La fosse des Lamentations

Oleh LittleMissSadistic

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Quand le monde bascule dans l'ombre, seuls de véritables héros peuvent le sauver. Tout le monde pensait les c... Lebih Banyak

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La vie du Seigneur Hiwang
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La mort du Seigneur Hiwang 4
La mort du Seigneur Hiwang 5

La valse de l'incertitude 2 /!\

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Oleh LittleMissSadistic

Attention aux âmes innocentes ! Ce chapitre contient un acte sexuel. Si vous ne voulez pas le lire, ne terminez pas ce chapitre, tout simplement.


Sans qu'il n'ait le temps de comprendre, il tomba à la renverse, son amant à genoux sur ses cuisses, et il l'embrassait avec une passion dévorante. Yichen ravagea sa bouche comme il l'aimait, frôlant sa langue dans un jeu lascif. Il mordit ses lèvres et lui arracha des soupirs inconscients. En s'éloignant de lui, seulement pour se poster front contre front, Wulong reçut un regard ténébreux, tant qu'il en frissonna avec violence. Il déglutit, mais le jeune homme comptait bien l'attaquer encore. Il parsema ses tempes de baisers humides et l'alchimiste dut fermer les paupières à ce plaisant assaut. Tout à coup, leurs intimités s'entrechoquèrent et l'aîné poussa un glapissement adorable, se détachant complètement de son amant.

— Dis-moi ! exigea d'une voix forte Yichen. Dis-moi à nouveau que je ne te désire pas. Ose ! Ne t'aventure pas sur ce terrain glissant, tu le paierais très cher, Wulong ! avertit-il en une mélodie rauque. Tu ne pourrais plus marcher de toute la semaine.

— Pourtant, tu ne me regardes plus ! contra l'alchimiste. Tu ne me touches plus ! Pourquoi est-ce que tu ne me fais plus l'amour ?

— Si tu n'attends que cela, je peux te combler comme il se doit ! menaça Yichen, outré par ses accusations. Désolé de ne pas être intéressé uniquement par ton corps ! Désolé de m'écarter, parce que je croyais t'étouffer ! Mon amour...! Je pensais tout le temps à toi... À vrai dire, j'avais l'impression que tu ne voulais plus de moi, au lit. Que tu en avais assez. J'aspirais à te montrer mon amour par d'autres moyens et pas en te pénétrant tous les soirs ; tu es exténué dès que tu rentres, tu réponds à peine à mes avances... Je pensais à toi.

— Mais quel idiot ! bougonna Wulong.

Il le tira à lui et l'aîné l'embrassa à pleine bouche, sincèrement soulagé. Ils passèrent le restant de la soirée à se câliner pour s'endormir dans les bras de l'autre. En fait, Wulong n'aimait pas vraiment que son amant court après son corps un soir sur deux et c'était vrai qu'il avait eu cette impression. Mais, plongés dans l'acte, il oubliait sa fatigue et le laissait faire, un bien heureux volontaire.

Maintenant que l'affaire était résolue, l'alchimiste retrouvait un brin de sourire. Il rêva cette nuit, au contraire des précédentes où les cauchemars l'avaient fait transpirer.

Le lendemain, Yichen se leva tout seul. Son aîné fit un gros caprice pour demeurer au lit, dans les draps chauds, ne pas travailler, afin d'être en forme lorsqu'il reviendrait. Le jeune homme comprit le message et réfléchit toute la journée à comment il lui procurerait du plaisir. De nombreuses fois, le physicien le réprimanda puisqu'il était dans la lune. Il partit plus tôt ce jour-là, impatient et sautillant dans la capitale, excité au possible.

— Lâchez-moi, vils scélérats ! Vous vous en mordrez les doigts ! Personne ne s'en prend à une prêtresse des dieux sans en accepter les conséquences !

Il se stoppa net et s'intrigua de ces cris. Dans une ruelle, devant laquelle les gens de Hù lǐ passaient sans prêter attention à ces supplications, la folle de la capitale se débattait contre trois hommes, des lâches de toute évidence, qui usaient de leur force contre elle. Yao Lin. Elle prédisait constamment des inepties ou des banalités. Personne ne savait ce qu'elle avait dit le jour qui avait bouleversé la vie du Seigneur Hiwang.

Une pierre ricocha sur sa joue et elle brailla de douleur. Courroucé, Yichen ressentit les prémices de la rage affluer en lui. Il convoqua Jolie et lui ordonna de bondir sur ces couards. Le serpent rampa et d'une vitesse effrayante, elle les assaillit tour à tour, répandant son venin en eux.

Puis, elle retourna auprès de son maître, fière d'elle, pendant que les hommes s'écroulaient. Elle les avait endormis, bien qu'ils méritaient plutôt de souffrir. Mais les gens de Hù lǐ refuseraient d'héberger un étranger sur leur sol qui tuait leur peuple. Promptement, Yichen gagna le chevet de la pauvre femme, par terre, poussiéreuse et décoiffée, la joue ensanglantée. Il ne la salua pas, ne lui adressa aucun mot, mais lui empoigna le bras et l'entraîna à sa suite. Ils parcoururent la moitié de la capitale pour qu'il la ramène chez elle, saine et sauve, dans la cabane bancale. Une fois arrivés, il lança différents sortilèges pour solidifier la bâtisse et pour la protéger des intrus indésirables.

— Je vous ai munie de barrières infranchissables, vous vivrez en sécurité ici. En cas d'attaque, réfugiez-vous chez vous, coûte que coûte !

Elle opina du chef, docile, mais ne pipa mot. Présumant que leur rencontre s'arrêtait là, il amorça quelques pas pour rentrer chez lui et s'occuper convenablement de son amant, mais une main s'enroula autour de son poignet et il se retourna, perplexe. Elle le scrutait de ses orbes globuleux et sa mine s'était assombrie, elle l'angoissa ainsi. Les paroles qu'elle prononça le paralysèrent un long moment.

— Voilà quatre ans que la prémonition a été remise, mais rien ne s'est joué. Le mal rôde toujours et la fin de toute chose adviendra bientôt. À moins que le bien triomphe pour sauver ce monde. Mais le bien aime à se marier avec le mal, tous deux éternellement entrelacés dans les flammes du destin !

Il n'avait strictement rien compris ! Mais Yichen détenait une intelligence et une intuition. Quatre années. Ce monde ne connaissait qu'un mal. Les Ombres ? Pourquoi évoquait-elle leur passé avec cette conviction effroyable ? Il ne voulait pas saisir le sens de ses phrases, et il se courba et partit sans se retourner. Yao Lin l'observa quitter la capitale et entra dans sa cabane restaurée par la magie de Jiǎo huá. Elle se prépara un thé et en inspira la douce fragrance. Les souvenirs de ce jour la hantaient encore. Hiwang avait si mal interprété sa prémonition et ils avaient perdu une vie précieuse. Mais le futur ne s'était pas altéré avec son sacrifice. Ils marchaient encore au bord du précipice.

— Mon amour, le physicien m'a libéré tôt ! s'écria-t-il en bousculant la porte d'entrée en fracas. N'est-ce pas merveilleux ?

L'alchimiste lui sourit gentiment, secouant la tête en signe de désespoir face à son comportement, et se remit à exécuter sa tâche ; c'est-à-dire ranger cette demeure en pagaille. Sous les yeux rieurs aux sourcils haussés du jeune homme, il déposait méticuleusement les coupes sur une étagère où tous les plats en céramique étaient alignés. Le benjamin aurait pu le laisser faire, mais un détail le frappa. Il ne put se concentrer sur autre chose, ne voyait plus que cela.

— Que portes-tu donc ? soupira-t-il, émoustillé.

Certainement pour ne pas s'encombrer d'un tissu lourd en nettoyant, Wulong s'était débarrassé de sa tenue principale, seulement en dessous ; de la soie bleu sombre qui mettait en valeur sa coiffe blanche. Il adorait ses cheveux plus courts qu'à l'accoutumée, tombant sur ses épaules gracieusement. Cet homme possédait une beauté à couper le souffle, un charme qui lui appartenait entièrement. Yichen aurait pu l'aider dans sa corvée. Cependant, une autre idée germa dans son esprit perverti.

Le jeune homme s'avança à pas de loup derrière l'alchimiste et lui saisit brusquement les hanches à pleines mains. Sa proie sursauta quelque peu mais, habitué à ce genre d'emportement, il soupira et le regarda d'un air blasé. 'Lâche-moi' semblait-il lui dire, mais Yichen refusa en hochant la tête avec une moue lubrique. Il profita du fait que l'alchimiste avait tourné son visage dans sa direction pour l'embrasser. D'abord, en une courte étreinte ; puis, il voulut plus et intensifia le rythme. Il poussa son amant jusqu'à heurter la table et il pria pour que le bois ne craque pas quand il le souleva et le posa dessus. Miracle, rien ne se fissura ! Ils continuèrent cet échange de salive passionné, mais Wulong grogna en manquant de souffle.

— Laisse-moi, somma-t-il, je n'ai pas fini. Qui s'occupera du rangement à part moi ? Décale-toi, s'il te plaît. Nous reprendrons plus tard.

— Mais ! objecta le cadet, qui était privé de baisers parce que son aîné avait replié ses lèvres l'une contre l'autre, les cachant. Si je range cet endroit, obtiendrai-je une récompense ?

— Qu'à condition que tout soit  bien trié et placé.

— Sois gentil et offre-moi un avant-goût de la récompense, murmura-t-il à son oreille.

L'alchimiste se doutait que la situation allait dégénérer et qu'il finirait par ranger tout seul, car le jeune homme appréciait apparemment vivre dans le désordre. Maintenant qu'il savait que son amant le désirait toujours et qu'il ne le quitterait pas de sitôt, il se permit de jouer au difficile.

Soufflant de lassitude, ils se jaugèrent un moment, Wulong le toisant durement et Yichen arborant sa fidèle moue qu'il revêtait pour les grandes occasions, soit lorsqu'il souhaitait quelque chose. Dépité par sa propre réponse, l'alchimiste acquiesça et lui autorisa donc à faire ce qu'il voulait. Bien évidemment, le jeune homme sourit aux anges, mais essaya de se retenir un minimum pour ne pas agacer son aîné.

Sur-le-champ, il l'embrassa avec ardeur, ses mains caressaient déjà certaines zones de ce tendre corps, dont ses hanches généreuses. Ses longs doigts s'abaissèrent sur ses jambes qu'il écarta doucement pour se glisser entre elles, ils se rapprochèrent à se coller. Parce que des années s'étaient écoulées depuis leur première fois, ils ne prenaient plus de pincette l'un envers l'autre, ayant dépassé les gestes de réconfort ; ils désiraient clairement faire chuter l'autre, le perdre dans les limbes du plaisir, le noyer dans une vague de contentement.

— En effet, tu attendais tellement avec impatience que je comble ton magnifique corps, railla le cadet, notant à quel point Wulong réagissait à son toucher.

L'alchimiste gémit à cette phrase pour lui donner raison. Son corps était déjà prêt à l'accueillir. C'est pourquoi Yichen se débarrassa promptement de sa tunique en cuir, de sa robe secondaire, de son bas, et finit très vite nu sous le regard brûlant de son amant. Par souci d'équité, il lui arracha presque son dessous et son pantalon, le mettant dans la même tenue, la plus naturelle qui soit. Ils jetaient des coups d'œil à la table vacillante, elle ne tiendrait sûrement pas à leurs ferveurs, mais Wulong tenta le diable en restant dessus. Que risquait-il ? Son homme était là pour le rattraper au cas où.

Leurs baisers ne suffirent plus. L'envie montait et Wulong se gonflait de désir. Leurs érections se heurtaient quelques fois et ils geignaient en rythme. Comment avait-il pu croire une seconde que son amant ne l'aimait plus ? À la cadence effrénée des baisers, la mélodie de leurs cœurs répondait. Mais, à se frotter l'un à l'autre, à titiller les sensibilités, l'alchimiste voulut plus.

— Yichen, tu gaspilles notre précieux temps...

— Que désires-tu, mon amour ? taquina-t-il, posant sa bouche charnue plus bas, dans sa nuque. Dis-moi.

— Tu le sais ! gronda l'aîné.

Oh que oui ! Et il obéit sans se plaindre. Il glissa un doigt dans son entrée désireuse et en ajouta immédiatement un second, effectuant des va-et-vient courts et pressés. Wulong soupirait de plus en plus bruyamment. Bien sûr, le désir effaçait le tiraillement de son anneau de chair tendu. Il s'abandonnait aux mains expertes de son amant qui savaient l'allure à adopter, les gestes à réaliser pour le mener directement à un sentiment confus de jouissance. Néanmoins, puisque le moment devait durer, l'alchimiste s'empêchait de se relâcher.

Qu'est-ce qu'il aimait son amant ! Il le lui fit comprendre en lui baisotant la mâchoire, l'oreille, son cou, toute la peau à sa disposition. Ses lèvres s'acharnaient sur cette peau douce, il la dévorait, alors que les doigts s'activaient encore en lui. Un troisième avait été ajouté. Que les dieux le retiennent d'être englouti par le plaisir ! Ses soupirs se transformaient parfois en brefs gémissements, Wulong bougeait ses hanches pour qu'elles rencontrent cette main bienfaitrice ; il n'en pouvait plus.

Yichen s'en réjouissait et n'arrêta plus son désir. Il ôta ses doigts et les remplaça par sa longueur déjà dressée. Il aurait adoré que l'alchimiste l'humidifie avant, mais il n'osait pas souvent le lui demander. La plupart du temps, c'était lui qui prenait en bouche son sexe, et non l'inverse. L'intrusion aussi brutale soit-elle plût énormément à son amant qui vibra d'une sensualité débordante. Le jeune homme le contempla un instant, perturbé par sa beauté hallucinante, et entama des mouvements lents et langoureux. Ceux-ci emprisonnèrent l'alchimiste dans une boucle de souffles tremblants et de geignements nasillards.

— Yichen, je t'aime, affirma-t-il subitement. Tu le sais que je t'aime,...mais accélère !

— À tes ordres, mon amour.

Aussitôt crié, aussitôt obéi, ses balancements amples et rapides lui faisaient perdre l'esprit et il l'acceptait volontiers. Dans ces instants d'intimité, Wulong oubliait sa retenue et les principes de son peuple, ou ceux de son clan. Les alchimistes restaient habituellement en dehors de ce genre d'échanges. S'ils voulaient exprimer leur amour dans un acte sexuel, ce dernier se déroulait tranquillement, d'une lenteur exaspérante, afin d'économiser leur énergie. L'aîné n'en avait visiblement rien à faire de sa spiritualité dans le moment présent ! Yichen en riait. Il le transformait en corps primitif aux gémissements mélodiques qui l'excitaient plus que de raison.

— La chambre...! indiqua Wulong.

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