- Par où commencer...

- C'était toi, depuis le début ! Pourquoi ?!

- Si tu continues à crier, et si tu réveilles le quartier avec ta voix de pédale, je te jure que je tue ton putain de copain maintenant.

Sur ses mots, la tête d'Alex se leva, et je vis son regard. Un regard remplie de haine. Mes larmes roulaient le long de mes joues, et je n'arrivais presque plus à le distinguer. Il me fit un petit mouvement de la tête, me faisant comprendre que je devais faire ce qu'il me demandait. Me taire. Il était armé, je ne l'étais pas. Il avait le contrôle sur nous, je ne l'avais pas encore sur lui.

- Bien. Qu'est-ce que tu veux savoir, Max ?

- Pourquoi tu as tué Maddy et Tom ? Pourquoi tu essayes de nous tuer ?

- Bon sang, mais tu es bouché ! Tu es sûr que ton copain te prend seulement par l'arrière ? J'ai dit que je viendrai sur ce sujet un peu plus tard !

- C'était toi, le soir où je me suis fait agresser ?

- Voilà une bonne question ! Quand tu veux, tu peux. Oui, c'était moi. Et j'aurais dû te tuer ce soir-là, pour éviter de me casser à l'autre bout du pays.

- Donc cette histoire avec ce sdf était...

- Totalement fausse. Si tu veux, quand je suis sorti de chez-toi, j'ai pris quelques affaires dans ta chambre. Sur mon chemin, j'ai vu un sdf totalement bourré. Il ne m'a même pas remarqué. Alors, j'ai déposé tes affaires près de lui. C'était tout bénéfique pour moi !

Je le savais, mais personne ne me croyait. Cette histoire avec ce sdf ne tenait pas du tout debout. Et maintenant, tout devenait clair dans ma tête. La voiture, la BMW. Il avait beaucoup d'argent, il m'en avait déjà parlé auparavant. Il avait eu besoin d'une voiture pour éviter de prendre celle de tous les jours, sinon, il aurait été démasqué plus vite que prévu. Alex devait lui dire où nous allions lors de nos rendez-vous, étant donné qu'ils étaient supposés être meilleurs amis. C'était la raison pour laquelle il était là, le jour où nous étions allés au lac, avec Alex. Le soir dans l'hôpital abandonné. Il savait absolument tout de moi. Mais une question me restait en tête. Monsieur Ariston.

- Monsieur Ariston ? C'était un de tes complices ?

- Absolument pas ! Pour te la faire courte, avant d'arriver chez toi quand nous avons tous dormis ici, je lui ai rendu visite. Il ne fallait pas croire à un meurtre, sinon, le cercle se serait réduit. Alors, je me suis introduit chez lui, et quand il a descendu ses escaliers, je l'ai poussé. Un suicide comme un autre ! J'ai rédigé la lettre par la suite, et ça m'a pris un temps fou pour imiter son écriture. Mais tu sais ce qu'on dit des psychopathes ? Ils ont un sixième sens.

Monsieur Ariston n'avait rien à faire là-dedans. Une autre victime qui était passée sous les mains de ce malade mental.

- Ce cher monsieur Ariston était le suspect idéal ! Pour te dire vrai, il avait vraiment enseigné dans une autre école des États-Unis, et avait vraiment eu une certaine admiration pour cette jeune Courtney. Alors, quand j'ai rédigé la lettre, j'ai fait passer Maddy par Courtney. Pour l'histoire de Tom, et de ta copine, c'est un autre sujet.

Il nous avait embobinés depuis le début. Il avait joué avec nous, pour son plus grand plaisir. Alors qu'il continuait à parler, je vis Andy levé la tête à son tour. Il sortait lui aussi de son coma. Quand il regarda où il était, et quand il vit qu'il était attaché, il commençait à s'agiter, à crier dans sa serviette. John se leva, et lui donna un coup de crosse en pleine tête. Sa tête plongea en arrière, et il arrêta de se débattre.

911 : Mon ange gardien [BXB].Where stories live. Discover now