-Bonjour Karine ! Mieux dormi que la nuit dernière ?
-Oui déjà mieux merci Rayan.
Voilà deux jours que la mère d'Henri était arrivée par le train et logeais dans la chambre d'amis.
-Des nouvelles de votre mari ?
-Non, et c'est bien dommage...
Quand le lendemain de son arrive Henri avait appelé sa mère pour lui dire se trouver chez moi, elle l'avait caché à son mari et avait des le lendemain pris un train pour nous rejoindre. Enfin elle avait contacté son mari, prétextant ne plus supporter qu'il traite son enfant d'une telle manière et qu'elle comptais demander le divorce si les choses ne changeaient pas.
Il n'avait même pas pris la peine de donner une réponse et avait raccroché. Depuis, c'était un silence radio qui planait avec lui.
-Coucou vous deux ! Pourquoi tu m'as pas levé Rayan ?
-Je n'ai pas cours aujourd'hui, alors je t'ai laissé dormir mon ange
Je vis Henri devenir rouge écrevisse à l'entente de ce surnom prononcé devant sa mère.
-Ba alors mon coeur ne rougis pas comme sa devant moi ! Je m'y suis déjà faite et puis vous êtes mignons tout les deux.
La tentative de sa mère pour détendre Henri ne fis que augmenter sa gêne et je me mis à rire de le voir se dandiner tout en rougissant de plus belle.
-Aller viens mon ange, câlin !
L'ange en question ne prit même pas le temps de réfléchir qu'il était déjà dans mes bras. Ça marchait à chaque fois.
Je souriais à sa mère qui nous regardait heureuse de nous voir ainsi.
Je chuchotais à l'oreille d'Henri,
-Je t'aime, et chaque jour un peu plus, c'était une belle bêtise de fuguer de l'internat, mais moi je l'approuve, parce que ça me permet de te garder avec moi.
-Je t'aime aussi Rayan, et j'en ai fais des conneries à l'internat, mais celle la je ne la regretterais jamais.
Soudains je me décollais de mon ange
-Eh il va falloir que monsieur aille vite se laver ! Aller suis-moi !
Je le pris par la main et montais quatre à quatre les marches de l'escalier tandis qu'il me suivait.
-Tiens prend sa et va te doucher, j'arrive.
-Explique-moi quelque chose au moins.
-Non à la douche !
Il ceda et parti non sans ronchonner à la salle de bain.
Je pris mon téléphone et envoyais un sms à mes amis.
Une fois cela fais je le rejoignis dans la salle de bain, tandis qu'il se douchait je me brossais les dents, observant le reflet de mon mien dans le miroir embué.
-Va falloir que l'on se mette au sport ! Parce que on va finir gros avant de pouvoir le justifier !
-Parle pour toi Rayan !
-On verra sa ! Aller sors de cette douche !
-C'est bon je sors méchant !
Je le regardait se changer et enfiler ce que je lui avait remis. Le t-shirt couleur taupe moulant que je lui avais remis lui collait à la peau, tandis que le jean encore plus serré et affublé de trous sur les cuisses le rendait encore plus sexy. Je n'arrivais plus à décoller mes pupilles de son corps dans ces vêtements, et je lui donnais toujours les plus moulants depuis son arrivée. C'était mon moyen de pouvoir le matter à longueur de temps.
-Eh oh mes yeux sont plus haut si tu veux me regarder voyeur !
-Je sais, mais je préfère garder les miens ou ils sont.
-Mais euh je suis pas un morceau de viande ! J'en ai l'impression la !
-Roh... on peut même plus se rincer l'œil ! Aller suis moi !
On descendit les escaliers, sa mère nous attendais en bas, déjà munie de son manteau et les clés de voiture de ma mère à la main.
-Aller on enfile ses chaussures et on me rejoint !
Sans plus de discussion tout le monde enfila ses chaussures et filait à la voiture.
Karine mis le moteur en route et parti tranquillement s'engouffrer dans la circulation urbaine.
Le ciel était bleu ce matin et les vacances commençaient ce soir pour tout le monde. La chaleur avait fait malgré le soleil qui filtrait au travers des nuages. Durant tout le trajet personne ne prononça le moindre mot. Je sentais mon excitation grimper au fur et à mesure que les kilomètres étaient parcourus par la voiture. S'il savait ce qui l'attend, Henri serait sûrement dans un état comme le miens.
Apres plus de trente minutes de route, sa mère se gara sur le parking d'un énorme centre commercial en périphérie de la ville. D'une forme ronde d'extérieur, une fois passée l'enceinte du bâtiment, il découvrait son énorme ouverture sur le ciel dans tout son diamètre. Seulement couvert sur la zone piétonne qui courait le long des magasins, ployant sous la verdure, j'adorais ce lieu. Henri lui avait l'air d'aimer le spectacle des magasins aux devantures gigantesques et tout de blanc construites.
-Je vous dépose ici les garçons ! Ryan tu me tiens au courant de l'horaire d'accord ?
Sa mère me fit un clin d'œil exagérément marqué, me faisant rire.
Je confirmais d'un geste et nous la regardions partir jusqu'à ne plus apercevoir la voiture.
-Bon, maintenant que je suis venu jusqu'ici pour te faire plaisir, j'exige de savoir ce qu'il se passe !
-Et bien retourne toi, et suis moi à l'intérieur, tu verras mon ange.
Il fit demi-tour à la seconde ou je le lui avais dit tout en prenant ma main dans la sienne.
Nous entrions dans le fast-food surmonte de son fameux M jaune, alors que je voyais l'incompréhension se peindre sur le visage de mon petit ange. À peine la porte passée une clameur emplie le magasin,
-SALUT HENRI !
Toute la classe sans exception s'était réunie pour l'accueillir à nouveau, car après les vacances, il revenait à Monsarzon. De plus dans ma classe. J'allait avoir Henri avec moi toute la journée.
Je le vis se tourner vers moi alors qu'un sourire immense dévoilait ses dents blanches.
-Sa signifie ce que je pense ?
-Oui, tu reviens bien dans la classe des la rentrée mon ange.
Avant que je ne puisse anticiper, il me sauta au coup avant de m'embrasser langoureusement. Je lui rendit son baiser emporté par son geste avant de réaliser. Je me décollais de celui que j'aimais et me tournais vers la classe,
-Hum... pour ceux qui n'avaient pas deviner, Henri et moi sommes en couple, et fiers de l'être !
À mon plus grand étonnement tout les élèves nous applaudirent tout en criant des félicitations. Je voyais Marc de la ou je me trouvais, et à la surprise générale, c'était bien le plus enthousiaste de la troupe suite à mon annonce. J'en restais sur place alors qu'Henri était parti saluer tous ses amis.
-Félicitation Rayan ! Hum, je... je tenais à m'excuser, vraiment... je, j'ai été ignoble depuis trop longtemps pour espérer que tu me pardonnes, mais je m'en veux... j'ai... j'ai sûrement pourri ta vie... et celle d'Henri. Cette foutu photo, c'est vraiment un connard celui qui l'a prise. Bon... on sait tous que j'ai pu être un connard quoi...
Marc se tenait devant moi, les mains dans le dos et se dandinant d'un pied sur l'autre. Le choc était, disons, brutal... mon tortionnaire qui s'excusait de tout le mal qu'il m'avait fait d'un coup, ce n'est pas commun. Ne sachant pas trop comment agir je fus gêné de sa déclaration.
-Ne, ne t'en veux pas Marc. On fait tous des conneries dans la vie. Mais sache que tu es pardonné, il me faudra du temps pour être normal avec toi, je préfère être sincère. Mais tu es pardonné.
Ahhh si attend ! Tu, tu viens de me dire que c'est toi qui as pris la photo ?!
Il approuva de la tête attendant sûrement une réprimande de ma part. Trop choqué de savoir enfin qui en était l'auteur je ne pu que prononcer quelques mots.
-D'accord. Merci d'être venu me l'avouer.
Il parti tête baissée alors que je partais en essayant de ne rien montrer de l'effet de ses paroles sur mon moral.
Il était maintenant dix-neuf heures. Henri avait savouré la journée au centre commercial avec tout le monde. Nous avions mangés ensembles puis différents groupes étaient parti vadrouiller dans les magasins, se croisant pour se montrer différentes trouvailles et rire des horreurs présentes sur certaines étagères. Une belle journée quoi.
Maintenant nous étions allongés sur mon lit, mon ange sa tête posée sur mon ventre. Je l'observait dormir en lui tenant la main.
-La vie est vraiment ignoble quand on est different.
-Je sais Henri, je sais...
-Comment tu fais toi pour te battre contre ça ?
-Je ne le fait pas.
-Mais...
-Laisse moi le temps de t'apprendre et tu verras.
Je me relevais et embrassais Henri doucement.
Lui se releva et m'embrassa langoureusement. L'échange s'éternisa, et sentant monter le désir, je défis son t-shirt et lui le miens.
Nous allions sûrement aller plus loin, et je me répétais quelque chose pour ne pas avoir peur de mal faire.
Si tu veux que ce moment soit magique,
Soit toi-même.
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Bonsoir ! Mon dieu ce que j'ai mis du temps à réussir à écrire cet épilogue. Je n'y arrivais pas... pas du tout. Je crois que je ne voulais pas me dire que mes petits personnages étaient devenu grands... si je n'étais pas dans le bus en ce moment je pourrais verser ma petite larme...
J'ai passé plus de 9mois aux côtés de Rayan et d'Henri, et maintenant cette histoire s'achève. J'ai chaud au cœur de savoir que nombre d'entre vous ont passés ces 9mois à mes côtés, sûrement plus à attendre la suite qu'à lire ^^' mais merci, merci pour ces presque 20milles vues que je ne cesse de voir augmenter malgré mon absence. On aime beaucoup de choses dans une vie, mais j'aime particulièrement partager cet écris avec vous.
Alors même si je ne veux pas le mettre, voilà le mot de la fin.
Merci à vous.
FIN