[ 32 ] - L'invocation du mal

1.9K 227 16
                                    

  [ 2/3 ]

Alerté par les cris de Sonny, les deux se trouvant au rez-de-chaussée partirent en courant vers les escaliers. Sonny qui ne voulait pas rester une minute de plus dans ce lieu terrifiant détalait à une vitesse folle dans les marches. Quand il arriva en bas, Anthony attrapa son ami afin de comprendre.


- Sonny, dit-il en le secouant.


Le jeune homme qui était métis de base était devenu blanc comme un linge. Ses yeux humides et terrifiés inquiétaient son ami, qui cherchait à savoir, mais Sonny ne lui répondait pas. La jeune femme qui était terrorisée depuis que Stéphanie fut emmenée, se remit à pleurer.


- Non, Ambre ne pleure pas s'il te plaît, intervint Anthony dépassé par les événements.
- Mais comment peux-tu être aussi calme avec tout ça ? Tu ne vois pas qu'on va tous mourir, s'écria-t-elle.


Le jeune homme essayait de la rassurer au mieux, mais il n'y avait rien à faire. Il ne savait pas quoi faire, entre un qui avait perdu la boule et l'autre qui la perdait petit à petit, il ne pouvait pas s'en sortir. Il annonça à ses amis, qu'il allait chercher Kévin et Emilie qui était au sous-sol et qu'il revenait rapidement.

Sonny ne réagissait toujours pas, mais Ambre accepta. La jeune femme s'installa sans dire le moindre mot sur la première marche de l'escalier et Sonny fit de même. Le jeune homme ne disait rien, choqué par ce qu'il venait de voir, mais soudain son visage changea.

Son regard vide et triste devint fort, sombre et méchant. Son visage resta pâle, mais un petit sourire un coin et inquiétant s'installa. Il se leva d'une traite sans dire le moindre mot et avança doucement, sous le regard d'Ambre qui ne comprenait plus rien.


- Sonny que fais-tu ? Reviens ici !


Ne le voyant plus, la jeune femme se leva pour le rejoindre dans la pièce où il venait de partir. Quand elle arriva à l'intérieur, son ami n'était pas là. Elle crut devenir folle, elle avait vu Sonny entrée dans cette pièce, où était-il ? 


- Sonny ? 


Elle regardait partout autour d'elle, mais la cuisine était vide, ou du moins, c'est ce qu'elle pensait. Installé au plafond tel, un animal, Sonny l'observait le regard noir, remplit de haine. Il descendit et se positionna sans faire le moindre bruit derrière la jeune femme, qui tremblait de peur. Avec force, il positionna une main sur sa bouche, afin qu'elle ne fasse pas le moindre bruit.

À l'aide d'un couteau, qu'il avait eut d'une façon inconnue. Il éventra la jeune femme en partant de son estomac et descendant jusqu'à son bas-ventre. La douleur était telle que les yeux de la jeune femme étaient ronds, ronds de surprise et de douleur, laissant s'échapper de nombreuses larmes. Les organes au sol, le cœur inactif, Sonny laissa tomber le corps de la jeune femme au sol.

La chose qui avait pris possession du corps de Sonny s'agita à l'intérieur, cela donnait l'impression que le jeune homme convulsait. L'esprit s'agitait de plus en plus, jusqu'à l'explosion. Le corps ne supportant plus l'agitation intérieure céda, la chair du jeune homme recouvrait les murs de la pièce. Le sang tombait comme la pluie, tâchant de rouges sols et plafond.

 Anthony qui se doutait de rien, avançait doucement dans la maison. Il descendait les marches menant au sous-sol doucement, l'endroit était tellement sombre, qu'il ne voyait presque rien. Il prit son téléphone portable et alluma le flash, afin d'éclairer.

Une forte odeur de moisi envahissait ses narines, mais elle était mélangée à autre chose. Le jeune homme ne savait pas ce que c'était, mais cela lui donnait la nausée. N'étant pas du tout rassuré, il tenta d'appeler ses amis.


- Kévin ? Emilie ? hurla-t-il.


Aucune réponse ne se fit entendre, juste des coups, comme si quelqu'un frappait contre une porte. Dans sa tête, deux options se battaient entre elles : la première lui disait de se barrer en courant, puis la seconde, lui disait d'aller voir tout en étant prudent.

Il prit la deuxième option et descendit, pour la première fois de sa vie, il était angoissé au point d'en devenir parano. Il avait l'impression d'avoir des yeux l'observant de l'ombre, lui voulant du mal et se moquant de lui, car il fonçait droit vers la mort. Il essaya de se ressaisir, mais il n'y avait rien à faire.

Quand il arriva au niveau de la porte, les coups se faisaient toujours. Il prit un petit tuyau en fer qui se tenait à côté de celle-ci, puis il mit la main sur la clenche. Il compta jusqu'à trois dans sa tête et ouvrit la porte d'un coup, puis attrapa la barre de fer, prêt a frapper.

Il découvrait avec effroi le corps d'Emilie qui s'effondra à ses pieds, la jeune femme n'était pas morte, mais elle avait l'air incroyablement faible. Il lâcha la barre de fer, pour l'aider à se relever. Il entendait comme un pleur étouffé, mais elle ne disait rien.


- Pourquoi tu ne m'as pas dit que c'était toi ? J'aurais pu te fendre le crâne avec la barre, dit-il.


Mais la jeune femme ne lui répondit pas. Ne comprenant pas, il pointa le flash de son téléphone vers elle. Il fut tellement surpris, qu'il en tomba à la renversa. Son regard restait figé sur le visage de la jeune femme, qui avait la bouche cousue ainsi que les yeux.

C'était pour ça qu'elle ne lui disait rien, la pauvre ne pouvait plus rien voir ni rien dire. Elle tendit les bras, à la recherche d'Anthony ou peut-être autre chose. Le jeune homme se releva et la prit dans ses bras, afin de la rassurer.


- Fais simplement des mouvements pour me répondre, c'est Kévin qui t'a fait ça ? demanda-t-il.


La jeune femme haussa les épaules, elle ne savait pas. Cela ne l'aidait pas vraiment, il voulut ensuite savoir si elle savait où était Kévin et elle lui répondit que non. Le jeune homme voulut remonter à l'étage avec Emilie, mais des cris provenant d'une pièce non loin d'eux se firent entendre.

Il aida Emilie à s'installer au sol et essaya de la rassurer du mieux qu'il le pouvait. Il lui promit de revenir très vite, mais aurait-il le temps ?   

A SUIVRE...

***

Ayant eut du retard pour publier à cause de mon pc et autre soucis de temps, je mettrais la dernière partie soit en rentrant du travail ce soir ou avant d'y aller. x).

Qu'en pensez vous ? 

Un petit vote fait toujours plaisir :)

Les Psychopathes Font Leur Show. ( à corriger )Where stories live. Discover now