Désillusion

By Tsuyaku

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Cameron vient tout juste de terminer ses études, et vint d'entrer dans un cabinet d'avocat dont il est assez... More

Chapitre 1 - Le gage.
Chapitre 2 - Révélation.
Chapitre 3 - Indomptable.
Chapitre 4 - Insistant
Chapitre 5 - Réflexion.
Chapitre 6 - Rendez-vous
Chapitre 7 - Double jeux ?
Chapitre 8 - Succomber
Chapitre 9 - Changements
Chapitre 10 - Soirée mouvementée
Chapitre 11 - Prise de conscience
Chapitre 12 - Surprise.
Sondage
Chapitre 13 - Altercation
Chapitre 14 - Deux hommes, une journée.
Chapitre 15 - Problèmes.
Chapitre 16 - Peur
Chapitre 17 - Explications
Informations
Chapitre 18
Chapitre 19 - Evasion.
Chapitre 20 - Retour aux sources.
Chapitre 21 - Une sortie au zoo.
Chapitre 23 - Captivité.
Chapitre 24 - Kévin.
Chapitre 25
Chapitre 26
Epilogue

Chapitre 22 - Une moitié de révélation.

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By Tsuyaku




                 

Les semaines qui s'écoulèrent suite à leur sortie au zoo furent paisible, possédant une odeur de bien être qui enveloppait Cameron dans une couverture bien chaude. Une sorte de routine s'était comme insinuée dans sa vie, pourtant, il la trouvait des plus agréables. Le soir, après le travail, il se rendait au domicile de Kaleb une fois sur deux pour profiter de l'étreinte de ses bras la nuit. Quelques unes de ses affaires avaient par ailleurs pris leur place chez Kaleb, comme sa brosse à dent glissé dans le verre auprès de celle de son homme dans la salle de bain.

C'était comme nager dans un bonheur sans fin. Bon sang, que la vie était belle.

Même sa relation avec Dylan était aux beaux jours. En dépit de leur rupture, leurs rapports restaient cordiaux et plutôt sympathique. Il arrivait même qu'ils rient ensemble en se narrant quelques anecdotes autour de leur repas.

Ses liens avec Kévin se renforçaient également. Parfois le week-end, il venait se joindre à leur sortie, à Kaleb et lui. Ils partaient se promener dans les bois, jouaient au football et se rendaient au cinéma. L'enfant semblait l'apprécier, et cela gonflait son cœur de joie. Oui, Cameron était perdu sur son petit nuage, bien plus haut que ceux sombres qui le quêtaient avec intérêt.

Parce qu'il y avait tant de questions sans réponses, tant de cachotteries, de secrets inavoués. En dépit de son bonheur, Cameron n'oubliait rien, rien du tout. Peut-être à cause de son cœur d'artichaut, peut-être parce qu'il était réellement inquiet pour Kaleb. Et concernant sa fidélité, aussi. Car il n'oubliait pas ce rendez-vous avec sa femme en terrasse qu'il avait un jour aperçut, alors même qu'ils étaient en froid. Il n'oubliait pas ses hommes qui avaient débarqué chez Kaleb pour le tabasser, mettant Kévin dans tous ses états. Non, il n'oubliait rien, tout restait profondément ancré en lui. Un jour, quand leur relation serait réellement solide, il demanderait des réponses. Car il ne croyait aucunement Kaleb, quand il disait ne pas savoir qui était ces hommes. Tout ceci était bien trop louche pour cela.

Enfin, cela attendrait. Pour le moment, il se contenta de passer une main dans ses cheveux, tout en portant sa bière à ses lèvres. Face à lui, Josh ajustait ses lunettes de soleil. L'été était à présent bien là, dorant leur peau au soleil. Profitant de leur week-end, les deux colocataires avaient décidé de se prélasser et profiter de la belle journée qui s'annonçait. Ce qui expliquait leur présence dans ce petit restaurant, installé en terrasse. Cameron avait ôté pour un t-shirt fluide bicolore, un bermuda en jean et une fine paire de basket. Aujourd'hui, c'était journée décontractée.

-          Alors, parle-moi. quoi de neuf au paradis ? roucoula Josh, moqueur.

Cameron roula des yeux.

-          Tout se passe très bien, si tu veux tout savoir. Kaleb est super, son fils l'est aussi.

-          A-t-il parlé de toi à sa femme ?

Josh sirotait son cocktail fruité à la paille, comme pour accentuer le fait qu'il était ridicule. Oui, il était très attaché à cette famille. Au Rivera.

-          Non, je ne pense pas, pas encore du moins.

-          Il doit le faire, tu sais ? Ce n'est pas très sain pour vous deux, cette idylle secrète.

-          Pour l'instant, ça me convient parfaitement. Et puis, essaie de comprendre un peu. le dire à sa femme, ferait que son fils serait au courant. T'imagines le traumatisme pour le gamin ?

Cette fois, ce fut à Josh de rouler des yeux.

-          S'ils ne l'ont pas élevé dans une mauvaise ambiance, le gosse devrait être ouvert d'esprit à notre époque.

-          Malheureusement, ce n'est pas toujours le cas. Et par pitié, cesse de jouer au psychologue avec moi. je vais très bien, le cœur d'artichaut sait ce qu'il fait. O.K ?

-          C'est juste que ça fais faire quoi, presque deux mois ? Et il te cache encore comme son vilain secret de pêcheur.

Cameron s'esclaffa de rire spontanément sous le commentaire.

-          T'en a d'autres comme ça ?

-          Tout un stock, rappliqua Josh en souriant.

Quand le serveur revint avec leurs plats, Cameron opta pour un repli, et changea délibérément de sujet. Autour de leur steak cuit à point, ils évoquèrent leur travail, les factures de l'appartement également, ainsi que de sujet divers et parfois futiles. Pourtant, Cameron mentirait en affirmait qu'il s'était ennuyé, car ce n'était jamais le cas lorsqu'il était en compagnie de Josh.

Arrivé au dessert, Cameron décida d'inverser un peu les rôles, pour changer un peu.

-          Et toi, quoi de nouveau dans ta vie sentimentale.

-          Oh, rien de spécial, souffla Josh, les joues rouges.

Et oh bordel, Josh rougissait comme un adolescent !

-          Hum, voilà qui est intéressant... glissa-t-il,le regard brillant de malice.

Face à lui, Josh grimaça, surement conscient qu'il venait d'être pris sur le fait. A présent, Cameron ne lui laisserait aucunement la chance de se défiler.

-          Une nouvelle fille à l'horizon ?

-          Vraiment, ce n'est rien. Laisse tomber.

-          Dis donc, tu ne me laisses aucun répit toi, lors de tes interrogatoires. Maintenant, c'est à toi de me dévoiler tes petits secrets concernant tes relations. Vas-y, je suis tout ouï.

Josh soupira, tout en touillant sa glace à présent fondue.

-          J'ai rencontré un type.

Cameron s'étouffa avec sa gorgée d'eau, toussant comme un damné pour se ressaisir. Et bien, Josh ne l'avait pas habitué à ça.

-          Un type ?

-          Ouais.

-          Tu veux dire... un homme ?

-          Ouais, avec un pénis et tout ça, se moqua Josh.

-          Merde alors.

-          C'est un peu ce que je pense quotidiennement en ce moment.

En un sens, Cameron se sentit quelque peu coupable d'avoir délaissé son meilleur ami. Car à en juger par son expression, cette rencontre avait eu lieu il y avait de ça un moment. Bon sang, comme avait-il fait pour ne pas s'en rendre compte ? Surement était-ce parce qu'il passait la plus part de son temps en compagnie de Kaleb, à se noyer dans son bonheur. De tel qu'il en avait délaissé son ami. Tout d'un coup, il se sentait vraiment idiot et foutrement égoïste.

-          Depuis quand ?

-          Peut-être trois semaines, à peu près. Je ne sais plus exactement. On s'est revu quelque fois depuis, et j'ai bien remarqué qu'il me faisait du rendre dedans. La dernière fois, il m'a embrassé comme un damné, j'te jure. J'étais littéralement sur le cul.

Et Cameron l'était aussi, dans un sens.

-          Alors, comment il est ? roucoula-t-il aussitôt.

-          Kaleb apprécierait ton air lubrique ?

-          Kaleb n'est pas là. Aller, balance !

Josh rit, et cela sembla détendre considérablement l'atmosphère.

-          Grand, bruns, aux yeux noirs. Très bel homme.

-          Dis le qu'il est sexy.

-          Merde non, c'est trop bizarre.

Cameron rit de nouveau, amusé par le comportement de son ami.

-          Ne ris pas. Je ne sais vraiment pas penser de tout ça, ça me rend dingue.

-          Tu devrais me le présenter, je te dirais ce que je pense.

Les yeux de Josh s'écarquillèrent aussitôt.

-          Tu veux dire, l'inviter à l'appartement ?

-          Ouais, bien sur. Kaleb pourrait être là aussi, histoire que ce ne soit pas complètement gênant.

Bien évidement, Cameron ne le bousculait aucunement. Il savait que son ami était ouvert d'esprit, et qu'une relation avec ce type était peut-être envisageable. Dans tout les cas, il ne souhaitait que son bonheur. Et s'il devait le pousser un peu pour qu'il le soit, alors ça aussi, c'était surement envisageable. Dans tout les cas, ils terminèrent tranquillement leur repas. Le reste de l'après-midi fut dédié à de la marche dans la ville, tandis qu'ils faisaient quelques boutiques.

Le soir, Cameron délaissa la compagnie de Josh pour rejoindre l'appartement de Kaleb où se trouvait également Kévin. Par principe, il avait décidé de les laisser profiter de leur journée entre hommes, lui permettant ainsi de se ressourcer auprès de Josh. Revenir sur Terre aussi, car sa relation avec Kaleb lui faisait pousser des ailes. Ce qui n'était pas toujours facile à assumer auprès de ses amis qui le regardait comme s'il débarquait d'un autre monde. Etait-ce sa faute si tout se passait trop bien pour sa propre santé mentale ? Oui, certainement.

En arrivant devant la porte de l'appartement, il donna deux coups secs comme à son habitude. Kaleb lui ouvrit, les cheveux ébouriffés, les yeux pétillants, une chemise moulant son torse. Cameron sourit comme un imbécile. Et son sourire s'élargit quand Kaleb planta un baiser sur sa bouche.

-          Tu ressembles à un crétin. Ma présence te faire tout tes moyens, pas vrai ?

Ah, mais oui, tout n'était pas rose dans cette relation. Parce que Kaleb avait bien évidement, conservé sa classe légendaire. Bousculant gentiment Kaleb en rentrant, Cameron ôta chaussures et manteau, saluant Kévin dans la salle à manger. Ce dernier était assis sur le tapis, une manette en main, l'air ravis. Pénétrant dans la pièce, Cameron s'assit près de Kévin, le dos appuyé contre le canapé.

-          A quoi tu joues ?

-          Un jeu de course de voiture. Tu veux essayer ? proposa naturellement Kévin, tout sourire.

-          Non, merci, je préfère te regarder.

Kévin lui sourit brièvement, avant de se concentrer de nouveau sur sa partie. Dans son dos, Cameron sentit Kaleb s'installer sur le canapé, ses jambes encadrant son corps. C'était parfaitement du Kaleb ça. Tout dans les gestes, moins dans les paroles. Néanmoins, cela ne le dérangeait pas spécialement. Il trouvait ça même agréable, de sentir malgré tout qu'il comptait pour lui. Lorsque les doigts chauds de Kaleb glissèrent sur son cou, Cameron frissonna. Le jeu était risqué, étant donné que Kévin était à côté. Mais ce n'était pas lui qui allait cracher sur un peu d'attention.

-          Qu'est-ce que vous voulez manger ce soir ? demanda Kaleb.

-          Pizza ! hurla Kévin.

Cameron rit doucement en avisant du regard le petit garçon assis à côté de lui, dont les doigts s'acharnaient sur les boutons de la manette.

-          Laquelle tu veux ?

-          Quatre fromages, s'il te plait.

-          D'accord, et toi, Cam ?

-          Une campione.

Acquiesçant, Kaleb se redressa rapidement, se dirigeant vers le porte manteau pour enfiler sa veste.

-          Tu ne commandes pas ?

-          Non, il y a une pizzeria à deux pas d'ici, je vais y aller à pied. Ne faite pas de bêtise pendant mon absence.

Kévin roula des yeux, tout en continuant à jouer. Cameron lui sourit, observant Kaleb s'éloigner dans le couloir. La porte claqua doucement derrière lui, plongeant la pièce dans un silence seulement comblé par le jeu vidéo. Quelque peu gêné de se retrouver ainsi seul avec Kévin, il décida de faire une partie en sa compagnie. Sa proposition eu le don de rendre le gamin ravi, même si Cameron se fit battre à plein de couture deux fois de suite.

-          D'accord, je m'incline. Tu es le meilleur à ce jeu.

Kévin sourit comme un damné, les yeux brillants. Amusé, Cameron lui ébouriffa gentiment les cheveux, avant qu'une sonnerie ne se fasse entendre dans l'appartement.

-          C'est le téléphone de papa, expliqua Kévin. Il a du l'oublier.

Toujours assis au sol, Cameron ignora quoi faire. Devait-il aller voir le téléphone pour décrocher, ou ne serait-ce que voir qui téléphonait à son petit ami. Non, la curiosité était un vilain défaut, il ne devrait pas céder à la tentation. Pourtant, quelques secondes plus tard, Kévin lui tendait le téléphone. Le numéro affiché semblait être inconnu de l'appareil. Qu'attendait le garçon de lui, au juste ? Qu'il décroche, très certainement.

-          Mais c'est le téléphone de ton père, argua Cameron, gêné.

-          C'est peut-être important, tu es l'ami de papa, non ? Il ne sera pas fâché, je te le promets.

S'il lui forçait la main aussi... Non, vraiment, Cameron ne pouvait rien refuser à ce petit garçon. Alors même s'il savait que Kaleb n'allait pas apprécier, il décrocha. Ce fut une voix féminine qui bourdonna contre son oreille. De quoi le faire quelque peu sourciller.

-          Tu n'as pas tout remboursé ! s'agita la femme à l'autre bout. Je ne peux plus assumer tes dettes pour toi, bon sang.

La voix de la femme était tremblante, son ton alarmé. Aussitôt, Cameron bondit sur ses pieds, pressant le combiner contre son oreiller. Bordel, qu'est-ce qui était entrain d'arriver ?

-          Ils arrivent, Kaleb ! Ils reviennent ! La première fois ne t'as pas suffit, bon dieu ! J'ai appelé la police, mais je ne sais pas s'ils arriveront à temps. Ne les laisse pas toucher à mon bébé, ou jamais je ne te le pardonnerais.

A présent, la femme pleurait, et Cameron reconnu l'ex femme de Kaleb. Kaleb... Dans quoi s'était-il fourré ?

-          Fais attention, d'accord ?

Sans lui laisser le temps de répondre, elle lui raccrochera au nez. Le sang de Cameron ne fit qu'un tour, alors que son regard se figeait sur Kévin.  Il devait le mettre en sécurité, ignorant tout de la menace qui semblait leur faire de l'ombre. Qui allait arriver ? Serais-ce les hommes qui avaient déjà tabassé Kaleb jadis ?

Son cœur pulsait à toute allure. Il ne pouvait même pas prévenir Kaleb, son téléphone étant actuellement dans sa main. Prenant son courage à deux mains, il se jeta devant Kévin.

-          Kévin, écoute-moi bien, d'accord ? Les hommes de la dernière fois, je pense qu'ils font revenir, aujourd'hui.

Aussitôt, le gamin se figea, la figure pâle.

-          Il faut que tu ailles te cacher, d'accord ? Est-ce qu'il y a une cachette dans ta chambre ? Peut-être une armoire.

-          Oui, oui, il y a une grosse armoire dans ma chambre.

-          Parfait, je veux que tu ailles te cacher dedans. N'en sort pas, sauf si Kaleb ou moi venons te chercher. D'accord ?

-          Oui, d'accord.

Pâle et le corps tremblant, Kévin parvint malgré tout à détaler en direction de sa chambre. Toujours fébrile et perturbé, Cameron ignorait quoi faire. Si l'ex de Kaleb disait la vérité, elle avait déjà contacté la police. Et sachant que son fils était présent, elle ne pouvait décemment pas mentir ainsi. Le cœur battant à tout rompre, Cameron crut défaillir quand on cogna subitement à la porte. Etant donné la rage des coups, il n'avait aucun doute sur les individus derrière la porte d'entrée.

-          Kaleb, fils de pute, ouvre ou on défonce la porte !

Paniqué, dans l'incapacité de bouger, Cameron commençait à transpirer. Que devait-il faire ? Que pouvait-il faire, même ? Il était pieds et mains liés, fait comme un rat, pris au piège. Et un petit garçon apeuré était enfermé dans un placard non loin de l'entrée. Il ne pouvait pas faire n'importe quoi, et intérieurement, il se promit de dissimuler coûte que coûte la présence de Kévin en ces lieux.

De nouveaux coups furent portés à la porte, rugueux et dégénérés. La porte grinçait, menaçant de s'ouvrir. Le type derrière devait être une armoire à glace. Son cœur battait de plus en plus vite, prêt à exploser dans sa poitrine. Après trois autres coups d'épaules certainement, la porte cédant, s'ouvrant sur trois hommes. Tous grands avec de larges épaules, armées de batte de base-ball. L'un avait même un pied de biche en main.

-          Qui t'es, toi ? Ou est Kaleb ?

-          Il n'est pas là, il est absent.

Sa voix était hachée, fébrile.

-          Pourquoi t'es là, alors.

-          On est ami, il m'a laissé rester ici alors qu'il allait faire des courses.

Le premier homme grogna, reniflant comme un animal.

-          Un ami, hein...

Le second esquissa un sourire lubrique, malsain, brillant de malveillance.

-          Tu n'es pas plutôt la... petite amie ?

-          Non, non, pas du tout, bredouilla-t-il.

Le troisième agita son pied de biche entre ses doigts.

-          Tu sais, beauté, Kaleb nous dois beaucoup d'argent, beaucoup, beaucoup. Et, je pense, qu'il a besoin d'une motivation pour nous rembourser...

-          Motivation ? répéta Cameron.

Le premier s'approcha de lui, les chaînes à son pantalon cliquetant au rythme de ses pas. La batte qu'il tenait vint se glisser sous la gorge de Cameron, l'obligeant à lever la tête. Le type avait au moins dix centimètre de plus que lui.

-          Ouais, une motivation qu'il ne voudrait pas voir être abimée par des types comme nous... Alors, tu vas venir avec nous.

Trop concentré sur le premier individu, Cameron ne fit pas le second homme se glisser dans son dos.

Lorsque la batte s'abattit sur sa nuque, Cameron tomba en avant, assommé. Sa dernière pensée fut pour Kévin, enfermé dans un placard, surement terrorisé, alors que lui sombrait dans les ténèbres.

Tout devint sombre, sinistre, lugubre. Son souffle se coupa, ses paupières se fermèrent, et son corps cogna fortement le parquet.

Qu'as-tu fais, Kaleb ?

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Chapitre posté rapidement, premier de l'année 2017 ~

Pas corrigé ni relu, j'espère qu'il vous plaira malgré tout ♣

Et voilà le retour du suspense relou, juste pour vous. ☺

La bise. ♥

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