Histoires Terrifiantes

By NyxisPolychromatik

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Si vous voulez trouver des histoires à avoir la chaire de poule, alors vous avez frappés à la bonne porte. Re... More

Nyctalophilie
Penderie
Je Ne Sais Pas
Sans voix
Teddy
Symphonie Mortelle
Disparition Inattendue
Conspiration
Chant D'une Sirène
Petite Balade
Pêché Mignon
Amour Démesuré
Hanako-San
Incompréhension
Antipathique
Pour L'Amour Du Sang
Un Noël Inoubliable
Tourments
Inspiration
Mauvais
Destin Brisé
Il manque quelque chose ...
Kuchisake Onna
Jusqu'à La Mort
Le Village Maudit
Curieuse Visite Nocturne
Le Pouvoir, Le Mal
Rêve ou Cauchemar ?
Le rire
Mais où sont-ils ?
J'aime mon père
Ma poupée préférée
Le Poème Maudit
Maxime n'entre pas !
Expériences Effrayantes #Prototype
Prémonition

Ding Dong !

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By NyxisPolychromatik


    Comme tout les soirs, je rentrais chez moi après une journée de travail des plus fatigantes. Je pu enfin m'installer sur mon canapé afin de profiter du silence et de la sérénité que j'ai longuement attendu durant toute cette journée. Je bosse du matin au soir, puis je dois ensuite aller me rendre chez ma grand-mère pour lui donner un coup de main, et je ne rentre chez moi qu'à 22h30 environ. Et c'est comme ça toute la semaine, à l'exception du weekend. Nous étions Vendredi soir à se moment là, donc malgré la fatigue j'étais plutôt ravi. Je me suis préparé un petit repas tout fait, puis j'ai regardé la télévision, affalé sur mon canapé et l'esprit apaisé. Alors que je dégustais mon plat tout en regardant les informations, le téléphone se mit à sonner. Je posa alors mon plat sur ma table basse un peu agacé par ce dérangement, puis je tendis mon bras vers mon petit bureau pour décrocher le téléphone. Je vis alors le numéro sur le cadrant et comme je mis attendais, c'était ma mère.

« - Allô mon ... mon chéri ... snif ... Dit elle en larme.

- Mais maman qu'est ce que tu as ? Ai-je demandé un peu paniqué.

- C'est ... au sujet de ... ta grand-mère ... snif ... Elle est morte il y a une heure ... »

Je n'y ai pas cru au début. Je l'avais vu il n'y a même pas quelques heures ! 

« - Mais maman c'est impossible je ...

- L'hôpital vient de m'appeler ! Elle est morte ! Snif ... 

- Ok maman calme toi ! Je viens te chercher et on y va d'accord ? Ai-je répondu. Je pars tout de suite. »

Elle avait l'air tellement sur le choque que je ne voulais pas qu'elle prenne le volant de sa voiture. J'ai enfilé la première veste qui traînait sur le canapé, et j'ai foncé prendre ma voiture. Je suis arrivé chez elle au bout de 30 minutes, et elle été très mal en point. Son état fut bien plus grave lorsque nous avons vu le corps froid et vide de ma grand-mère à la morgue de l'hôpital. J'ai d'ailleurs faille vomir lorsque je vis ... Son regard pétrifié ... Horrifié je dirais même. On aurait dit qu'elle avait vu la pire chose qu'il puisse exister. Et dire que j'étais avec elle même pas quelques heures avant que cela lui arrive. Le médecin qui était présent nous a certifié qu'il s'agissait d'une crise cardiaque, mais ni moi, ni ma mère n'y avons cru. Malgré son vieille age, ses soucis de santé n'étaient que d'ordre physique ! Elle n'est même quasiment jamais tombé malade ! Ce médecin de pacotille a même supposé qu'elle devait être sénile tout ça parce qu'elle à été retrouvé morte dans son armoire. Ma mère a beaucoup pleuré, et moi j'étais en colère, contre le monde entier et contre moi même. Je savais bien que son heure arriverait d'ici quelques temps, mais le fait que j'étais auprès d'elle juste avant que ce drame n'arrive me donnait l'impression d'être coupable. 

    Cette nuit là j'ai dormi chez ma mère. La mort de ma grand-mère nous avait tellement attristé que nous avons préféré rester ensemble pour traverser cette épreuve. Ma grand-mère a été très présente dans ma vie. Je passais la plupart de mes weekend chez elle, et parfois je restais même pendant les vacances. Quand mes parents se sont séparés lorsque j'avais 5 ans, elle est devenue comme ma deuxième mère pendant des années. Je me confiais à elle à chaque fois que j'avais un problème ou une question sans réponse. Je n'es pratiquement pas dormi cette nuit là, à cause de tout ces souvenirs qui submergeaient mon esprit, ainsi que mes larmes qui n'arrêtaient pas de couler. Le lendemain lorsque j'ai vu la tête de ma mère, j'ai pu en conclure qu'elle n'avait pas beaucoup dormi elle non plus. Même si j'étais encore bouleversé, j'ai essayé de faire bonne mine toute la matinée. Je ne suis pas allé au travail ce jour là. Je n'avais pas vraiment le cœur à voir qui que ce soit, et ma mère non plus d'ailleurs. Le soir venu, je n'es pas réussi à dormir beaucoup, mais j'avais tout de même réussi à me reposer assez pour être en forme le lendemain. Lorsque je suis descendu dans le salon le lendemain matin, ma mère avait l'air obnubilé par quelque chose qu'elle tenait dans la main. En m'approchant, je pu voir que c'était tout un tas de formulaires et de papier concernant les pompes funèbres. 

« - Qu'est-ce que tu fais avec tout ça maman ? 

- Je suis passé tôt ce matin au pompes funèbres ... Pour ... Pour ... »

Elle se mit soudain à pleurer. La mort de sa mère l'avait vraiment chamboulé. D'habitude, elle positive toujours et son sourire ne quitte jamais son visage, mais depuis deux jours elle était devenue méconnaissable. La voir dans cette état me rendit encore plus triste que je ne l'étais déjà. Je l'a prit alors dans mes bras et lui confisqua tout ses papiers.

« - Ne t'occupe pas de tout ça. Ai-je dis. Je vais me charger de tout, toi en attendant tu va te reposer un peu ...

- Non mon chéri c'est à moi de ... A-t-elle essayé de dire.

- S'il te plaît maman laisse moi faire ça pour toi. Tu es bien trop fatigué pour réfléchir à quoi que ce soit pour l'instant. »

J'ai eu du mal à lui faire entendre raison, mais après avoir insisté longuement, elle céda. Je l'accompagna jusque dans sa chambre, et je l'allongea dans son lit avant de retourner dans le salon avec ces fichues formulaires. Nous n'avons même pas le temps de nous remettre de la perte de ma grand-mère que nous devons déjà nous occuper de tout ces trucs qui ne servent à rien. Je me suis alors installé dans le salon, pour remplir ces formulaires.

    J'étais toujours le nez plongé dans les papiers quand quelqu'un sonna à la porte. Ma mère était toujours dans sa chambre, sûrement entrain de dormir puisqu'elle ne c'est pas levé pour ouvrir. Je ne me suis pas déplacé pour ouvrir non plus, car je n'avais vraiment pas envie d'être dérangé par qui que ce soit. Mais la sonnette sonna plusieurs fois avec insistance, ce qui me rendit légèrement irritant. Je me suis alors levé en grande pompe et j'ouvris la porte assez violemment. Je ne vis alors personne, mise à part les escaliers vide et mouillé. Je ne m'étais même pas rendu compte qu'il pleuvait tellement j'étais absorbé par ce que je faisais. Je referma la porte, toujours en colère, puis je repartis jusqu'à la table du salon. J'ai eu à peine le temps de me retourner que j'entendis un son qui me fit sortir de mes gong.

Ding dong ! 

Je couru alors jusqu'à la porte et je l'ouvris violemment, le poing serré et les sourcils froncé. Cette fois ci il y avait bien quelqu'un derrière la porte. C'était la meilleur amie de ma mère, Amanda. Elle fut assez choqué de me voir aussi énervé. 

« - Tout ... Tout va bien ? » Me demanda Amanda qui semblait inquiète. 

J'entendis alors le rire d'un enfant. Je regarda tout autour de nous, mais je ne vis personne.

« - Qu'est-ce que tu as enfin ? Insista Amanda. Tu commence à m'inquiéter ...

- Non je ... Je ...

- Bonjours Amanda. Dit ma mère qui venait d'arriver derrière moi. Qu'est-ce que tu fais ici ? 

- Et bien j'étais venue te chercher pour aller faire les boutiques, mais ton fils n'a pas l'air ...

- Tu devrais y aller maman. Ai-je tout de suite dit. Ça te fera du bien de te détendre l'esprit.

- Oui mais tu n'a pas l'air bien mon chéri. Répliqua ma mère en prenant mon visage entre ses mains. Tu ne veux pas venir avec nous ?

- Non ça ira je ... Je crois qu'il me faut un peu de repos ...

- Tu es sûr ?

- Huuum ... Oui maman je t'assure. Ai-je répondu en faisant un sourire forcé. Au pire si ça ne va vraiment pas, je t'appellerais sur ton portable. »

Ma mère avait insisté pendant un instant pour rester avec moi, mais Amanda a fini par réussir à la convaincre de partir. J'étais tellement mal que je finissais par entendre des voix maintenant ? Pourtant j'étais convaincu que c'était bien réel. Peut être étais je entrain de devenir fou avec toute cette histoire. J'étais toujours hanté par l'image de ma grand-mère, qui est morte même pas deux heures après que j'ai été la voir il y a quelques jours. Après un temps de réflexion, je pris ma veste est partie jusque chez ma grand-mère en voiture. J'en avais besoin.

    Ça maison semblait si terne maintenant qu'elle n'y était plus. Je pu constater ça alors que je venais de me garer juste devant chez elle. Je m'avança jusqu'à la porte d'entrée, puis je l'ouvris. Ma grand-mère m'avait fait un double de ses clefs il y a longtemps, car pour elle sa maison était aussi ma maison. Rien qu'en repensant à cela, des larmes coulèrent le long de mes joues. Une fois rentré, j'essaya de retrouver mon sang froid, mais cela me parut impossible lorsque je sentis l'odeur de muguet. C'était sa fleur préférer et elle en avait mit dans toute la maison, même dans les toilettes. Ce parfum me rappela tellement de souvenir heureux, que j'en oublia presque qu'elle n'était plus de se monde, jusqu'à ce qu'un bruit me fasse revenir sur terre. J'entendais des bruits de pas qui semblaient venir d'en haut. Je monta d'un pas sûr et prudent les escaliers, pensant qu'un cambrioleur pouvait être entré dans la maison un peu avant que je n'arrive ici. Une fois en haut, je pu entendre plus clairement les pas. Ils me guidèrent jusque devant la porte de la chambre de feu ma grand-mère. Mais lorsque j'arriva devant la porte de la chambre, je n'entendis plus le moindre bruit, mise à part les gouttes de pluies tomber sur les vitres de la maison. Le voleur m'avait peut être entendu arrivé et il essayait sûrement de se faire plus discret. Même si la personne se trouvant dans cette pièce était armé, je ne pouvais pas le laisser souiller la mémoire de ma grand-mère impunément. J'ouvris alors la porte lentement, mais je ne vis personne. La pièce était peu éclairé. Seule la fenêtre faisait passer très peu de lumière, malgré le mauvais temps. J'alluma la lumière pour y voir un peu plus claire, mais je recula précipitamment, horrifié après avoir tourné la tête vers l'armoire. Il y avait de grosses inscriptions étrange qui semblaient être faites avec du sang.

Elle était cachée ici                                                                                                                                                         Tu sera le prochain. 

Cette vue me donna envie de vomir, mais ma peur était telle, que mes jambes ont prient le contrôle de mon corps entier. J'ai couru jusqu'à ma voiture, et j'ai roulé jusqu'à mon appartement à toute berzingue. Une fois arrivé chez moi, j'ai fermé la porte à clef, et je tomba à genoux au sol juste après. Ma grand-mère se serait fait tuer ? Ou était ce une blague de mauvais gout ? Je pris alors le téléphone pour appeler la police.

    Je me trouvais au commissariat de proximité dans l'un des bureau d'un policier. Je n'es pas voulu prévenir ma mère de ce qui c'était passé lorsque j'ai été chez sa mère. Elle était déjà si mal ... Je ne voulais pas l'inquiéter davantage. J'étais debout devant une fenêtre, entrain de regarder la pluie tombé. C'est étrange, mais le tintement des gouttes sur les vitres m'apaisait beaucoup. Un policier entra alors soudainement dans la pièce. Il avait le regard inquiet. Cela ne me rassura pas beaucoup, et j'ai fini par imaginer les pires scénarios possible.

« - Je suis désolé monsieur, mais ... 

- C'était une fausse alerte ? La mort de ma grand-mère est issue d'un meurtre ? Ai-je demandé précipitamment.

- Et bien, oui c'était une fausse alerte. Nous n'avons absolument rien trouvé qui corresponde à ce que vous nous avez décrit ... Dit le policier un peu gêné.

- Comment ça ?

- Et bien il n'y avait personne, et il n'y avait aucune écriture nul par ...

- C'est pas possible ! Ai-je exclamé surpris. Je l'ai vu je ne suis pas ... !

- Écoutez monsieur, vous êtes encore sous le choque de la mort soudaine de votre grand-mère c'est tout ... »

Je savais bien que je n'avais pas rêvé. Certes, je suis bien plus émotif depuis la mort de ma grand-mère, mais je ne suis pas fou ! Malgré que toute cette scène ne quittait pas mes pensés, j'ai préféré attendre un peu avant de retourner chez ma mère. Elle aurait compris tout de suite que quelque chose n'allait pas si elle m'avait vu dans cet état, mais si je ne revenais pas chez elle, elle risquait d'avoir des soupçons. Je suis donc allé boire un verre dans un bar que je fréquentais fréquemment. D'habitude, j'y allais plutôt avec des amis, mais là il fallait que je me change les idées. Je me suis installé à une table près de la fenêtre, après avoir commandé un verre de whisky. Ceux qui disent que l'alcool fait plus de mal que de bien, n'ont sûrement jamais eu de vrai problème au cours de leur vie. Je ne sais plus vraiment combien de temps je suis resté sur cette table à siroter mon verre. Le ciel n'était pas vraiment dégagé et j'étais complètement obnubilé par les gouttes de pluie. Alors que je regardais un peu ce qu'il y avait dehors, je pu me rendre compte que depuis que j'étais arrivé devant cette fenêtre, quelqu'un au loin de l'autre côté de la route semblait être figé. Comme j'étais encore assez perturbé par tout les événements de la journée, il est vrai que j'étais un peu paranoïaque. Comme la vitre était couverte de pluie, je n'arrivais pas à voir correctement la personne, mais elle semblait de petite taille et avait les cheveux très long. Ça devait être sûrement une jeune fille qui attendait son petit ami au coin d'une rue. Je cherchais tout un tas d'excuse pour essayer de trouver une explication logique à l'attente de la jeune fille, mais au fond, sa présence me rendait mal à l'aise. Après avoir bu deux ou trois verres, j'ai dû allé au toilettes du bar, mais lorsque j'en suis sortis pour retourner à ma place, une terreur soudaine me paralysa. Quelqu'un avait écrit quelque chose avec ses doigts sur la vitre:

Il est inutile de te cacher                                                                                                                                              Tu sera le prochain

J'étais tellement paniqué que j'ai immédiatement couru jusqu'à ma voiture. Plus je roulais vite, moins je ne me sentais en sécurité ... Comme si quelque chose que je ne pouvais pas fuir me traquait.

    Une fois arrivé chez ma mère, j'ai fermé la porte à double tour, puis j'ai fermé toutes les fenêtres et les rideaux, pour enfin me poser sur le canapé du salon afin de reprendre mes esprits. Je n'arrivais pas à concevoir que tout ceci soit entrain de m'arriver ... Suis-je devenu fou ? Peut-être ai-je imaginé toutes ces inscriptions ? Non elles étaient belle et bien là j'en suis convaincu ! Je monta à l'étage pour parler avec ma mère, mais je ne l'a trouva nul part. Cela m'inquiéta jusqu'à ce que je tombe sur un petit mot accroché au frigo:

Mon chéri, des amies à moi m'ont invités à une petite soirée. Je pense que cela me fera du bien de me détendre pour oublier tout ça. Tu devrais en faire autant. J'essayerais de ne pas rentré trop tard.

Ta mère qui t'aime.

Le fait quelle ne soit pas présente ne me rassurais pas vraiment. Je me suis alors rendu dans le salon, et j'ai allumé la télévision. J'étais tellement frustré qu'il aurait été impossible pour moi de m'endormir. 

    Ding dong !

Je me réveilla alors précipitamment en entendant la sonnette. Je m'étais endormi devant la télévision sans vraiment le vouloir. Mon cœur battait la chamade et je regarda l'heure sur le boitier: il était 22h45.

Ding dong !

La sonnette avait de nouveau retentit. Si ma mère était rentrée, elle m'aurait réveillé et envoyé au lit immédiatement. J'ai donc supposé que c'était elle qui était entrain de sonner avec insistance. Quand je venais chez elle cela lui arrivait fréquemment d'oublier ses clefs. Je me suis alors dirigé vers la porte encore un peu endormi, mais j'eu comme un mauvais pressentiment en m'approchant de celle ci. Je regarda alors à travers la fenêtre qui se trouvait près de la porte, entre l'une des fentes du rideau. Ce n'est pas ma mère que je vis derrière la porte, mais une jeune fille qui me semblait familière. Elle devait faire un mètre soixante, les cheveux longs et blanc, habillé tout en noir et ... les yeux rouge ! Son sourire semblait être celui d'un psychopathe, et son regard me fit avoir des tremblement. Je me souvenu alors que c'était la fille que j'avais vu à travers la vitre du bar ... celle sur laquelle les inscriptions étrange étaient apparus ... La fille tourna alors sa tête vers moi. Son regard me glaça le sang.

« - Laisse moi tranquille gamine ! » Ai-je crié. 

Elle me fit alors un sourire encore plus large que celui qu'elle avait déjà, et elle me répondit. Elle n'avait pas parlé assez fort pour que je l'entende, mais je pu lire sur ses lèvres. 

« - Je t'avais bien dit que tu serais le prochain. »

Elle essaya alors d'ouvrir la porte. Je recula de la fenêtre et je regarda la porte, paniqué. Ce n'était qu'une enfant bon sang, alors pourquoi me faisait-elle si peur ? Je décida de monter en haut afin de pouvoir appeler la police. Cette enfant devait vraiment être tordu. J'entra dans la chambre de ma mère et je décrocha le téléphone pour composer le numéro, mais j'entendis au même moment la porte d'entrée s'ouvrir. Je fus alors pris de convulsion incontrôlable qui me fit faire tomber le téléphone au sol. Comment avait-elle bien pu ouvrir la porte ?

« - Tu veux jouer avec moi ? » Demanda l'enfant.

Je fonça alors dans l'armoire de ma mère pour m'y enfermé à l'intérieur. Cette fille était vraiment bizarre. Était-ce une mauvaise blague ? J'en doutais fort. J'entendais ses pas dans la pièce d'en bas, puis les escaliers se mirent à grincer. Elle s'approchait de plus en plus de la chambre. Mon cœur battait si fort, que je pouvais l'entendre dans mes oreilles.

Toc toc toc !

Mon cœur c'est arrêté de battre pendant un instant. Elle venait de toquer à la porte de la chambre ! Je me fis aussi petit et silencieux qu'une souris, en espérant qu'elle reparte. Pourquoi cela m'arrivait ? Qu'avais je fait pour mériter un tel châtiment ?

« - J'aaaarriiiiiive ... » A-t-elle chuchoté.

La porte fit alors un horrible grincement en s'ouvrant, et la jeune fille entra dans la chambre. J'étais seul, au fond d'une armoire, sans lumière ni échappatoire, à prier pour que cette gamine parte loin d'ici. Je transpirais à grosse gouttes, et mes membres tremblaient. Elle arrêta de marcher, puis elle se mis à rire.

« - Où es-tu mon petit ? Je vais te trouver ... »

Elle s'approcha alors de l'armoire. Le bruit de ses pas sonnaient comme des tambours dans mes oreilles. Je voulais que tout cela cesse ! Cette peur qui m'envahissait toujours plus et qui me paralysait, commençait à me rendre fou ! Je voulais que ça cesse ... Je pu voir alors la porte de l'armoire s'ouvrir tout doucement et laisser apparaître une lueur rouge.

« - Je t'ai trouvé ... »




    




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