Chapitre X

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Salam alaykoum, désolé de cette longue absence. Ça me fait plaisir que vous êtes plus a lire la chronique. Bon ramadan a tout le monde !

Après des heures de route, on arrive au petit matin, le quartier est vide.

Ayman: on va chez mon père, j'suis fatigué demain je te ramène chez toi.

Je lui réponds pas. Franchement je vais rentrer toute seule j'ai pas besoin de lui pour rentrer chez moi.

On arrive là bas je me pose sur le canapé et je reste sur mon téléphone. J'arrive pas a dormir, c'est impossible pour moi de fermer les yeux sans penser a ce qui s'est passé. Ayman sort de la douche me regarde.

Ayman: comme ça t'es une princesse la bas ? Tu vas être la reine de qui ?

Moi: hein ? De quoi tu me parles ?

Ayman*rire nerveu*: je sors de prison ça veut pas dire que je suis devenue con ! Tu crois c'est parce que t'es partie à Marseille que tu vas pouvoir faire ce que tu veux v

Moi: bon aller soul moi pas. T'a toujours pas compris, reste avec ta cousine la folle et soulez moi pas.

Ayman: Syria au moins elle fait pas la belle à Marseille.

Moi: dak

Je sais pas ce qu'il cherche, mais j'y réponds pas et il est surpris il s'attendait à ce que je l'embrouille mais vraiment c'est pas le moment.

Ayman: il s'est passé quoi ? Tu cache un truc.

Moi: j'fesais un peu trop ma belle j'ai pas vue que y'avais une voiture.

Il est parti dans sa chambre sans un mot. Vers 9 heures j'ai toujours pas dormis, Ayman est parti au travail et mon oncle aussi, après m'avoir posé des centaines de questions. Il reste juste la femme à mon oncle (remarié si vous aviez pas compris).

Elle me fait un petit déjeuner et puis je prend mes affaires pour rentrer. J'en ai pour 20 min et franchement le fait que je ne sois plus sous morphine je n'arrive pas trop a m'y faire. Les douleurs sont là, j'ai la tête qui tourne, des bouffées de chaleurs mais bon je tiens bon.

Je finis enfin par arriver à mon quartier. Je monte et je trouve ma mère entrain de faire le ménage. Elle me saute dans les bras, sauf que moi j'ai plus de force et je m'écroule par terre. Elle se met à paniquer comme à son habitude, à courir partout, alors que je suis juste assise par terre. Je me relève et je vais dans mon lit et je m'affale avant de direct m'endormir.

A vrai dire ce n'est pas bon que je m'endorme comme ça, le médecin n'avait pas pu déterminer si j'ai une une commotion a la tête. Ce qui fait que je peux avoir envie de dormir mais ce n'est pas de la fatigue mais un malaise. Du coup ma mère stresser comme elle est, elle me réveille toute les heures. Je dois aussi prendre mes médicaments.

Le soir je me réveille, je me douche, prit et je rejoins tout le monde dans le salon. J'embrasse mes parents et mon petit frère Kais. Pour Syria c'est un bonjour de loin. Je m'assois à table et on prend le dîner.

Mon père me pose plein de questions sur ma formation, le quartier, Marseille, mes amis...

Je suis contente d'en parler parce que malgré tout j'aime trop ma nouvelle vie.

Ma mère : mais Nesrine comment t'a fait pour faire ça ! Ta pas fait attention !?

Mon père : et après tu veux acheter une voiture la bas alors que même à pied tu fais pas attention !

Moi qui était entrain de sourire je l'ai une fois de plus perdu à cause de cette histoire.
J'essaie d'inventer un peu une histoire, je finis de manger et puis je débarrasse mon assiette vu qu'eux non pas encore finis.

La Voilée et Le Voyou 2.0Where stories live. Discover now