Dylan est magnifique. Dans son costume noir, sa chemise d'un blanc éclatant ressort merveilleusement bien, alors qu'il tripote nerveusement son nœud papillon, noir également. Ses cheveux blonds en tant normal indomptable, ont été pour l'occasion coiffée de manière impeccable. Ses yeux bleus arctique embrassent la pièce, et Cameron sait qu'il le cherche. Il hésite, légèrement anxieux, et se lève finalement, lui faisant signe de le rejoindre, à la table qui a été réservé pour eux pour l'occasion. S'approchant de lui, Dylan semble assez nerveux également, et surement le fait qu'il ait quelques minutes de retards ne l'aidait visiblement en rien à cacher son stress.
« Désolé, j'ai eu quelques problèmes avec ma voiture.
- Pas de problème, nous ne sommes pas pressés de toute façon ? Souffle Cameron en espérant le rassurer. »
Dylan lui sourit, visiblement apaisé, avant qu'ils ne prennent tous deux places autour de la table ronde surmonté d'une nappe d'un rouge sombre, possédant un milieu de table blanc en dentelle. C'est chic, spacieux, et Cameron a l'impression de ne pas être réellement à sa place, avec son piercing à la lèvre, ses doigts tatoués. Contrairement à Dylan qui lui, beau comme un Apollon, semble parfaitement collé à ce restaurant chic.
« J'avais peur que tu refuses mon invitation, avoue Dylan, dans un léger sourire. L'endroit te plait ? »
Sa demande le fit sourire, alors qu'il se remémore leur première sortie, il y a de ça trois bonnes semaines, quand ils étaient sortit prendre un verre du à un pari perdu. Mais cette fois, c'était lui qui l'avait questionné à propos de l'endroit ou ils étaient. Le temps a passé depuis, et ils apprennent à se connaitre de jour en jour. Cameron a appris beaucoup de chose au sujet du jeune homme, dont le fait qu'il soit l'ainé d'une famille plutôt aisée financièrement et qu'il vit seul dans un appartement assez spacieux.
« Oui, c'est très chic. J'ai l'impression de faire tâche dans le paysage. »
Dylan sourit, agite son visage de gauche à droite, avant de commander une bouteille de champagne au premier serveur s'approchant de leur table.
« Tu es parfait. Je t'assure que tu ne fais absolument pas tâche. »
Le compliment le fait sourire, et Cameron observe distraitement le serveur qui revint avec une bonne bouteille, leur servant à chacun une flûte de champagne dans un silence nullement dérangeant. Aussitôt il part, s'éclipse silencieusement, disparaissant entre les tables. Dylan lève son verre, afin de porter un toast silencieux, et Cameron en fait de même, sans se débâtir de son sourire. Il se sent bien, ici, en présence de Dylan qui sait toujours comment le mettre à l'aise, qu'importe la situation. Ils commencent à discuter, tout se déroule bien, leur plat arrive, la présentation est sublime, presque perfectionniste.
« Donc, que me vaut l'honneur de cette invitation ? Demande Cameron après avoir terminé sa bouché. »
Dylan hausse doucement les épaules, un sourire félin étirant ses lèvres pleines, alors qu'il pose ses yeux bleus sur lui, dans une intensité qui lui coupe le souffle.
« Tu n'as pas une petite idée ? »
Cameron fait non de la tête, n'osant guère avouer le fond de sa pensée. Il a déjà une idée, évidement, seulement il préfère savoir s'ils sont sur la même longueur d'onde avant de s'imaginer quoi que ce soit.
« Tu me plais. »
La bombe est lancée, et le ténébreux papillonne des cils, silencieux. Il n'ose rien rappliqué, et lorsque son téléphone vibre dans sa poche, il sursaute malgré lui. Gêné, il s'excuse, et observe discrètement son téléphone. Il manque de s'étouffer en voyant la photographie qu'on venait de lui envoyer : lui, en compagnie de Dylan, assis à cette même table ou ils se trouvaient à présent. Surpris, il regarda l'envoyeur du message, et ne fut guère surpris d'en découvrir l'expéditeur. Ce type est malade. Bien évidement, le cliché et suivit d'un texto :
« Tu joues l'escorte boy ? »
Très classe.
Cameron fronce, les sourcils, soupire, et s'excuse de nouveau auprès de son collègue.
« Excuse moi, je dois aller aux toilettes, j'en ais pas pour longtemps. »
Il lui adresse un sourire crispé, s'essuies les mains, et quitte la table. Le dos droit, il tente de paraitre décontracté, mais la tâche s'avère plus complexe que prévu. Il fait mine d'aller aux toilettes, et tourne au dernier moment en direction de l'entrée qui fait aussi office de sortit. Il s'engouffre dehors, et l'air frais lui fouette le visage de plein fouet. Un peu plus loin, il aperçoit Kaleb, installé de manière nonchalante sur un banc en bois, qui lui adresse un petit sourire. Il sent son regard glisser sur son corps, détaillant le costume qu'il a revêtu pour l'occasion, tandis que Cameron s'approche de lui à grande enjambées.
« Tu m'espionnes maintenant ? »
Lors de ces trois semaines écoulées, Kaleb avait finalement accepté de n'avoir son fils qu'un weekend sur deux, ne souhaitant en aucun cas passé devant le juge. Leur relation ambigüe avait alors doucement débutée, pour s'enflammer au fils du temps. Pour le moment, le beau roux n'avait jamais mis les pieds dans l'appartement qu'il partageait avec Josh, ce qui était préférable. Mais il ne s'en était jamais plein, et l'accueillait toujours chez lui à bras ouverts.
« Comme si j'avais que ça à faire, sérieusement, soupire Kaleb en roulant des yeux. »
Les termes de leur relation se résumait en trois points, simple mais compréhensive pour n'importe qui :
1. Pas de sentiment.
2. Pas de jalousie vis-à-vis d'amis ou collègue.
3. Dés que l'un trouve un compagnon, la relation prend fin.
Et pour le moment, aucune règle n'avait été brisées depuis qu'ils avaient mis au point, avec le consentit de l'autre, ce petit manège pour éviter que la situation ne dérape. Au premier « symptôme », ils devaient mettre fin à cette idylle peu commune.
« Qu'est-ce que tu fais la, dans ce cas ? »
Un sourcil haussé, Kaleb lui indiqua d'un petit signe du menton, un peu plus loin, la bâtisse d'un salon de tatouage. Celui ou il travaillait. D'accord, il marquait un point.
« Et pourquoi tu m'envois une photo alors ?
- Je passais devant le restau, j'ai jeté un coup d'œil, et je t'ai vu en compagnie de ce mec. Ça m'a amusé.
- En quoi est-ce « amusant » ? »
Kaleb lâche un rire, hausse les épaules, et tire sur la cigarette qu'il vient de se griller.
« J'sais pas. T'as pas l'air à ta place la dedans. »
Il comprenait pourquoi à présent il avait osé insinuer qu'il jouait l'escorte boy dans ce restaurant chic et sophistiqué. Mais ça remarque l'agaça.
« Quoi ? T'insinue que je ne suis pas à la hauteur pour me rendre dans ce genre d'établissement ?
- Tu vas te vexer ?
- Tire-toi, Kaleb. »
Soudain, la luminosité du lampadaire les éclaire d'avantage, et Cameron remarque que son vis-à-vis à l'œil droit violacé, surement du à un coup reçu récemment. Mardi dernier, il n'était pas marqué, et nous étions jeudi. Le coup avait été prit entre temps. Surpris, il fronça les sourcils, et laissa son pouce glisser sous son œil coloré. Le geste sembla surprendre Kaleb, mais il n'esquissa aucun mouvement.
« Qu'est-ce qu'il c'est passé ?
- Rien, marmonne soudainement le roux, en repoussant sa main.
- Tu t'es battu ?
- C'est rien je te dis. Tu passes à la maison demain soir ? »
Cameron hausse doucement les sourcils, l'air pensif. Ça ne lui pose aucun problème en soit, seulement, il sait que son fils doit venir ce weekend là, et il n'aimerait pas tomber sur la mère le lendemain matin, au réveil. La situation serait clairement dérangeante et gênante surtout. Passant une main dans ses cheveux noirs, il le regarda se relevé, alors que son vis-à-vis jetait son mégot à terre, l'écrasant du bout de sa basket.
« Je verrais. En attendant, j'dois te laisser, on m'attend. »
Kaleb jeta un coup d'œil par-dessus son épaule, l'air d'observer l'homme avec qui il se trouvait au restaurant avant de soupirer. Il acquiesça d'un léger mouvement de la tête, et lui planta subitement un baiser sur les lèvres.
« A plus tard, souffla Kaleb contre sa bouche, avant de finalement se dérober. »
Silencieux, il le regarda partir, avant de retourner au pas de course au restaurant, l'air assez gêné d'avoir ainsi abandonné le beau blond pendant quelques minutes qui étaient clairement suspectes. Dans l'entrée, il réajusta le col de sa chemise, passa ses doigts dans ses mèches noires, et retourna prendre place autour de la table, l'air de rien. Dylan lui lança un regard suspicieux, tandis qu'il tentait de se justifier :
« Pardon, j'ai du passé un coup de fil, ça a pris plus de temps que prévu.
- Ce n'est rien. Les imprévues, ça arrive à tout le monde, répondit Dylan dans un sourire aimable. »
Lui rendant son sourire, Cameron eut presque envie de le remercier pour sa gentillesse. Contrairement à lui, il n'aurait pas apprécié qu'on puisse lui faire un tel coup, s'éclipser ainsi lors d'un repas, à un moment pour le moins crucial de la discussion en prime. Intérieurement, il le remercia pour sa gentillesse, le fait qu'il puisse être si compréhensif. Finalement, il commande une tarte au citron pour le désert, tandis que Dylan décide de prendre une île flottante. La discussion n'a pas reprit sur le sujet abandonné précédemment, et en fin de compte, parte sur autre chose complètement à l'opposer.
« Tu es entrain d'insinuer que si tu le souhaites, tu peux arrêter demain de travailler ? Demande Cameron, ahuris.
- Ma famille possède une grande fortune, alors oui, je pourrais déjà être à la retraite. Mais j'aime le monde du travail, explique calmement le blond. »
Le ténébreux siffle d'admiration, s'attirant un léger rire de la part de son vis-à-vis qui termine son désert. Un petit silence prend place, avant que Dylan ne vienne de nouveau ouvrir les lèvres, lui lançant une bombe en plein visage :
« Je pourrais t'acheter ce que tu désires.
- Tu veux m'acheter ?
- Te rendre heureux serait les termes plus appropriés. »
Cameron est sur le cul, autant le dire. Dylan lui souffle le fait qu'il pourrait lui offrir une vie simple, facile, ou il le couvrirait de cadeau extravagant ou non, tout en ayant un homme bon à ses côtés. Il ignore s'il doit se sentir offensé par cet affront. Comment peut-il affirmer qu'il pourrait lui acheter ce don il a envie aussi facilement ? Alors que la question d'une relation ne s'est même pas posé entre eux. Le ténébreux est surprit, et refuse la proposition du serveur qui demande s'il désire prendre un café.
« Donnez nous l'addition s'il vous plait, souffle Dylan. »
D'un côté, la perspective d'une vie simple est alléchante. Dylan est bel homme, agréable, aimable, gentil. Il a tout pour plaire et il l'apprécie beaucoup. Il ne sait pas quoi dire, il est simplement perdu, ignore quoi rappliquer, si bien qu'il décide de rester silencieux. Le blond paie l'addition, refusant qu'il contribue à ce paiement, et l'invité à quitter l'établissement. Les mains enfoncées dans les poches de son pantalon, il lui emboite le pas, tête baissé. Il est perplexe. S'il s'était seulement attendu à ça.
Dylan lui propose de le ramener, et il accepte finalement. Dans la voiture, il reste toujours aussi muet, observant le paysage défilé derrière la vitre teintée du véhicule.
« T'ais-je offensé ? Demande finalement le blond.
- Surpris, rectifie Cameron.
- Je me suis surement mal exprimé, je ne voulais pas insinuer que j'allais t'acheter toi »
Dylan soupire.
« Je voulais seulement te faire comprendre que...Je pourrais te rendre heureux, si tu me laissais une chance. Enfin... laisse tomber. »
La Mercedes ralentit lentement, et finit par se garer devant l'immeuble ou il habite en collaboration avec Josh, l'un de ses meilleur ami.il hésite un moment, et finit par détacher sa ceinture, de geste lent, comme s'il redoutait leur séparation. Il sent que Dylan regrette ses mots et surtout sa maladresse. Ça le touche. Un peu. Finalement, prit d'une soudaine envie, il se penche vers lui, et dépose un baiser sur sa joue.
« Ne te prend pas la tête avec ça, c'est oublié. O.K ?
- O.K, répète Dylan, l'air détendu. »
Cameron lui sourit, quitte l'habitacle, et lui adresse un dernier signe de la main en lui souhaitant une bonne nuit, tout en lui disant un petit « à demain », étant donné qu'ils travaillaient tout les deux le lendemain. Le cœur léger, il regagne alors son appartement d'un pas de loup, et se faufile dans la salle de bain. Le ténébreux prend une douche, se brosse les dents, enfile son bas de pyjama et se glisse discrètement sous ses draps, sachant pertinemment que Josh dormait dans la chambre d'à côté. Il pense à Dylan, à sa proposition, au fait qu'il souhaiterait qu'ils forment un couple.
Est-ce que lui aimerait sortir avec Dylan ? Il l'ignore, il a besoin de réfléchir à cela un peu plus, pour ainsi y voir plus clair dans ses pensées troubles. Une bonne nuit de sommeil lui fera le plus grand bien.
Le lendemain, alors qu'il s'apprête à quitter le travail, il reçoit un message de Kaleb, qui souhaite visiblement le voir ce soir, comme il le lui avait dit la veille. Cameron ignore s'il peut se permettre cette folie vu la situation actuelle. Bien qu'inconsciemment, il semblerait qu'il laisse croire à Dylan qu'une relation soit envisageable, alors que lui-même l'ignore. Il a l'impression de jouer sur deux tableaux, ça le dérange. Pourtant, du moment qu'il n'est pas en couple avec le blond, la relation qu'il entretient avec Kaleb n'est pas réellement un problème, si ? Il réfléchit trop. Beaucoup trop. Rapidement, il tape une réponse affirmative à son sex-friend, qui lui répond aussitôt qu'il a hâte de le voir. Retirant sa cravate, Cameron la jette sur la banquette arrière de sa voiture, suivit de sa mallette en cuir noir de travail, avant de s'installer derrière le volant. La journée a été longue, par conséquent, il n'a pas réellement vu son collègue, excepté une ou deux fois ou ils se sont simplement échangés quelques regards affectueux. C'est surement préférable ainsi, il a besoin de cogiter un peu plus au sujet du futur qu'il lui propose. Ce serait une solution de facilité. A la fois alléchante et néfaste - il ne peut pas dépendre de son petit-ami, il veut avoir sa propre indépendance.
Il roule lentement sur la route, enfin, il ne dépasse pas les limitations de vitesse, alors qu'il a mis la musique à fond dans l'habitacle, histoire de décompresser. L'appartement de Kaleb n'étant pas très loin de son lieu de travail, il arrive rapidement en bas, et vint se garer sur le parking prévu aux habitants de l'immeuble. Il reste un moment dans sa voiture, tapote son volant, et se décide enfin de compte à descendre de la voiture. Les mains dans les poches, Cameron décide de prendre l'escalier, en dépit du fait que l'ascenseur soit à présent réparé. Devant la porte, il toque un coup, quand celle-ci s'ouvre sur un Kaleb torse nu, ne portant qu'un bas de survêtement qui tombe négligemment sur ses hanches. Il observe les tatouages qui lèches son corps, entre, et referme la porte par le biais de son pied. Aussitôt, Kaleb le plaque contre le mur, et écrase avec une certaine bestialité ses lèvres contre le siennes. Il a toujours été ainsi, fougueux, sauvage, bestial, et étrangement, Cameron se surprend à aimer ça. De suite, les mains du roux viennent déboutonner sa chemise, et alors qu'il s'apprête à la lui arracher, la sonnette les interrompt. Surpris, Cameron hausse un sourcil.
« T'attend quelqu'un ?
- Pas que je sache. »
Reboutonnant sa chemise, Cameron tend l'oreille, tandis que Kaleb jette un œil dans l'œillet disposé sur la porte pour voir les nouveaux arrivants.
« Oh merde, c'est mon ex et Kévin ! Planque-toi. »
Sans même chercher à comprendre, Cameron s'avance dans le couloir à sa droite, sachant pertinemment que celui mène à la chambre du jeune homme, et s'y cache, fermant la porte derrière lui. Il perçoit quelques voix, une discussion qui semble même s'envenimer de part l'intonation des voix, bien qu'il ne saurait dire le sujet de la dispute. Finalement, la porte claque, et le silence retombe. L'oreille collé contre la porte, il manque de tomber en avant lorsque celle-ci s'ouvre, mais est retenu par le torse de Kaleb qui le réceptionne entre ses bras.
« Désolé. Ma charmante femme m'a ramené Kévin un peu plus tôt que prévu.
- Ta femme ?
- Me regarde pas comme ça, tu sais bien que les papiers du divorce n'ont pas été encore signé. »
Sincèrement, il ne comprend pas ce qu'ils attendent. Eux qui affirmait dés leur rencontre que les papiers seraient bientôt envoyés, voila que l'affaire continuait de trainer encore et toujours remises à plus tard.
« Très bien, je te laisse dans ce cas.
- Attend, Kévin joue dans le salon à la console, les murs sont bien insonorisés. On peut faire ça maintenant, murmure Kaleb d'une voix salace. »
Les mains du roux viennent s'approprier ses hanches, de manière assez possessive, alors qu'il vient baiser sa nuque, mordillant par moment sa peau, avant de la lécher lentement. Rapidement, Cameron le repousse, les sourcils froncés.
« Non mais t'es malade ? On ne peut pas faire ça avec ton fils dans les parages. »
Aussitôt, un bruit de verrou se fait entendre. Kaleb vient de verrouiller la porte.
« Tu perds ton temps, j'arriverais jamais à bander dans ces conditions.
- Ça, je m'en occupe. »
Ça main agrippe sa verge par-dessus son jean, le faisant glapir malgré lui, avant que le roux ne fonde de nouveau sur ses lèvres, lui donnant un baiser sauvage. Il le sent venir mordiller son piercing, le faisant soupirer d'aise, avant que son dos ne vienne rencontrer le matelas. C'est carrément malsain.
« Kaleb, on peut pas, je passerais lundi, soupire le ténébreux, le souffle court tandis que son vis-à-vis continu de malaxer son entrejambe.
- Maintenant, grogne-t-il contre son cou. »
Cameron soupire, son dos se cambre, et il agrippe les épaules robustes de l'homme au-dessus de lui.
« Papa ? Souffle une voix derrière la porte. »
Aussitôt, les deux hommes se tendent, et le ténébreux repousse vivement son sex-friend, l'air nerveux. De son côté, Kaleb part ouvrir la porte, alors que son invité s'appui contre le mur pour se dissimuler à la vue de l'enfant.
« C'est rien mon grand, je te rejoins dans deux minutes, d'accord ? »
L'enfant acquiesce, et retourne dans le salon. Un long soupir s'échappe des lèvres de Cameron, avant qu'il ne passe une main sur son visage.
« Je vais vraiment y aller cette fois. »
Kaleb acquiesce et se mord finalement la lèvre inférieure, comme s'il hésitait à lui demander quelque chose. Intrigué, le ténébreux haussa un sourcil, comme pour lui dire de parler, en vain, celui-ci restait muet.
« Bon. Tu connais la sortie non ? »
Toujours si agressive. Néanmoins, Cameron a appris à le connaitre, et il sait que parfois, il se sert de cela pour se préserver, comme une sorte de carapace. Il roule finalement des yeux, vient déposer un baiser sur les lèvres du beau roux, avant de sortir de la chambre de celui-ci. Et cette fois, ce fut lui qui souffla :
« A plus tard. La prochaine fois, dis moi ce que tu souhaitais me dire. »
Sans attendre de réponse de sa part, il quitte discrètement la demeure pour ne pas alerter Kévin qui n'a pas connaissance de sa présence, et referme doucement la porte d'entrée derrière lui.
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Chapitre posté rapidement, en espérant qu'il vous plaira !
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