[ 121 ] - La malédiction de l'Orphelinat.

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Louise était sur le chemin de l'Orphelinat Bradford, dans la ville de Amite en Louisiane. Ses parents ne supportant plus son comportement rebelle, ne trouvèrent pas d'autre solution. Durant le trajet, les regards foudroyant se faisaient entre le père et la fille, qui se les transmettait à travers le rétroviseur intérieur.

Monsieur Ford emprunta une route terreuse, bordé d'arbre. Au fond de celle-ci, se trouvait une immense bâtisse datant du siècle dernier. L'homme gara le véhicule devant les marches permettant d'accéder à la porte d'entrer. Le moteur du véhicule n'était pas encore coupé, que Louise quitta le véhicule. Elle ouvrit le coffre, sortit sa valise, puis partit en direction des marches.


      — Louise, tu penses que le coffre va se refermer tout seul ? demanda son père.


La jeune fille n'avait aucune envie de répondre à son père, elle ignora ce qui venait de lui dire sans même prendre la peine de se retourner, puis continua à gravir les escaliers. Elle n'était pas encore en haut, que la porte s'ouvrit dans un grincement effrayant. Une femme ou de manière plus correcte, une sœur se présenta à elle. Elle attendit patiemment que la jeune fille, finisse de monter, pour se présenter à elle :


      — Bonjour Louise, je suis sœur Elisabeth. Je serais ta tutrice tout au long de ta présence ici, tu peux me demander tout ce que tu veux, si tu respectes le règlement, annonça la femme.

      — Bonjour ma sœur, fit Louise d'une manière très polie. Puis-je entrer et vous attendre à l'intérieur ? demanda-t-elle.


Surprise, la sœur lui demanda pourquoi. Louise lui fit comprendre qu'elle ne voulait pas dire au revoir à son père et qu'elle préférait partir dès maintenant. Afin d'installer une relation de confiance, la sœur Elisabeth accepta et la fit rentrer. Elle alla ensuite se présenter à monsieur Ford, qui leva les yeux au ciel quand il apprit la demande de sa fille. Il fit donc demi-tour et repartit en direction de son véhicule pour quitter les lieux.

La tutrice de Louise entra à son tour dans la maison, puis guida la petite dans sa chambre. Elle lui énuméra une à une les règles de cette maison :


      — Les douches se font entre six heures et huit heures du matin, au-delà de ce temps, la douche ne se fera qu'à partir de dix-huit heures. Les heures de repas sont indiquées dans vos chambres, si elles ne sont pas respectées vous ne mangerez pas, annonça-t-elle. L'école se fait dans le bâtiment qui se trouve à l'autre bout de la cours, votre moyenne ne doit pas être en dessous de quinze sur vingt ou vous serez puni. À vingt et une heure, toutes les lumières doivent être éteinte. Votre chambre doit être impeccable, vous y ferez le ménage avec votre colocataire tous les samedis matin.

      — D'accord, répondit simplement la jeune fille.

      — Les punitions varies selon la gravité de votre acte, ajouta la femme en s'arrêtant devant une porte. Voici votre chambre, je vous laisse faire connaissance avec Miranda avec qui vous partagerez la pièce. Le déjeuné sera servi dans une heure, nous vous attendrons en bas.


La femme frappa à la porte, puis elle partit sans dire le moindre mot. Louise suivait du regard la femme qui semblait bien plus sévère qu'à l'accueil, mais peu importe. La porte s'ouvrit et une petite tête fit irruption, il s'agissait de Miranda. La jeune fille semblait méfiante, son visage avait l'air terrorisé, ce qui surprit Louise qui la salua :

Les Psychopathes Font Leur Show. ( à corriger )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant