Histoires Terrifiantes

By NyxisPolychromatik

49.4K 3.2K 760

Si vous voulez trouver des histoires à avoir la chaire de poule, alors vous avez frappés à la bonne porte. Re... More

Nyctalophilie
Penderie
Je Ne Sais Pas
Ding Dong !
Sans voix
Teddy
Symphonie Mortelle
Disparition Inattendue
Conspiration
Chant D'une Sirène
Petite Balade
Pêché Mignon
Amour Démesuré
Hanako-San
Incompréhension
Antipathique
Pour L'Amour Du Sang
Un Noël Inoubliable
Tourments
Inspiration
Mauvais
Il manque quelque chose ...
Kuchisake Onna
Jusqu'à La Mort
Le Village Maudit
Curieuse Visite Nocturne
Le Pouvoir, Le Mal
Rêve ou Cauchemar ?
Le rire
Mais où sont-ils ?
J'aime mon père
Ma poupée préférée
Le Poème Maudit
Maxime n'entre pas !
Expériences Effrayantes #Prototype
Prémonition

Destin Brisé

1.1K 65 19
By NyxisPolychromatik


    Je sais que je ne suis pas censé vous parlez de tout cela, mais ce poids qui était difficile à supporter, risque de devenir une vrai menace pour le monde entier, ainsi que les gens que j'aime ... Bon je vais essayer de résumer mon problème en me faisant comprendre clairement.

    Il faut remonter 20 ans en arrière. J'étais un étudiant fraichement diplômé dans le domaine de la recherche, et plus précisément dans la biomécanique. Cela constitue à produire des prothèses mécanique, afin que les gens ayant subit une amputation puisse vivre normalement, sans que cette handicap soit une contrainte dans la vie de tout les jours. C'était un peu comme être médecin, mais en offrant de vrai solution à un problème vraiment contraignant. Je n'ai pas attendu très longtemps pour trouver un travail. C'était un grand laboratoire de recherche en pleine essor, qui avait reçu de très grosse sommes de la part de l'état, afin de produire des organes vitaux complétement mécanique. Dû au longue attente pour les greffes, cela aurait été bien utile à la population, étant donné qu'il y a plus de demandeur que de donneur. Quand j'ai intégré cette équipe de recherche, je me suis sentis comme un sauveur de l'humanité. J'ai toujours voulu aidé les autres, et voir que je pouvais être un acteur de cette révolution dans le domaine médical ... C'était comme ... Devenir un super héro ! Un rêve d'enfant qui devenait réalité. Mais, moi et mon équipe de recherche ont avaient du pain sur la planche. Nous avions tout les moyens nécessaire à notre disposition, et nous avions accès à tout ce que nous voulions, à condition que cette étude de recherche soit top secrète. Nous n'avions en aucun cas le droit d'en parler à qui que ce soit à l'extérieur du laboratoire, même entre nous. Maintenant vous vous demandez sûrement pourquoi je suis en train de le faire dans ce cas ? Et bien comme je vous l'ai dit au début, il en va de la sécurité de tous et c'est pour ça que je déballe tout ... Absolument tout ...

    Les premières années, nous avons travaillé exclusivement sur des singes. Cela peut paraître cruel, mais c'est comme ça pour toute les recherches médicales que ce soit pour des nouveaux traitements médicamenteux, pour des prothèses, pour des tests sur différents paramètre biochimique du corps comme la température, le taux d'hormones et j'en passe. Tout nos tests ce sont avérés négatif. Nous avions commencé par remplacer le foie de l'un des macaque, et tout ce passait bien pendant 3 jours, puis l'animal est mort dû à un très fort taux de cholestérol. Nous avions visés un peu trop haut en commençant par un organe aussi important, mais nous avions retenu la leçon de cet échec. Nous nous sommes donc penchés sur les organes régulant les hormones, ainsi que de toutes les connections nerveuses du corps humain. Nous avions différentes idées pour les remplacer, mais tout les animaux sur qui nous avions fait des tentatives sont morts. Et pendant 3 ans, nous avons essuyés échec sur échec. Comme nous étions tous déprimés par cela, notre employeur nous a donné 3 mois de congés, et a laissé les recherches en suspens pendant tout ce temps. Nous avions travaillés pendant toutes ses années sans prendre ne serait ce qu'un jour de vacance, et je dois dire que cette pause de 3 mois fut un véritable soulagement pour moi. Je suis partis en Espagne pour voir ma famille, et c'est là-bas que j'ai rencontré une fille remarquable qui travaillait à l'embrassade. Nous avons eu le coup de foutre l'un pour l'autre dès que nos regards se sont croisés. Quand je suis rentré pour reprendre le travail, nous nous sommes vu de nombreuses fois, puis elle est venue vivre chez moi au bout d'un an de relation. Elle c'était arrangée pour être muté ici, afin de rester avec moi. Ce geste m'avait réchauffé le cœur. Voyant que nos recherches n'avançaient pas, la chaleur humaine de ma copine me faisait un bien fou.

    Il c'était écoulé 5 ans depuis le début de nos recherches, et nous avions réussi à créer une rate artificiel ! Le singe sur qui nous l'avions placés à vécu normalement sans aucun rejet ! Cela nous remit d'aplomb et nous a poussé à continuer. Moi et mes collègues étions sur-motivés ! Mais cela ne dura qu'un temps. Nous n'avions malheureusement pas réussi à remplacer les autres organes cette année, ni l'année suivante. Plusieurs d'entre nous ont quittés l'équipe de recherche, et nous nous sommes retrouvés à 6 en comptant l'investigateur des recherches. Moi aussi je voulais partir, mais comme je voulais demander ma copine en mariage et concrétiser ma vie avec elle, il me fallait de l'argent. Je me suis donc fait violence et continuer à essuyer les échecs inlassablement. Mais 2 ans plus tard, nous avions réussi à remplacer les connections de tout le système nerveux, ainsi que les réponses immunitaire par des nano virus. Cela aurait dû nous encourager davantage, mais l'homme qui avait mit en place ces recherches eût un coup de pression de la part de l'état, qui le menaçait de lui couper les vivres s'il ne menait pas à bien la tâche qui lui avait été confié. Ils sont vraiment stupides ces politiciens ! Pour un théoricien c'est facile de croire que les sciences sont capables de tout, mais ce n'est pas le cas ! J'aimerai bien les voir un peu à notre place, histoire de leurs mettre un peu de plomb dans la tête à ces pauvres débiles ! Malheureusement, le gouvernement n'attendit que 3 mois après sa menace pour arrêter de financer les recherches. Dire que nous avions tant travaillé pour qu'au final ont nous vire comme des malpropres. Mon employeur était mal, très mal même. Les derniers jours qui avait suivi cette nouvelle furent des plus déprimante au laboratoire, mais notre meneur souriait. Une fois notre dernière journée fini, il est venu nous voir et semblait très optimiste. Il nous a proposés de continuer nos recherches, mais dans un laboratoire secret qu'il avait fait construire à la frontière de la France et de l'Allemagne. C'était à la base une ancienne usine de métallerie, mais cela ferait parfaitement l'affaire d'après notre chef. Cela peu paraître idiot, mais nous avions décidés de le suivre dans sa folie. Nous avions travaillé depuis tellement longtemps dans ce projet, que nous ne voulions pas nous arrêtés là. Maintenant que j'y repense, ce qui m'a motivé à cette instant n'était pas l'optimisme, mais l'arrogance. J'ai pu convaincre ma femme de déménager dans le nord à Strasbourg, en lui faisant croire que j'avais trouvé un nouveau job là-bas.

    Au bout d'à peine 1 an, nous avions enfin réussi à reproduire tout les organes vitaux, hormis le cerveau, mais nous avions créés un espèce de liquide capable de le conserver indéfiniment, sans le dégrader ni influencer ses fonctions.  Cette découverte fut un vrai soulagement pour nous tous. Moi et mes collègues avions arrosés tout ça dans un bar en Allemagne, le soir même où nous avions terminé. Mais il fallait encore transmuter ces organes dans des corps humains, afin de pouvoir conclure si tout ce travail à été utile ou non. Malheureusement, comme notre contrat avec l'État à été dissous, nous n'avions pas le droit de faire des testes sur des humains, même si les organes ont parfaitement fonctionné sur les singes que nous avions pu prendre avec nous. Cela mettait notre employeur dans un sacré embarra, car même si nous allions annoncer que nous avions enfin fini par réussir, nous étions en fraude. On nous aurait pris nos donnés de recherches, et quelqu'un d'autre aurait eu tout les mérites à notre place. D'ailleurs, notre employeur était de plus en plus bizarre: il était toujours dans son bureau à parler tout seul, et des fois il regardait dans le vide et restait immobile pendant plusieurs minutes, comme si il quittait la réalité pendant ce temps. Mes collègues s'inquiétaient beaucoup à son sujet et moi aussi d'ailleurs. Mais nous avions juste pensé qu'il était simplement en phase de déprime. Nous étions bien loin de nous imaginé ce qui allait arriver.

    Une nuit vers 3h du matin, mon mentor m'a appelé. Il avait l'air complètement paniqué. Il parlait tellement vite que je n'avais absolument rien compris. La seule phrase qui me sembla claire était que je devais venir au plus vite dans ''l'atelier''. C'est comme ça que nous avions baptisé notre laboratoire. Je pris ma voiture et fonça à toute berzingue, en priant pour que rien de grave ne ce produise. Lorsque j'arriva sur les lieux, je vis la porte s'ouvrir violemment, et l'un de mes collègue se mit à vomir sur mes pieds. Bordel, mais que pouvait bien t-il se passé ? J'avançais d'un pas, puis mon collègue me retenu par le bras de toute ses forces, comme il était question de vie ou de mort.

« - Lâche moi enfin ...

- Ne ... Ne rentre pas là-dedans je t'en prie ... »

Il se remit à vomir aussitôt. Je commençais sérieusement à paniquer. Je suis alors rentré, et plein de sang sur tout le sol m'ouvris le passage. Mon cœur se mit à accélérer et ma respiration se fit plus forte. Je couru le long du couloir jusqu'à la pièce centrale. Dedans il y avait mon patron et ... Un corps humain complétement mutilé sur la table. Je n'aurai même pas su vous dire si c'était un homme ou une femme tellement il manquait de membres à cette pauvre personne; elle n'avait ni bras, ni jambes, et sa mâchoire inférieur avait l'air d'avoir été arraché. Une partie de son intestin pendait sur le sol, son œil gauche pendait sur sa joue et son corps faisait un bruit répugnant. Je n'eu pas assez de temps pour courir jusqu'à la sortie, et je vomie juste devant mon patron. Il me prit alors par les épaules, et m'implora de l'aider à la sauver.

« - Je vous en conjure, ressaisissez vous mon garçon ! Je ne pourrai jamais la sauver seul !

- Mais sauver quoi au juste putain ?! Il faudrait tout refaire de A à Z ! Nous sommes pas Dieu, et à ce niveau là, il n'y a que lui qui pourrait agir ! »

La détresse qu'il y avait dans ses yeux, me poussa malgré tout ce que j'ai dit à l'aider. Mes autres collègues arrivèrent quelques minutes plus tard pour nous donner un coup de main. Nous avions réussi à stabiliser son poux et à ralentir considérablement l'hémorragie. Une fois que nous l'avions endormie, nous avons procédé à la transmutation des organes endommagés. Ses intestins étant bien trop détérioré, nous avons dû lui retirer, sans possibilité de le soigner. Ce fut la même chose pour le foie et d'autre organes d'ailleurs. Nous avions juste remplacés son cœur et les connections du système nerveux de tout le corps, enfin de ce qu'il en restait. Une fois tout cela fini, le résultat était ... Monstrueux. Je pu certes, constater que c'était une jeune fille, mais elle n'avait plus rien d'humain. Il lui manquait toute la partit basse de son corps à partir de l'estomac. Elle semblait encore endormie lorsque nous avions fini. Mes collègues et moi nous regardions d'un air déconcerté, alors que notre patron semblait extrêmement satisfait. Nous sommes alors partit de la pièce pour rejoindre la cuisine. Il fallait absolument que l'on discute de tout ça. Lorsque notre chef entra dans la cuisine, nous nous sommes presque tous jeté sur lui, afin d'avoir des explications.

« - Qui est cette gamine monsieur ? Et pourquoi était-elle dans cette état là ?! Exclama l'un de mes collègue.

- Je ... Je ne sais pas. Répliqua notre patron confus. Je ... Je l'ai trouvé comme ça ...

- Il faut prévenir la police ! Ai-je affirmé.

- Non hors de question ! Répliqua le patron en colère. 

- Mais cette fille à sûrement une famille qui l'attend quelque part ...

- Et alors ?! Vous vous rendez compte que si on la retrouve dans cette état là, nous allons tous allez en prison ! Insista le chef. Même si nous l'avons sauvé, nous n'avions pas le droit d'exercer ce genre d'opération sur qui que ce soit !

- Cela en valait vraiment la peine monsieur ? Dis-je confus par ses paroles. Elle ne ressemble même plus à un être humain ... »

Mes collègues ont alors approuvés d'un signe de tête. Mon patron quant à lui, ne semblait pas très sensible par la situation de cette pauvre fille. Il est simplement partit de la pièce pour aller voir la jeune fille. Après avoir nettoyer tout le sang et le vomie sur le sol, nous sommes restés dans la ''salle d'opération'' jusqu'à 9h du matin, l'heure à laquelle cette fille s'est réveillé. Elle ouvrit l'œil qui lui restait, puis elle le tourna dans tout les sens. Elle essayait de se lever, mais voyant qu'elle ne possédait ni bras ni jambe, elle se mit à pleurer. C'était vraiment triste de voir cette pauvre enfant dans cette état là. Nous aurions bien aimé lui fabriquer des membres de substitution, mais nous n'avions plus le matériel, ni les moyen de lui créer des prothèses de qualité. Nous nous sommes donc rabattu sur des morceaux de métal encore intacte pour lui fabriquer ses membres manquant. Au bout de trois jours, nous avions pu lui donner une forme presque humaine. Ses bras étaient beaucoup trop grand, et pour l'un d'eux nous avions dû prendre des grands ciseaux pour faire des doigts. Ses jambes étaient aussi constitués de grand ciseau, mais nous ne pouvions pas faire autrement. Il y avait pas mal de fil relié aux connections nerveuse et au cerveau, afin qu'elle puisse utilisé ce nouveau corps avec aise. Pour être honnête, la forme que nous lui avions donnés me dégouttait au plus haut point. Mais, parfois lorsque je la regardais pendant notre travail, elle semblait être heureuse. Je ne saurais pas comment vous l'expliquer, mais même sans mâchoire, on pouvait voir quelle souriait. Enfin, c'est ce que je croyais.

    Une fois tout cela fini, nous sommes tous rentré chez nous. Nous avions impérativement besoin de repos après ce que nous venions de traverser. Ma femme vit immédiatement que quelque chose n'allait pas lorsqu'elle vit mon visage défiguré par le dégoût et la tristesse. Je lui ai simplement dit que mon patron commençait sérieusement à m'inquiété par son comportement affligeant, voir suspect.

« - Ma chérie, je crois que je vais démissionner. Ai-je déclaré en soupirant. Je ne supporte plus ce travail ...

- Mais mon chéri, nous avons besoin d'argent ! Riposta ma femme. Qui te dis que tu trouvera un travail après ta démission ?

- Je ne sais pas ! Ai-je exclamé, contrarié par son incompréhension.

- Mon amour ... Je sais que ça t'embête, mais il faut vraiment que tu garde ton travail je t'en conjure ... »

Elle semblait tout d'un coup à la fois mal à l'aise et confuse. Je l'ai pris dans mes bras et la regarda droit dans les yeux.

« - Qu'est ce que tu me cache ma chérie ? Pourquoi ma décision te contrarie tant ? ...

- Et bien ... Disons que bientôt nous aurons une bouche de plus à nourrir ... »

Elle releva la tête et me souris alors timidement. Elle était enceinte de trois semaines. Je la serra fort dans mes bras, enjoué par cette fabuleuse nouvelle. J'étais tout excité après ça, si bien que je n'ai même pas pu réussir à m'endormir. De toute façon, après les trois jours horrible que je venais de vivre, il m'aurait été bien difficile de trouver le sommeil. C'était complétement fou et insensé. J'ai même cru pendant la journée que j'avais tout simplement fait un horrible cauchemar, et que rien de tout cela ne c'était produit. J'ai réussi à me convaincre de ça jusqu'au soir, où mon patron m'a téléphoné pour que je fasse la garde de nuit. Lorsque je me suis pointé au laboratoire, je pu voir cette ... chose en train d'essayer de marcher normalement. Elle devait faire deux tête de plus que moi lorsqu'elle était debout. Je crû que j'allais recracher mon repas du soir, mais j'ai réussi à me retenir. J'ai pu constater qu'ils lui avaient ajouté un espèce œil rougeoyant artificiel, ainsi que des ... Mandibules métalliques ? Enfin, plutôt des espèces de pattes d'araignée. Je fus paralysé de peur en imaginant mes collègues lui faire ça ... Mon patron arriva vers moi, ravi.

« - Que ... Qu'est ce qui c'est passé durant mon absence ?

- Oh vous parlé de la greffe au niveau de la mâchoire ? Dit mon patron. C'est un moyen de communication afin qu'elle puisse discuter avec nous lorsqu'elle arrivera à les maitriser correctement.

- Hein ?!

- Bon je dois y aller, je compte sur vous pour la surveiller. Déclara mon patron avant de se diriger vers la sortie.

- Quoi ? Dis-je confus. Il y a quelqu'un d'autre avec moi ?

- Non vous êtes seul. Bonne soirée. » A t-il dit avant de s'en allé.

Voilà. Mon pire cauchemar se réalisait enfin: me retrouver seul, avec cette créature. Je me suis alors retourné, mais j'ai fait un grand bond en arrière. Elle était juste là, en train de me fixer du regard. Je n'osais pas la regarder dans les yeux je dois l'admettre. Déjà parce que je la trouvait repoussante, et aussi parce que j'avais honte d'avoir transformé cette pauvre jeune fille en monstre. Je l'entendis alors s'éloigner de moi, puis quelque seconde après, je vis une balle de tennis rouler à mes pieds. J'ai alors relevé la tête, et je l'a vit tout au bout de la pièce. Elle semblait vouloir jouer avec moi. Je ne savais pas si c'était ça, mais je pris la balle dans mes mains, et je la fit rouler doucement jusqu'à elle. Elle regarda la balle, puis moi, en levant son pouce en l'air. Même si elle avait une apparence hideuse et qu'elle ne ressemblait plus du tout à un être humain, elle restait une enfant.

« - Tu ... Tu veux continuer à joué ? » Ai-je demandé timidement.

Elle secoua alors la tête de haut en bas pour me dire oui. Nous avons donc continué ce petit jeu, jusqu'à 9h, où l'un de mes collègues est arrivé pour prendre ma place. Ce petit manège dura environ deux ans. Plus le temps passait, plus j'arrivais à passer au-delà de son apparence. Ce fut le cas pour tout le monde au labo. Elle était devenue un membre de la famille, si bien que l'on lui avait donnés un nom: Inanna. Même si elle ne semblait toujours pas maîtriser ses mandibules pour communiquer, elle savait se faire comprendre lorsqu'elle voulait quelque chose.

    Un soir lorsque je suis arrivé au laboratoire, je vis Inanna dans un coin de la pièce, et le professeur, qui semblait très contrarié. Il partit d'ailleurs sans même me saluer. Je m'approcha alors d'elle, mais elle semblait également en colère. Je lui tendis la balle de tennis qui était à ses pieds, mais elle l'a pris dans sa main et l'envoya avec colère. Je me suis alors reculé, mais je suis tombé et par la même occasion, j'ai poussé la table. Plusieurs feuilles de papier volèrent alors à travers toute la pièce. Inanna alerté par le bruit, se retourna, et me vit au sol. Elle s'approcha de moi assez rapidement, et semblait inquiète.

« - Non ne t'en fais pas je vais bien. Ai-je dit en me relevant. Je ne regardais pas où je marchais. »

Quand je vis les feuilles au sol, je les aient alors ramasser. J'ai regardé le tas de papier que j'avais dans la main, et des gribouilles était visible dessus. D'ailleurs je remarqua aussi que ce qui m'avais fait tombé était un stylo découpé en deux. J'ai alors regardé Inanna d'un air amusé.

« - C'est à cause de ça que tu es en colère ? Tu n'arrive pas à écrire ? »

Elle se mit alors à gesticuler dans tout les sens, comme pour me faire comprendre que cela l'a m'était en colère. Je me suis alors approché d'elle en mettant une main sur son épaule.

« - Tu sais, c'est presque impossible que tu puisse tenir un stylo avec tes doigts pour écrire. Ai-je dit calmement. Je sais que c'est contraignant, mais on y peut rien ... »

Elle se mit alors assise par terre, l'air dépité. Une idée avait alors survolé à se moment là dans ma tête. J'ai foncé jusqu'au bureau du patron, puis je suis revenu avec une paire de ciseau. Elle me regarda alors intriguée.

« - Regarde. Ai-je dit en prenant une feuille. Tu ne peux pas dessiner, mais tu peux découper pour créer des formes ! »

J'ai alors découpé le papier pour faire un espèce de chien un peu mal fait. Elle fut toute excité, et commença à faire de même sur d'autres feuille. Au début, ce qu'elle découpait n'avait pas la forme attendu et sa la déprimait, mais je l'observais tout en l'encourageant à en faire toujours plus. Au bout de deux heures, elle arrivait à créer des formes très distincte et précise.

« - Bravo ma chérie ! Tu es vraiment douée ! Ai-je dit en l'applaudissant. Je suis fière de toi ! »

Je ne sais pas pourquoi j'ai été aussi attentionné, mais ... Je dirais juste que je le pensais vraiment. Elle m'a alors regardé en rougissant. Ça la rendait vraiment mignonne.

« - Si on jouais à un jeu ? Lui ai-je demandé. Il faut que chacun de nous devine à ce que l'autre pense avec comme seul indice des formes découpé sur le papier. »

Elle fit alors un signe de tête pour me dire oui. Bon, j'étais pas aussi doué qu'elle pour faire des formes, mais je me débrouillais. Elle a voulut même m'aider pour découpé une feuille, mais son doigt dérapa et elle me coupa profondément la main. J'avoue que ça m'avait tellement fait mal, que j'ai poussé un petit cri de fureur. Elle c'est alors éloigné dans un coin de la pièce en pleurant.

« - Non n'est pas peur ce n'est rien. Ai-je dit en lui souriant. Je vais aller chercher des bandages et je reviens ok ? »

J'ai foncé jusqu'au toilette pour prendre des bandages dans un meuble, puis je suis vite retourné la voir. Elle pleurait toujours dans son coin. Je me suis rapproché d'elle et je l'ai serré dans mes bras.

« - Ce n'est pas de ta faute. Ai-je déclaré. Les accidents ça peut arriver à tout le monde tu sais. C'est de notre faute si tu as des ciseaux a la place de doigts ... »

Elle releva alors la tête et regarda ma plaie. Elle avait l'air encore plus inquiète. Je l'ai regardé dans les yeux.

« - Un jour, je te grefferais de vrai prothèses pour que tu puisse vivre comme avant. Je te le promet. »

Elle me prit alors dans ses bras, un peu rassuré. J'ai essuyé les larmes qui coulaient sur sa joue, et je lui pinça pour l'embêter. Elle semblait heureuse et se releva. Du coup, on a joué à notre petit jeu jusqu'à 9h. Depuis cette nuit, je lui donnais beaucoup plus d'affection qu'avant, pour qu'elle comprenne qu'elle pourra toujours compter sur quelqu'un. Mais cela pris fin quelques nuit après, à cause d'un désagrément. 

    Le soir là, j'étais venu la retrouver avec hâte. Elle faisait partie intégrante de ma vie à présent vous savez. J'ouvris la porte de l'atelier, et elle me sauta presque dessus tellement elle était ravie de me voir. Je l'ai pris dans mes bras, puis je m'installa sur une chaise plus loin.

« - Alors comment vas-tu aujourd'hui Inanna ? »

Elle baissa alors la tête l'air triste. Je me suis alors approché d'elle en lui prenant la main.

« - Qu'est ce qui t'arrive enfin ? Ai-je demandé un peu inquiet. Tu peu tout me dire tu sais. »

Elle releva alors légèrement la tête, et des larmes semblaient couler sur sa joue. J'ai alors insisté pour qu'elle m'explique par tout les moyens, puis elle s'approcha de mon sac. Je l'ai alors rejoins et j'en ai sortie mon ordinateur. Elle me fit des signes avec sa main, pour me demander de le rapprocher de son visage, ce que je fis. Elle se mit alors à utiliser ses mandibules à une vitesse vertigineuse pour taper sur les touches !

« - C'est super Inanna, tu arrive à les utilisés maintenant ! Ai-je exclamé heureux. Je suis fière de toi ! »

Elle me regarda et se mit à rougir. Elle pouvait vraiment être adorable parfois. Elle arrêta alors d'écrire, et je retourna l'ordinateur pour pouvoir lire.

« Sébastien, je vous remercie à vous et à vos collègues d'être aussi gentil et attentionné avec moi. Malgré mon apparence, vous vous êtes occupés de moi comme si j'étais votre enfant. Comme je vous apprécie tous, je veux vous mettre en garde sur le professeur: il est dangereux vous devez fuir tous ! Sinon ils vous arrivera la même chose qu'à moi ... »

Je fus stupéfait, et terrorisé à la fois. C'est vrai que notre patron était toujours de plus en plus bizarre, mais de là à être dangereux ?

« - Qu'est ce que tu veux insinuer ma petite Inanna ? »

Elle voulut continuer à écrire, mais au même moment quelqu'un entra dans la pièce: c'était le professeur. Inanna semblait alors terrifiée lorsqu'elle le vit arriver vers nous. Par instinct, j'ai effacé la totalité du texte avant que le professeur ne puisse voir quoi que ce soit. Mais que faisait-il ici ? Ce n'était pas son tour de garde ...

« - Que faites vous avec cette ordinateur ? Demanda mon patron intriguée.

- Et bien ... » Ai-je commencer.

Je ne voulais pas créer d'ennuie à Inanna, mais je ne savais pas quoi dire. Inanna me regarda et rapprocha l'ordinateur de son visage. Elle se mit alors à tapé sur les touches d'un rythme bien plus lent que tout à l'heure. Mon patron fut plutôt impressionné et vînt jeter un œil sur ce qu'elle avait écrit.

« J'apprend à utiliser mes mandibules pour écrire :-) »

Il resta avec nous jusque 9h, puis lorsque mon collègue arriva, je pris ma petite Inanna dans mes bras pour lui dire au revoir. Le professeur resta avec mon collègue dans l'atelier. Depuis cette nuit, le professeur restait constamment avec Inanna. Je le trouvais vraiment trop louche. Il a débarqué étrangement quand Inanna me disait des choses sur son compte. J'ai alors supposé qu'ils nous surveillait avec des caméras de surveillance. Depuis ce que Inanna m'avait dit, je surveillais le professeur de près. Un soir où j'arrivais au laboratoire, Inanna me prit dans ses bras comme à son habitude, pour me donner le bonjour. Mais cette fois, elle glissa discrètement deux de ses longs doigts dans la poche de mon blouson. Elle s'éloigna ensuite et reprit sa balle de tennis. Je fis comme si de rien n'étais, car le professeur me surveillait constamment depuis la dernière fois. C'était deux clefs sur lesquelles elle avait gribouillé des symboles avec ses ciseaux en guise de doigts. Je connaissais bien ses signes. C'étaient ceux que l'on utilisaient dans un jeu que je lui ai appris. Lorsque je pu partir, je repris Inanna dans mes bras.

« - J'ai compris ce que tu me demandais. Ai-je chuchoté. On en reparlera ce soir. »

Elle me prit la main délicatement pour éviter de me couper, puis elle la colla sur sa joue. Je lui souris, puis je partie du laboratoire. Sur la plus grosse clef, il y avait une maison et une fiole. J'ai alors supposé que c'était la clef de la maison de mon patron. Et sur l'autre qui était plus petite, il y avait un bureau. J'ai alors pensé que cette clef ouvrait un tiroir.

    Il devait être 19h lorsque je me suis pointé à la résidence de mon patron. Il possédait une grande maison à la frontière de l'Allemagne. Je me suis alors avancé jusqu'à sa porte d'entrée, puis j'ai essayé de l'ouvrir avec l'une des clefs. La porte c'est alors ouverte, laissant apparaître une entrée un peu crasseuse et désordonnée. Je ferma la porte derrière moi, et je marchais à travers les différentes pièces. C'étaient des pièces plutôt banales hormis la poussière au première étage, donc je monta les escaliers pour vérifier les pièces du haut. Je savais bien que se que je faisais était complétement aberrant, mais j'avais confiance en Inanna, bien plus qu'au professeur. Il y avait plusieurs portes au second étage, mais l'une d'entre elle semblait ouverte. Je me dirigea donc à l'intérieur, et il c'est avéré que c'était la chambre à coucher de mon patron. Cette pièce contrairement aux autre était plutôt propre, mais en désordre cela dit. Je vis alors un meuble, le seul de la pièce d'ailleurs, avec un tiroir. Je me suis approché et je découvris une serrure. Je savais alors se qui me restais à faire: je pris la petite clef, et ouvris le tiroir. Il y avais beaucoup de documents, mais l'un d'eux m'intrigua. Il y avait écrit ''Projet Emilie'' sur le devant du document. Je l'ouvris et pu voir des images de mutilations sur ... Inanna ! Alors il ne l'avait pas trouvé par hasard comme l'avait affirmé le professeur. Putain que c'était dégelasse. D'après ses notes, il l'avait drogué, puis découpé en morceau en lui faisant croire qu'ils avait eu un accident de voiture. Et apparemment, il avait comme projet pour elle d'en faire ... Une arme de destruction. Mais pourquoi enfin ? Ce monstre avait découpé cette fille qu'il semblait connaître, tout ça pour ses putain d'expériences ?! J'ai alors pris les documents, et je sortis en trombe de la chambre. Mais alors que je voulais ma casser d'ici, je vis une porte tout au bout du couloir. J'eu alors d'innombrable frisson lorsque je pu la voir distinctement. Elle était colorée en rose et bleu, et il y avait le nom ''Emilie'' écrit dessus, avec des petites lettres de toute les couleurs. Malgré mon effrois, j'ouvris la porte, et je pu voir la chambre d'une adolescente à première vue. Sur le mur je vis une photo avec deux personnes. Il y avait le professeur à droite qui semblait un peu plus jeune, et une petite fille qui avait le visage d'Inanna. J'étais vraiment dégouté de voir ça. En bas de la photo il y avait écrit « Pour ma fille que j'aime. ». Ma colère fut telle, que je pris le cadre et l'explosa au sol, puis je pris la photo et couru le plus vite possible loin de cette maison de fou. Ce bâtard s'en était prit à sa propre fille. Je n'avais qu'une envie à se moment là: le tuer de mes propres mains. Lorsque j'arriva devant la porte de chez moi, je fus pétrifié de terreur. La porte était entre-ouverte, et une petite feuille de papier était accroché dessus.

« Je sais que vous êtes allé chez moi. Revenez au laboratoire me rapporter ce que vous m'avez dérobé, et j'en ferais de même.

Votre patron. » 

    J'étais devant le laboratoire, avec les documents et la photo. J'ouvris la porte avec crainte, et je vis ma femme ligotée et terrifiée sur la table d'opération, avec le professeur debout qui me souriait. Je m'avançais vers lui, en priant pour qu'il n'ai pas fait de mal à ma femme.

« - Alors mon ami comment allez vous ? Demanda le professeur fière de lui. J'avoue que je ne m'attendais pas à se que l'un de mes employés me vole des choses chez moi ...

- Vous n'êtes qu'un bâtard !! Ai-je hurlé en jetant la photo sur lui. Comment avez vous pu faire de tel monstruosité à votre propre fille ! La chaire de votre chaire !

- Mais pour l'avancé scientifique voyons ! A t-il déclaré comme si c'était une évidence. Il faut savoir faire des sacrifice pour concrétiser ses projets.

- Vous n'êtes qu'un monstre !! »

Je mes suis ensuite jeté sur lui pour le tuer. Nous sommes alors tombé tout les deux au sol. Je lui ai  mit plusieurs coup de poings au visage jusqu'à se que quelque chose me retienne. Je leva les yeux, et je vis Inanna, le regard vide. Ma femme poussa alors un cri étouffé à cause du bâillon, puis le professeur se releva. Il me mit alors un grand coup de pied au visage, qui me mit presque chaos. Mon patron essuya le sang qui dégoulinait de son nez avec le manche de sa blouse

« - Qu'est ce que vous lui avait fait professeur ?!

- Oh ... Et bien je l'ai rendu plus obéissante. Avait-il dit avec un sourire au coin. Découpe cette femme maintenant ! »

Inanna leva alors ses longs ciseaux jusqu'au plafond pour prendre de l'élan. Ma femme hurlait de plus en plus fort, et j'essayais de me relever pour l'en empêcher.

« - NON INANNA NE FAIT PAS ÇA ! »

Elle descendit alors son bras à grande vitesse et fit une rotation avec son buste. Le corps du professeur c'est alors coupé en deux, séparant le haut et le bas de son corps. Du sang éclaboussa sur moi et ma femme, qui c'était évanouie. Mon patron cria de tout ses poumons en retombant au sol. Inanna c'est alors approché de lui et leva de nouveau son bras.

« - Non ne ... Ne fait pas ça ... Emilie non ... » Supplia le professeur.

Mais Inanna lui planta l'un de ses ciseaux dans la poitrine. Puis elle releva le bras pour répété la même opération, et ce jusqu'à ce qu'il ne reste que de la bouille. Elle se tourna ensuite vers nous, le regard toujours aussi vide. Elle me fixa pendant un long moment. J'ai crû que ma fin était proche, mais elle se retourna jusqu'à l'ordinateur pour y écrire quelque chose, puis elle s'en alla en passant par la porte d'entrée. Je couru jusqu'à ma femme pour la détacher, puis je me dirigea jusqu'à l'ordinateur.

« Je sais que personnes n'arrivera à m'aimer comme tu m'a aimé, et je t'en serais reconnaissante à jamais. Cependant je me sent toujours aussi salie malgré que j'ai tué mon bourreau. Je vais donc massacrer toutes les personnes importante de cette planet, afin que les gens comprenne que la science n'a pas réponse à tout. »

Je compris alors à cette instant que cela n'annonçait rien de bon. J'ai alors porté ma femme, puis je l'ai emmené jusqu'à notre foyer.

    Après que j'ai tout expliqué à mes collègues, nous avons décidé de bruler l'atelier, et de refaire notre vie, loin d'ici. Quelque temps plus tard, des meurtres inexpliqués ont eux lieu dans plusieurs pays du monde. Je ne sais pas comment elle s'était débrouillé pour arriver à un tel exploit, mais ma petite Inanna avait réussi. Quelque années plus tard, j'ai réussi à obtenir mon propre laboratoire de recherche. J'ai alors tenté de retrouver Inanna, mais je n'ai pas eu à fouillé bien longtemps. Comme promis, je lui ai fait des prothèses pour ses jambes et ses bras, et j'ai retiré ses mandibules pour lui faire une mâchoire artificiel. J'ai même réussi à lui mettre de la peau artificiel à base de caoutchouc. Maintenant elle vit avec moi, ma femme et ma fille, et écoule des jours paisible. Les sciences peuvent faire des miracles, c'est vrai, mais à quel prix ...

___________________________________________________________

Coucou mes petits démons ! <3

Vous vous demandez sûrement pourquoi ce n'est pas vraiment une histoire d'horreur ? Bah, au début ça l'était, mais je me suis attaché à mes personnages x) Voilà XD J'ai pas voulu les faire plus souffrir. Mais malgré tout, j'espère que cette histoire vous aura plu !!!

Dites moi ce que vous en avez pensés, cela me ferait plaisir ;-)

Bonne soirée mes petits !!!

Continue Reading

You'll Also Like

2K 331 64
si tu t'ennuies et que tu veux rire c'est ici >>>>>
46.1K 1.6K 60
Cette histoire regroupera différentes légendes urbaine provenant uniquement du Japon. Je tient à préciser que ces légendes (Si réel) ne sont pas de m...
22.4K 4.7K 36
il était une fois deux monde, le monde intelligible et le monde sensible. ces deux monde se rencontrèrent suite a une malédiction qui s'est abattus s...
125K 10.8K 38
A15 n'a pas de prénom. Elle n'en a jamais eu. Elle n'est qu'un objet doté d'un numéro. Elle n'est jamais sortie de l'Usine, l'épicentre du plus gros...