[ 101 ] - Les psychopathes font leur show 2

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La nuit venait tout juste de tomber sur le village où se trouvait le manoir des horreurs. Un manoir en réalité bien réputé, par les actes sordides et immoraux exécutés par l'ancien propriétaire. Après l'assassinat du boucher de la campagne, de nombreuses rumeurs disaient que son âme hantait le manoir du village. Une rumeur qui se retrouvait au fur et à mesure du temps amplifiée, ce qui fut la cause de nombreux déménagement.

Malheureusement, personne ne savait vraiment ce qui se tramait dans ce manoir. Et tous ceux qui ont mis les pieds à l'intérieur, n'en sont jamais ressortit. À l'intérieur de celui-ci, le petit groupe s'était reformé dans le hall d'entrée. Malheureusement, les deux hommes qui s'étaient mit à l'écart dès le départ, n'étaient plus présent.


— Bon, quelqu'un vient avec moi pour aller chercher ces deux abrutis ? annonça Tom.

— Vous pensez que c'est une bonne chose ? On ne voit plus rien maintenant que la nuit est tombée, c'est peut-être dangereux, répliqua Klarys.

— Restez ici, si vous le voulez, moi je vais les chercher.


Il n'attendit aucune réponse de leur part et repartit directement à l'étage. Pour lui, les deux hommes ne pouvaient que se trouver à l'un des étages. Il montait les escaliers d'un pas déterminé, il avait décidé de commencer par le dernier étage, puis il redescendrait progressivement.

Les craquements répétitifs du vieux bois étaient perturbant. Tom avait souvent le sentiment que quelqu'un le suivait, mais dès qu'il se retournait, il ne voyait rien. Il avait également le sentiment d'être observé, ce qui lui déclenchait des sueurs froides. Il avait l'impression de devenir fou, d'entendre des bruits qui n'existaient pas. Il sentait son rythme cardiaque prendre un rythme irrégulier, des tremblements devenaient de plus en plus fort, le paralysant parfois pour avancer.

Soudain, il eut le sentiment de sentir une odeur d'essence, ce qui le perturba. Il regarda derrière lui, mais il ne vit rien, mais quand il se retourna, un homme de forte corpulence se tenait juste devant lui. Un tablier souillé par la crasse et le sang, une chemise rouge incroyablement sale. Un masque de chair, pourri et effrayant, ainsi qu'une tronçonneuse imposante dans les mains. Les yeux ronds, il observait l'objet, ainsi que l'homme tout en reculant, impressionné par cette carrure. L'homme ne disait rien, il le regardait avec des yeux pétillants. Il avançait au fur et à mesure que Tom reculait, puis tira sur le cordon pour actionner le moteur de son engin.

Le bruit de la tronçonneuse raisonna dans le manoir, alerta le groupe de jeune qui se trouvait au rez-de-chaussée. Instinctivement, le regard de chacun se leva au plafond, car tous savaient que le bruit venait d'un des étages. La panique les gagna les uns après les autres, les figeant presque littéralement sur place. Des cris d'horreur se firent entendre soudainement, déstabilisant le groupe de quatre. Luna qui était comme traumatisée par ce qu'elle entendait, se plaqua contre un mur. Elle laissa glisser son corps le long de celui-ci, jusqu'à ce que ses fesses touchent le sol, à ce moment, elle se recroquevilla sur elle-même en pleurant.


— Qu'est-ce qui se passe ? demanda Marion, qui essayait de garder son calme.

— J'en ai aucune idée, mais cela m'inquiète... Il faut qu'on aille voir !


Au moment où il s'apprêtait à partir, Klarys retient Lloyd par le bras et essaya de l'empêcher. Pour elle, c'était bien trop dangereux de s'aventurer à l'étage en vue des bruits, qui venait perturber le calme habituel de la maison. Malheureusement, le temps que Klarys essaya de stopper le jeune homme, tout s'arrêta. Des bruits de pas se firent entendre, une porte claqua, puis plus rien, juste le bruit des respirations paniquées du groupe tout entier.

Le calme ayant repris place, Lloyd partit en courant suivit de près par Klarys et Marion.Aucun d'eux, n'avait réalisé que Luna était, elle restée seule en bas, toujours collée contre un mur. Ils grimpaient les escaliers quatre à quatre, afin de rejoindre l'étage le plus rapidement possible. Ils arrivèrent au premier et cherchèrent dans toutes les pièces, en appelant Tom. Malheureusement, aucune réponse ne vint tinter leurs oreilles, ce qui les affola doublement durant leur course.

Alors que Marion ouvrait une porte, elle tomba sur l'un des garçons que Tom recherchait. Le garçon était assis sur une chaise, ne réagissant même pas à l'ouverture de la porte qui avait grincé. Marion l'interpella, une fois, puis deux, mais il ne lui répondit pas. La jeune femme appela ses deux compagnons afin qu'ils la rejoignent, elle n'osait pas rentrer toute seule dans cette pièce sombre. En arrivant à la hauteur de la jeune femme, Lloyd prit les devants, plus courageux que jamais, il entra dans la pièce et fonça en direction de l'homme. Il déposa une main sur son épaule, mais au moment où il le secoua, sa tête s'écroula, déclenchant une fontaine de sang, s'échappant de son corps.

Un rire moqueur et à la fois diabolique se fit entendre. Sa main sortit de l'ombre, la lune refléta sur les lames tranchantes, qu'il avait sur son gant en cuir. Actionnant ses doigts, il jouait avec, tout en s'avançant laissant apparaître son visage horriblement brûlé. Un sourire tendu jusqu'aux oreilles, laissant visible, son horrible dentition noircie et dégoûtante.


— Qu'est-ce que c'est que... commença Marion d'une voix tremblante.


Friande de film d'horreur, la jeune femme connaissait plus que bien ce personnage emblématique. Freddie Krueger se tenait devant elle, aussi terrifiant que dans ses films, le même regard perçant et sombre. Ce n'était pas possible, elle faisait un cauchemar, elle avait regardé trop de films et cela la travaillait plus qu'elle ne le pensait. Cet homme ne pouvait pas exister, ce n'était qu'un personnage fictif, elle était en train de délirer. Malheureusement, l'homme l'effrayait bien trop pour qu'elle ne trouve la force de venir l'affronter. Elle attrapa le bras de Lloyd et de Klarys, puis les obligea à courir.

Freddy qui avait eut sa victime, se fichait pas mal d'eux, il les laissa partir tranquillement, en sachant très bien que quelqu'un d'autre les attendait, quelque part. Son rire diabolique raisonnait dans tout le manoir, comme si des enceintes avaient été entreposées un peu partout. Ils grimpèrent paniqués à l'étage supérieur, le cœur battant à tout rompre dans leur poitrine. Ils arrivèrent dans un couloir, dominé par l'obscurité. En tête de course, sans aucune visibilité, Marion glissa sur le sol et tomba sur le dos. Son crâne claqua fortement contre le sol, ce qui l'empêcha de se relever, à moitié assommé. Klarys avait glissé, mais Lloyd qui était à côté avait eut le temps de la rattraper, avant qu'elle ne s'étale à son tour. Ils avancèrent doucement, jusqu'à la jeune femme, qui était encore allongée au sol.


— Klarys, tu peux ouvrir une porte, afin de voir dans quoi on a mis les pied, demanda-t-il. J'en ai partout, c'est chaud, ça pue, c'est quoi ?


La jeune femme ouvrit une porte, mais malheureusement, les lueurs de la lune n'était pas assez forte pour réellement y voir quelque chose. Elle fouilla dans la pièce qui contenait des meubles, ainsi qu'un bureau. Elle retourna les tiroirs les uns après les autres, à la recherche de quelque chose pouvant les éclairer et par chance, elle tomba sur une boite d'allumette.


— Putain, je vais pas aller loin avec ça, bougonna-t-elle.


Elle revint par la suite dans le couloir et sortit une allumette. Elle prit une bonne inspiration, puis gratta le morceau de bois contre la boite. En l'espace d'une seconde à peine, une faible lueur éclaira la pièce. Quand ils découvrirent ce qui se trouvait au sol et l'état du couloir, un hurlement horrible s'échappa de leur corps.

***

Voici la seconde partie de l'histoire bonus et unique de ce recueil. Elle est bien plus mouvementée que la première :p

Les Psychopathes Font Leur Show. ( à corriger )Where stories live. Discover now