CHAPITRE 46💞🌺

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-Mais merde bon sang, m'énervai-je en me levant de ma chaise, tout le monde me pointe du doigt mais merde elle a tué mon enfant et vous avez bien entendu Ousseynou elle a pris des putains de substances pour se débarrasser de notre enfant et vous me blâmez mais laissez moi tranquille, si vous étiez à ma place vous auriez réagi pareille mais vous ne pouvez pas puisque ce n'est pas votre femme qui a personnellement votre enfant qui n'avait rien demandé. Tu fermeras la porte après toi.

Je sors de la maison sans lui laisser le temps de me répondre, ils me foutent tous en rogne à ne même pas essayer de comprendre ce que je ressens mais merde à la fin.

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PDV SALLY

-Hey, meuf ça te dit qu'on sorte prendre l'air un peu?

-Hein? Ndeya il est 22h42, genre 23h moins, qu'est-ce que tu veux foutre dehors à cette heure ci, et franchement je suis archi pas d'humeur à me trimballer dehors, je suis claquée j'ai l'impression de peser des kilos.

-D'acccccoooooooooooooorrrddd, de base j'avais juste besoin d'une réponse simple, c'est à dire "oui" ou "non", mais bon bref je m'en fou monte te préparer j'appelle les autres.

-Pourquoi tu me demandais donc, si mon avis n'a pas l'air de compter

-Pour la forme, dit-elle avec un gros sourire de débile

Je lui réponds plus et monte me changer, quand je descends elle me dit que Bachir vient nous chercher (Ah oui, parce qu'ils ont finalement décidé de reprendre leurs activités)

-Mais on sort juste se promener pourquoi faire rappliquer toute la meute aussi?

-Tu sais bien comment il est Bachir, toujours à vouloir contrôler nos sorties mais bon tant que c'est lui qui paiera tout ce qu'on voudra ça me va, allez go il arrive avec Amina on se rejoint à l'angle du quartier, il a du mal à renter ya des voitures garées.

Quelques minutes plus tard - mini parc

On discutait depuis quelques minutes, c'était cool de passer du temps avec eux, j'arrive à oublier mes soucis

-Tu comptes faire quoi maintenant? me demande Bachir

Je le regarde me demandant si c'est à moi qu'il parle

-Khouli, je te parle à toi kay

-Mais calmos bro, et qu'est-ce que je compte faire à propos de quoi?

-Ne me dis pas que tu vas rester indéfiniment dans cette maison à te morfondre.

-Déjà, je ne me morfonds pas et pour votre infos je reprends le travail dans deux semaines

-Mais pourquoi tu m'as rien dit? s'étonna Ndeye Ami

-Rien, juste pas envie

PDV NDEYE AMI

Ah Cheikhna, je te jure que tu vas me le payer. Elle est devenue tellement froide, elle est juste l'ombre d'elle-même. Elle croit que je l'entends pas pleuré la nuit. Je sais bien qu'elle déteste se sentir fragile et je ne veux plus qu'elle revienne ce qu'elle était après la mort d'Ama. Et je suis vraiment en colère contre ses parents, si on peut même les appeler comme ça, comment peut-on abandonner son enfant dans ce genre de situation alors que c'est de leur faute si elle est comme, c'est eux qui l'ont forcé ce mariage. Je me sens coupable puisque je l'ai convaincu à se marier aussi.

-Arrête de me regarder comme ça, c'est pas de ta faute si j'ai une vie de merde, dit-elle, de plus on est sortie se changer les idées pas pour pleurnicher donc maintenant bougez-vous on va en boîte.

Le fils de l'Imam-Âmes briséesUnde poveștirile trăiesc. Descoperă acum