Chapitre 7

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La forêt était troublée en ce moment. Depuis un moment, les elfes sortaient plus souvent armées. Et l'acteur de tout ce raffut était le souverain de cette forêt ! 
Thranduil regardait par le balcon le moindre geste, les moindres sorties et entrées. Il voulait absolument attraper cette créature qui lui avait mordu la main. Neufs queues... des yeux dorées. Sa soif irrémédiable des choses les plus rares montaient en lui. Sa fièvre de l'avoir le rendait nerveux. Il donna des ordres clairs et précis, mais rien. La renarde semblait parvenir à échapper aux différents pièges qu'il avait demandé de posé ! Cela le faisait rager ! Il se doutait que cette renarde était quelque chose de très rare. Neufs queues... Qui s'allongeaient. Elle s'en servait comme d'une arme redoutable il semblerait ! Agacé par ses pensées, il partit enfourcher son élan et s'enfonça dans la forêt. Il galopa, cherchant au moins une trace, un indice mais rien. Elle sembalit s'être volatilisé. Il eut une pensée vers l'humain. Bard. Si il l'utilisait comme appat viendrait-elle ? Il fit demi-tour et partit du côté du lac. Il vit la silhouette du pêcheur concentré sur sa ligne. 
-" Cela mord-t-il Bard ?" demanda-t-il. L'humain sursauta violemment manquant de tomber dans l'eau. Thranduil le jaugea d'un oeil méprisant. Vraiment les humains pouvaient être stupides ! 
-" Je... Euh je n'en sais rien..." balbutia-t-il. 
-" Venez dans ce cas ! J'ai besoin de vous !" ordonna-t-il. Le brun fronça les sourcils méfiant. 
-" Pourquoi avez-vous besoin de moi ?" 
-" Est-ce que je vous pose autant de questions ?" répliqua le souverain agacé. 
-" C'est que si c'est pour la renarde ne comptez pas sur moi ! Elle n'est plus revenue et je ne l'ai pas vu depuis des jours !" répondit l'humain, l'énervant d'avantage. Il approcha sa monture et se pencha vers lui. 
-" Dans ce cas attirez la." lacha-t-il. Il se redressa. 
-" Et qu'est-ce que j'en fais si j'y arrive ?" demanda Bard en clignant des yeux. 
-" Ramenez là moi au palais ! Vous devez faire cela pour moi. J'ai été trop clément je trouve sur votre sort Seigneur de Dale !" Et il tourna bride vers son palais, satisfait de le forcer à lui obéir encore une fois. 
Plusieurs jours passèrent, sans rien. Il envoya des messagers vers Dale pensant qu'il s'était défiler mais les elfes revinrent disant qu'il n'était pas là.  Thranduil rassuré de voir qu'il lui a obéit, attendit avec plus de patience. Et au bout de deux semaines d'attente, l'humain se présenta avec une cage recouverte d'une couverture. Il la déposa devant lui. 
-" J'ai eu plus de mal que prévu..." avoua-t-il, essuyant un peu de sang séché sur sa joue. Mais Thranduil n'eut aucune pitié pour lui. Il fit un geste pour qu'il retire la couverture. Bard la retira et il eut un regard froid, en voyant la petite boule de poil avec ses neufs queues. Il avait réussit. 
-" Bien. Très bien. Vous pouvez partir Bard. Feren donnez lui les accords !" commanda-t-il, les yeux rivés vers la petite renarde qui regardait avec des yeux écarquillés. Son bras droit s'approcha et lui tendit les accords . Bard quitta rapidement la salle du trône. Thranduil s'avança lentement et se pencha, laissant la petite créature gronder et se recroqueviller encore plus face à son regard. 
-" Petite créature... Tu m'appartiens..." glissa-t-il d'une voix doucereuse. Elle plaqua ses oreilles en arrière et se mit à gronder, haletant. Ses yeux jaunes étaient dilatées par la peur. Il prit la cage et l'emporta chez lui, fermant toutes les issues. Il ouvrit la cage et recula pour l'observer sortir. Elle sortie avec hésitation, fixant autour d'elle son nouveau espace. Puis voyant qu'il était debout face à elle, elle gronda et montra ses crocs, prête à bondir sur lui. Il claqua de la langue, fasciné par ses neufs queues. 
-" Ne compte pas m'attaquer ! je n'ai pas envie de te trancher une de tes jolies queues !" dit-il gardant une voix basse et doucereuse. Derrière, elle sembla comprendre qu'il y avait une menace. Alors elle fila sous un meuble n'en sortant plus. Satisfait, il ordonna qu'on apporte de la nourriture et de l'eau. Il ouvrit la porte qui menait à son jardin privé. Elle fixa le dehors et bondit mais remarqua rapidement qu'elle ne pouvait s'échapper. A part tenter de grimper sur les parois lisse. Le puis de lumière la narguait. Elle fixa dehors et se mit à hurler. Il eut un léger ricanement. 
-" Tu ne t'échappera plus !" dit-il puis il s'installa pour écrire et rédiger des traités. Elle continua d'hurler puis des petits couinements commencèrent. Il n'en tint pas compte et continua de travailler. Il entendit le petit cliquetement de ses griffes et sourit en la voyant passer devant lui pour manger. 
-" mmmh pour une fois que cet idiot d'humain t'a donné un nom plutôt joli. Lys... Oui pas mal !" déclara-t-il s'installant dans le renfoncement de son fauteuil, il croisa une jambe dans une attitude dédaigneuse. Elle lui jeta comme un regard noir, le faisant sourire légèrement. 
-" mmh je te mettrais un joli collier autour du cou... Mais tout d'abord je dois savoir ce que tu es... réellement ! Je connais cette forêt par coeur et je n'ai jamais vu une telle créature que toi ! Je vais demander à ce qu'Elrond vienne ! Il saura peut être !" dit-il décidant d'écrire une lettre à son ami.  Il finit par la signer et la donna à un garde. Il entendit le galop du messager s'éloigner. Il se réinstalla sirotant son vin. Il observait ses mouvements mais rien de surprenant ne paraissait. Pourtant ses neufs queues l'intriguait. Elle repartit vers le jardin et s'amusa à bondir sur des papillons. Il décida de prendre un bain pour se détendre et laissa la porte de la salle de bain entre-ouverte pour la surveillée. Il se glissa dans l'eau chaude et soupira. Il ferma un instant les yeux se laissant aller vers un repos court. 
Ce qui le réveilla fût le bruit d'un verre qui tinta contre le sol. Il se redressa et se sécha les cheveux avant de sortir du bain et enfiler un pantalon et une chemise propre. Il sortit et se figea en voyant que tous ses documents étaient par terre mais surtout sa coupe de vin était renversés, les traités trempaient dans son vin. La fureur monta en lui. Il chercha la fautive mais ne la trouva pas. Il serra les dents quand elle apparaitrait, il allait lui faire payer pour ça ! Il ramassa et heureusement pût en sauver quelques uns. Le reste il dû recopier et ranger dans un tiroir. Puis quand il voulut prendre la carafe, il remarqua qu'elle était vide ! Il fronça les sourcils. Il se souvenait qu'elle était pleine il y a au moins deux heures. Il espéra qu'elle n'est pas tentée de boire l'alcool !  Il s'assit et attendit qu'elle sorte de sa cachette.

L'esprit au neufs viesWhere stories live. Discover now