. Il garda son arc près de lui et  après qu'un éclair est déchiré le cie, il vit une petite silhouette qu'il reconnu. Il se figea. Elle était là, trempée. Elle le vit et agita ses queues comme contente de le voir et se réfugia face à lui. Elle s'ébroua l'éclaboussant de gouttes de pluie, le faisant rire légèrement. 
-" Tu sais... Père est plutôt furieux que je t'ai libéré... Mais je trouve que tu va mieux à l'xtérieur qu'à l'intérieur !" Il remarqua qu'elle avait gardé son collier avec sa petite clochette.  Elle agita ses oreilles et finit par se mettre devant le feu, pour se sécher. Sa fourrure blanche l'émerveillait. Il tendit sa main, et la caressa doucement. Elle poussa un petit grondement quand il lui gratta les oreilles. Elle ferma les yeux de contentement. Il sourit attendrie.
-" On dirait bien que père, ne sait pas qu'elle est ta valeur..." murmura-t-il. Elle sauta sur ses genoux et se roula en boule. Elle s'endormit, le forçant à rester assit sur le sol. Il observa les arbres et repensa à la réaction quelque peu exagéré de son paternel. Il savait que son père pouvait se mettre en colère pour un oui ou un non ! Il savait que tous les elfes redoutaient ses colères.  Il savait que son père était un très bon roi, juste, mais très autoritaire ! Il le savait, il lui avait à manier l'arc, les dagues, l'épée même si il n'était pas très bon, pas comme lui qui pouvait se battre avec ses deux épées. Parfois Legolas le jalousait. Il l'admirait, mais ne le montrait jamais. Tous les deux, ne s'étaient jamais dit un seul mot d'affection. Rien. Depuis lamort de son épouse, son père s'était refermé, bloquant son coeur pour les effusions. Même si il croyait que petit, il était très attentionné, à la moindre blessure, il s'inquiétait. 
Son père était à ce moment doux, affectueux. Mais en grandissant, il reprit son masque froid, intransigeant. Il caressa la petite renarde ce qui l'apaisa. Il finit par sombrer dans un sorte de demi-sommeil. 
En se réveillant, il se sentait bien, au chaud, sous une couverture moelleuse. Il finti par se réveiller brualement et vit que la couverture en question, était les queues de la renarde. Il resta surprit et fixa ce tas de fourrure. Et alors qu'il se redressait, les queues rétrécirent et il leva le nez. Il vit une silhouette humaine mais avec des oreilles de renard, sur la tête. Il hoqueta sous le choc. 
-" Que... Qui êtes-vous !?" demanda-t-il prêt à dégeainer ses dagues. Elle pivota sa tête et il reconnut les yeux de la renarde. 
-" Ce n'est ... pas possible ! Dîtes moi que ce n'est pas possible !!" s'écria-t-il essayant de reculer pour garder une certaine distance. Elle soupira. 
-" Si c'est possible et mon nom est Lys." marmonna-t-elle, se reconcentrant sur la nourriture qu'elle préparait. Il l'observa et vit ses neufs queues, s'agiter. 
-" Venez prendre votre petit déjeuner ! Je vous ai préparée des galettes au miel sauvage que j'ai recueillit !" dit-elle. Sa voix était douce, féminine. Elle semblait jeune. Il se reprit au bout d'un instant et s'installa en prenant ses galette. Il mordit dedans, savourant le goût puissant du miel. Il l'observa et ce qui l'étonna était qu'elle avait des cheveux blancs. 
-" Vous pouvez vous transformer ? C'est... plutôt rare !" déclara-t-il. Elle lui jeta un regard rapide avant de se reconcentrer sur la cuisson de la nourriture. 
-" Je m'en doute bien. Mais je suis comme ça et je resterai comme ça." répondit-elle. Il fronça légèrement les sourcils. 
-" Mon père m'a envoyé pour vous ramener." annonça-t-il. Elle resta calme. 
-" Il a trouvé son jouet alors il ne veut plus le quitter..." lacha-t-elle, avec une certaine rancune. 
-" Je suis désolé si il vous a mal traité..." s'excusa-t-il. Elle tourna les yeux vers lui, le figeant. 
-" Vous vous excusez à sa place ? Etonnant !". Il serra les lèvres, elle lui tendit une gourde d'eau qu'il bût. 
-" Je m'excuse parce que je devine qu'il vous a fait souffrir. Il peut être brutal mais au fond, il est bon. Il a juste oublié... ce que c'était de prendre soin des autres... Enfin je suppose" murmura-t-il se perdant dans ses pensées. Elle laissa un petit sourire lui échapper. 
-" C'est vrai... M'attraper par mes queues ce n'était pas très gentil, où me jeter contre un mur alors que j'étais blessé, par SA faute ! Mais bon je ne suis pas rancunière ! Je ne lui en veux pas. il ne comprends pas ma nature tout simplement !". Il eut une mine désolé. 
-" Je suppose que vous ne voulez pas y retourner ?" demanda-t-il mordant dans sa deuxième galette. Elle secoua la tête. 
-" Moi non plus. Je ne veux pas vous revoir prisonnière..." avoua-t-il. Elle rit légèrement. Ses oreilles blanches pivotèrent d'avant en arrière. Il finit son petit déjeuner et observa les alentours.
-" De toute façon, je comptais repartir du palais... Pour retrouver un ami." dit-il. Elle lui sourit et se leva. 
-" Si vous le souhaitez. Je peux vous accompagner ! J'aimerais découvrir d'autres endroits que cette forêt que je connais par coeur." proposa-t-elle. Il l'observa à nouveau. Son regard peu humain l'observait sans aucune gêne, sans aucune retenue. 
-" Si vous le souhaitez. je ne vous oblige à rien. Si vous voulez revenir dans la forêt vous pouvez ! Je ne vous en voudrais pas !". Elle sourit et termina sa cuisson avant de remplir dans des petites boites en bois. Puis elle le suivit tranquillement. Ils se mirent à marcher, ne sachant pas ce qui les attendraient et qu'une grande amitié naîtra.

L'esprit au neufs viesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant