[ 30 ] - L'invocation du mal

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Une maison, sept adolescents de tout juste dix-huit ans. Inconscient, avec une soif d'aventure nouvelle. Le réel n'est plus intéressant, le paranormal n'est que des dires de certain, mais le vivre ne ferait que confirmer certaine hypothèse. La vérité, voilà ce qu'ils voulaient. Ils voulaient savoir si ce monde parallèle et invisible de leurs yeux était réel.

Sonny, qui partait constamment en voyage durant les vacances scolaire, grâce au travail de son père, ramenait toujours un objet en souvenir. C'est en Inde, qu'il avait trouvé une planche de Ouija. Il ne pratiquait pas, il ne savait même pas comment l'utiliser, mais il se sentait attiré par celle-ci. En très bon état, soit disant faite à la main, il l'avait acheté pour un très bon prix.

Cependant, le vendeur avait été très clair avec le jeune homme. Cette planche à une histoire affreuse, il n'est pas conseillé de l'utiliser. Il se souvenait des paroles de l'homme comme si c'était hier : " l'invocation des esprits dans notre monde est ouvrir une brèche pour les âmes de l'enfer. Vous avez plus de chance de faire venir le mal en personne, que l'esprit que vous souhaitez réellement. Faites Attention. ". Ne croyant en rien à toute cette mascarade et légende, il avait souri à l'homme, le prenant légèrement pour un fou.

En ce soir d'Halloween, les sept amis s'étaient retrouvés dans une maison abandonné de leur village. La vieille demeure tombant en ruine avait une histoire, le propriétaire et sa famille serait morte dans d'affreuse souffrance. Plusieurs visiteurs de nuit auraient été traumatisés par cette visite imprévue de ce domicile. Cependant, les sept amis avaient l'habitude de s'y retrouver pour discuter le soir, mais aucun d'entre eux n'avaient vu ou entendu quelque chose.

Ils s'installèrent dans la salle à manger de la maison, où une petite table ronde en bois qui pourrissait doucement était encore là. Kévin souffla sur la table, afin de faire voler le surplus de poussière, puis posa un drap blanc en guise de nappe. Ambre, Lise, Emilie et Stéphanie s'installèrent suivit de Sonny, Kévin et Anthony.

Une fois près, tout le monde posa sa un doigt sur le pointeur et une fois que tout le monde fut près, Sonny commença.


- Esprit es-tu là ? demanda-t-il.


Après plusieurs répétitions, le pointeur se dirigea sur le oui. Anthony ria et demanda bêtement à Sonny d'arrêter de faire le mariole, mais Sonny ne faisait rien. Son regard était terrorisé, car il ne s'attendait pas à ce que le palet bouge, il ne croyait pas à tout ça.


- Qui es-tu ? demanda Sonny ensuite.


Le palet s'agita dans une vitesse folle, il parcourait les lettres d'une rapidité. Une fois que toutes les lettres étaient sorties, la phrase paniqua l'ensemble des adolescents. " Ton pire cauchemar ", venait d'être écrit par l'esprit invité dans l'appel de la séance.

Soudain, le pointeur s'agita sous leur doigt, puis celui-ci partit à une vitesse folle. Il traversa la pièce tel un boulet de canon et traversa une vitre qui se trouvait sur sa trajectoire. Tous regardèrent la vitre avec effroi, mais Sonny lui était encore plus paniqué. Il n'avait pas mis un terme à la séance, l'esprit ne les lâcheraient pas de si tôt.

Soudain, Stéphanie hurla de toutes ses forces. Quelque chose venait de lui attraper les jambes sous la table. Elle agrippait à sa chaise du mieux qu'elle le pouvait, mais cette chose avait bien trop de force. Toutes les vitres de la maison explosèrent dans un raffut monstrueux, obligeant tout le monde à se masquer les yeux.

C'est à cet instant même, que le corps de Stéphanie fut emporté avec force, quelque part dans cette maison. Sans que personne n'eut le temps de voir par où elle avait été entraînée, son cri ne s'entendait plus.


Ambre pleurait de peur, elle voulait partir d'ici, comme tout le monde ou presque. Sonny qui s'en voulait ne voulait pas partir sans avoir retrouvé Stéphanie. Pour lui, ce n'était pas humain de laisser la jeune femme seule, il avait toujours été trop gentil avec les gens et cela lui coûtait souvent bien des surprises.


- Il faudrait qu'on se sépare pour aller plus vite, annonça Anthony, pas vraiment sûr de lui.
- Vous êtes complètement malade, il faut qu'on sorte d'ici, s'énerva Lise.


Sonny aurait voulu faire part de son inquiétude, sur une règle du Ouija qu'il n'avait pas respecté. Du moins, il n'avait pas eut le temps vu que le pointeur s'était barré s'en prévenir. Mais après réflexion, il comprit qu'annoncé ça ne ferait que paniqué encore plus le groupe et cela n'était pas le moment. Il avait déjà bien trop peur à lui tout seul.

- Un garçon avec une fille, la séparation est équitable non ? questionna Anthony.
- Oui, intervint Kévin. Comme ça, personne n'est, tout seul, et en trois groupes, on ira plus vite à faire le tour de la maison.


Avec difficulté, les filles acceptèrent. Lise partit avec Sonny à l'étage, Ambre et Kévin restèrent au rez-de-chaussée pendant que, Kévin et Emilie descendirent au sous-sol. C'est angoissé qu'ils se séparèrent, personne n'osait exprimer sa peur.

Seul le reflet de la lune éclairait les lieux, ce qui ne rendait pas l'endroit très chaleureux, mais encore plus glauque. Le plancher qui datait d'un certain temps craquait sous chacun de leurs pas, les faisant parfois sursauter. Tous avancèrent chacun de leur côté dans le plus grand des silences, regardant partout autour d'eux.

À l'étage, l'air était frais donnant des frissons à Lise. Elle savait que ce n'était pas normal d'avoir froid un soir de juillet à Toulon, elle savait que cet air frais ne venait pas de l'extérieur. Elle sentait une présence, un regard sur elle. Quelque chose de lourd et déstabilisant, elle avait l'impression de sentir un souffle dans son coup, comme si quelqu'un respirait son odeur.

Son cœur rata un battement, pour s'emballer de nouveau. L'organe dansait dans une agitation peu commune dans le corps de la jeune femme. Le bruit d'une porte la surprit, elle avertit Sonny, mais le garçon ne semblait pas l'entendre. La curiosité était bien trop grande, elle se sentait attirée par cet endroit qui était pourtant très sombre.

Sans qu'elle ne puisse faire quoi que se soit, la porte se referma immédiatement. Sonny qui avait entendu le bruit se retourna et essaya d'ouvrir la porte, mais celle-ci était verrouillée. Il appelait Lise encore et encore, mais la jeune femme ne répondait pas.

De l'autre côté de la porte, la jeune femme semblait figée. Le regard perdu dans le vide, tel un pantin, elle avançait vers une baie vitrée, qui elle aussi avait explosé. Elle ne semblait plus être maître de son corps.

Elle prit un morceau de verre qui se trouvait au sol et dans un geste lent et terrifiant, elle alla enfoncer le morceau de verre dans sa gorge. Aucune douleur, aucun cri et tout en douceur, elle le dirigea de gauche à droite, afin de se trancher la gorge en profondeur. Le sang coulait vivement le long de son corps, sa force s'évaporait. Les battements de son corps diminuaient, ses yeux se fermaient doucement.

Soudain, la porte s'ouvrit et quand Sonny l'ouvrit, il était déjà trop tard. Le corps de Lise gisait au sol dans une flaque de sang impressionnante.

A SUIVRE


***

La suite demain, qu'en pensez vous ? 

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Les Psychopathes Font Leur Show. ( à corriger )Where stories live. Discover now