PARTIE 47 - La souffrance de Tyra

Depuis le début
                                    

Ils l'habituaient définitivement à d'étranges choses.

« Je pensais profiter qu'il n'y ait personne pour me laver, mais il semblerait que vous ayez-eu la même idée. » soupira Tyra, déçue, en s'asseyant sur le bord.

Elle fixa Ayel et lui sourit : « Enchanté, je suis Tyra ! Tu es Ayel n'est-ce-pas ? »

Tandis que David s'enfonçait dans l'eau, ne voulant pas qu'elle n'ait vue plus longtemps sur certaines parties de son corps, Ayel ne bougea pas et lui lança un regard interrogateur :

« Nous nous connaissons ?
- Indirectement. David m'a beaucoup parlé de toi, tu es son amant et un ébéniste de talent.
- Je ne lui ai rien dit ! » grinça David, gêné.

David oubliait facilement qu'il avait répondu à certaines questions de la jeune femme lorsqu'ils rentraient quelques heures plus tôt.

Elle l'ignora et ajouta :

« Et sinon, je suis sa nouvelle amie préférée. »

Ayel  et Tyra discutèrent quelques minutes au bord de l'eau, faisant plus  ample connaissance, tandis que David en sortait discrètement

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Ayel et Tyra discutèrent quelques minutes au bord de l'eau, faisant plus ample connaissance, tandis que David en sortait discrètement.

Il tenta d'essorer ses cheveux et sentant les nœuds sous ses doigts, il maugréa : « Je vais encore passer des heures à les démêler... »

Finalement, Ayel le rejoignit, souriant et heureux d'avoir rencontré une nouvelle personne. Il était satisfait que David se fasse des amies plutôt que des amis. La petite pointe de jalousie dans son cœur en était adoucie.

Après avoir enfilé leurs bas et mis une cape sur leurs épaules, ils quittèrent ce lieu, laissant la place à Tyra pour se baigner tranquillement.

Alors qu'ils s'approchaient du village, Ayel lança :

« Tyra a l'air d'être une fille bien. »

David fronça les sourcils et fit la moue, attendant la suite. Il sentait la raillerie de Ayel venir, aussi grosse que lui.

« Mais je ne lui donne guère plus d'une semaine avant de ne plus supporter ton sale caractère.
- Il est très bien mon caractère. » grogna t-il en croisant les bras.

Certes, il était un peu rustre, grognon, grincheux, râleur, colérique et rarement satisfait, mais ce n'était que quelques infimes défauts parmi sa myriade de qualités.

N'est ce pas ?

N'est ce pas ?

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HISTOIRE ILLUSTRÉE - David & ÖtaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant