Voilà un tag de DreamEatRead11 qui consistait en un texte à partir de la chanson dans le port d'Amsterdam que je ne vais pas mettre en vidéo parce que j'ai la flemme et que normalement vous la connaissez tous (si c'est pas le cas vivez vous sur une autre planète ?). Voilà mon texte.
Il commença à jouer de son accordéon. L'instrument dévoilait petit à petit un morceau plutôt mélancolique. Les passants autour de lui l'ignoraient pour la plupart, comme toujours. Pourtant Il persévéra espérant gagner ainsi quelques piécettes. Une petite fille, du moins plus tout à fait petite, dix ans approximativement, dans une jolie robe avec un ruban noué autour de la taille le dévisagea rêveuse. Puis elle se mit à danser, danser à la perfection, danser en rythme avec la musique, danser avec une grâce innée.
Il en ressentit un plaisir plus grand encore que celui des quelques pièces qu'on lui offrirait, plus grand encore que les rares fois où il apercevait des regards appréciateurs. Cette fille aimé sa musique au point de s'y abandonner, s'y fondre, de ne faire plus qu'un avec elle. Elle offrait de cette manière au monde qui l'entourait un spectacle plus beau encore, spectacle que les passants dédaignèrent regarder. On s'arrêtait en cercle autour d'eux pour regarder.
Il poursuivit sa musique par un passage plus joyeux, plus rapide, que l'enfant suivit sans problème. Quelques couples se mirent à valser alors, les autres continuer de regarder, certain en battant le rythme de leurs mains, de leurs pieds. Tous ensemble ils communiaient, par la musique, sa musique.
Le moment fut venu d'arrêter le morceau. Il comptait enchaîner avec un autre mais s'immobilisa le temps des applaudissements tandis que la petite fille fuyait en courant.
De base j'avais pensé à un texte à partir des paroles avec des marins dans un bateau qui décrivait ce fameux port d'Amsterdam à un petit nouveau alors qu'ils étaient sur le point d'y aborder. Mais au final la musique m'a plus inspiré et j'ai préféré écrire ce texte-ci. De base je pensais écrire les deux, mais j'ai décidé d'écrire que celui-ci par paresse je le confesse.