[ 108 ] - Condamné.

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Le sentiment de tomber dans un trou sans fond, puis je me réveillai en sursaut. Le souffle paniqué, de cette sensation qui semblait être réelle durant mon sommeil. Je dirigeai mon regard vers mon radio-réveil, il était trois heures et demi du matin. Cette chute irréelle venait de me casser une nuit de sommeil, que je n'arriverai pas à rattraper de suite.

N'aimant pas tourner en rond dans mon lit en cherchant un sommeil, qui ne reviendra pas de si tôt. Je décidai donc de me lever, afin d'aller dans un premier temps boire un verre d'eau. Quand je fus hors de mon lit, l'air frais qui était dans ma maison me perturba. Je pris un gilet pour couvrir mes épaules dénudées avant de quitter la pièce.

Je descendis les escaliers afin de rejoindre la cuisine, mais sur ma route, quelque chose me fit dévier. Je ne sais pour quelle raison, je ne sais comment, j'avais un sentiment étrange. Je me dirigeai vers la porte d'entrée, que j'ouvris machinalement comme si j'étais en pleine journée, puis j'avançai dans mon allée, laissant la porte grande ouverte derrière moi. J'observai ma rue, qui n'était pas comme d'habitude. Le vent était glacial, me figeant sur place. La nuit était sombre et un brouillard épais s'étendait devant moi.  La lumière des lampadaires ne permettait pas de voir à plus d'un mètre, tellement la brume blanche était imposante.

Il y avait quelque chose de différent, cette nuit était plus qu'étrange. Pas de chouette, ni même de hibou s'exprimant dans la nuit, pas de chat, ni même de chien aboyant sur leur passage. L'endroit semblait vide de monde, comme si tout le monde avait prit la fuite sans que je m'en rende compte. 

Alors que la trouille avait pris le contrôle de mon esprit, une angoisse me prit, quand je me rendis compte, que mon cerveau ne commandait plus mon corps. Malgré mon envie de rentrer et de m'enfermer à double tour, afin de ne me protéger de tous les scénarios qui défilaient dans ma tête, mes jambes, elles avancèrent.

D'un pas lent, mais certains, je m'enfonçai dans le brouillard, me retrouvant en plein milieu de la route. Mes jambes se bloquèrent une fois de plus, je me retrouvai dans l'impossibilité de bouger. Telle une folle, j'étais là, attendant au beau milieu d'une route, dans un brouillard épais et dangereux. 

Une vague de peur intense traversait mon corps, au point que des larmes se mirent a couler sur mon visage, sans que je ne trouve le moyen de les contrôler. Le silence qui régnait autrefois n'était plus, une multitude de rire sadique et amusé se faisaient entendre. Des grognements venaient de partout autour de moi, des bruits de klaxon raisonnaient dans mes oreilles.

Soudainement, à travers la brume, commençait à se dessiner une silhouette imposante, s'avançant doucement vers moi. Je fermai les yeux, me répétant sans cesse que tout cela n'était qu'un mauvais rêve. Malheureusement, au moment même où je les ouvrai, son visage était face au mien.

Il portait un masque en tissu, ou en cuir, je ne sais plus réellement. Celui-ci ressemblait à un smiley, souriant de joie, ce qui le rendait effrayant. Il frappa dans ses mains et mon visage se figea à son tour. Comme paralysé, il se bloqua sur ma dernière expression; la peur. Une expression qu'il me condamna à avoir jusqu'à la fin de mes jours, que je passerai à ses côtés.

Cobaye d'une expérience d'un fou de l'expérimentation chirurgicale, j'étais passé sur le billard. Tel un bouché, sans anesthésie, il avait ouvert différentes parties de mon visage. Puis, il avait exercé un travail sur mes muscles, les rendant morts pour certain, afin de me laisser avec cette expression horrifiée. 

Chaque vendredi 13, une nouvelle personne venait me rejoindre dans ce manoir éloigné de tout. Tout le monde avait une expression différente sur son visage, certaines en était très difficile à regarder. Beaucoup ne survivaient pas à son expérience et mouraient de douleur. Douleur que j'avais oubliée, malgré l'infection qui commençait à ravager mon épiderme. J'avais perdu un oeil depuis plus d'une semaine et certaine de mes dents étaient tombées.

Condamnée, je mourrais à petit feu dans cet endroit insalubre, revivant chaque jour, cette nuit qui me fut fatale.  


*** 

Coucou tout le monde, et oui j'ai enfin trouvé un peu de temps pour vous faire une histoire, qui ne casse pas des briques je trouve m'enfin, à vous de me dire.

J'avais besoin de décrocher un peu de mes cours, donc je pense que j'écrirai tous les dimanches pour justement me décrocher de ma biologie avec justement la totalité des muscles du visage et du cou, ma cosmétologie et toutes les lois du code de la santé publique que je dois apprendre par coeur ^^

Pourquoi cette histoire ? J'en sais rien avant d'écrire j'avais en tête une nuit brumeuse, autant vous dire que c'était très limité. Donc j'y suis allé  au feeling mouhaha.

Des informations ? Je pense ouvrir un Rantbook qui serait peut être sous forme de journal intime, mais pas dans l'information personnelle, se serait vraiment dans l'avancement / l'aboutissement d'un rêve d'enfant. J'ai récupéré mon latex, ainsi que mon faux sang, j'attend ma cire à cicatrice, mon silicone ainsi que mes fards à alcool. je vous présenterai certainement des maquillages par la suite, sachant que j'en prépare un pour l'art appliqué pour Halloween.

Voilà, donc j'ai fini de vous raconter ma vie, on se revoit très bientôt car j'avoue que le top trois du classement me manque là !! ^^ 

Les Psychopathes Font Leur Show. ( à corriger )Where stories live. Discover now