Karine essayait de se maitriser, mais cela devenait de plus en plus difficile. Quand elle était en colère, elle n'arrivait plus à contrôler le moindre de ses mouvements. Elle se posa contre le mur de sa chambre, et se mit en position fœtal, la tête sur ses genoux.
« - Je t'avais bien dit de ne pas aller lui dire à celle là ! » Dit une voix.
Karine releva alors la tête, et elle vit sa colocataire de chambre: Catrine.
« - Laisse moi tranquille. Rouspéta Karine en colère. Je n'avais pas le choix !
- Si ! Tu aurai pu laisser cette connasse de médecin boire la boisson que je lui avais préparé ...
- Quoi ? Non il en était hors de question ...
- Pourquoi ? Tu es jalouse c'est ça ? Tu as peur qu'elle me préfère à toi ? Dit Catrine avec un sourire malicieux.
- N'importe quoi ... Répliqua Karine en tournant la tête. Je ne suis pas comme toi !
- Non, mais c'est ce qui fait que je suis parfaite et pas toi hihi ...
- Au lieu de dire des conneries va t'en !
- Pourquoi est-ce que je partirais ? Demanda Catrine en s'approchant de Karine. On s'entend bien toi et moi non ? »
Karine commença à protéger son visage avec ses mains. Catrine avait peut-être un visage d'ange, mais elle était très violente avec elle.
« - Pour ... Pourquoi tu m'embête ?
- Mais je ne veux que ton bien voyons ...
- Ah ouais ? En mettant du cyanure dans le café du professeur ?! A chaque fois que tu fais une bêtise c'est moi qui prend !
- Arrête de crier ... Dit sèchement Catrine qui commençait à avoir les yeux noir.
- Oui oui ... Pardon je suis désolé ...
- Tu essaie de me quitter n'est-ce pas ? Dit Catrine qui se rapprochait dangereusement de Karine.
- Non ... Je te le jure ...
- ALORS POURQUOI TU NE FAIS RIEN QUAND LE MÉDECIN EST MÉCHANT AVEC MOI HEIN ?!!! »
Catrine agrippa le cou de Karine et l'a fit tomber au sol. Ses mains serraient si fort, que Karine avait l'impression qu'on lui tordait le coup. La porte de la chambre s'ouvrit alors soudainement, et plusieurs personnes vinrent afin de lui retirer les mains de son cou. Elle se mit à genoux au sol à bout de souffle, puis le docteur entra dans la pièce avec un goblet.
« - Tu as encore eu une crise Karine ? Dit le docteur. Je t'ai déjà dit de ne jamais oublier ton médicament, sinon cela se reproduira ! Tiens prend tes neuroleptiques et va dans ton lit. »