Pdv de Lya
Je ne sais pas depuis combien de temps je suis dans les bras de Charles, mais je sais à quel point j'y suis bien.
J'y suis tellement bien que j'ai du mal à m'en détacher lorsqu'il m'indique que nous devons rentrer à l'hôtel car Pierre m'y attend.
Le pilote Ferrari m'aide à me remettre debout et nous nous dirigeons vers le parking où est stationné son beau bijou. Cette voiture est extraordinaire.
Sans un mot, nous nous asseyons chacun de notre côté avant que Charles ne mette en route le moteur et prenne la route vers l'hôtel.
Durant le trajet, je repense à ce qu'il s'est passé cette après-midi. Ma surréaction face à cet accident. Il aura juste fallu que j'attende encore un peu pour savoir que Pierre allait bien mais je n'en ai même pas été capable.
Je me sens épuisée, par les évènements mais aussi de voir que je ne suis même plus capable de faire face à la pression. Et même simplement de regarder une course.
Cela ne devrait pas être si douloureux de regarder une course de sa passion. Pourtant c'est le cas.
Charles ne cherche pas à faire la conversation et je le remercie intérieurement. Aussi pour ne pas poser plus de question.
Peut être que Pierre lui a expliqué, je n'en sais rien. Si c'est le cas, je ne lui en voudrais pas. Charles à l'air d'être quelqu'un de bienveillant et d'une gentillesse énorme.
Je ne sais comment le remercier pour m'avoir épaulé cette après-midi. Sa présence est rassurante et je n'ai sentie à aucun moment un jugement quant à ma situation.
- On est arrivé, tu viens ?
Charles me sort de mes pensées en m'incitant à sortir de la voiture, ce que je ne tarde pas à faire. Nous nous dirigeons, toujours silencieusement, vers ma chambre. Ce silence n'est pas pesant, au contraire, il est agréable.
Arrivé devant la porte, j'hésite un instant, honteuse de la façon dont j'ai réagi cette après-midi. Je jette alors un regard à Charles qui me rassure avec ses magnifiques yeux verts.
J'ai à peine ouvert la porte que deux bras m'enroule et je ne tarde pas à lui rendre cette étreinte.
- Je suis désolé Lya, si tu savais, j'ai fait une erreur bête, je suis désolé, commence-t 'il
- Arrête de t'excuser, ce sont les risques de la course. C'est à moi de te demander pardon, j'ai réagi n'importe comment et je t'ai inquiété pour rien, je suis vraiment désolée Pierre.
- C'est normal que tu réagisses comme ça, ta peur n'est pas encore dissipée et c'est normal tu m'entends ? Il faut que tu te laisses le temps de la faire disparaître, et rien que le fait d'être venu au grand prix ce week-end est un énorme pas en avant Lyly, regarde-moi, il prend mon visage entre ses mains, je suis si fier de toi si tu savais.
Il me reprend dans ses bras alors que quelques larmes chaudes coulent le long de mes joues. Après quelques instants, nous décidons d'aller nous étaler sur le lit de Pierre.
- Dis, je peux te poser une question ?
- Bien sur que j'écoute, il se retourne vers moi pour mieux m'entendre
- Est-ce que tu as dit à Charles ? Pour ma...dis-je hésitante
- Non je n'ai rien dit, et il n'a pas cherché à savoir d'ailleurs. Tu lui diras quand tu te sentiras prête, mais c'est à toi de lui dire et à personne d'autre. Si tu ne veux rien dire c'est aussi ton choix, je n'ai pas à prendre ce genre de décisions par rapport à ta vie. Mais sache que c'est un gars bien, tu peux lui faire confiance, finit-il par dire.
Je ne réponds rien, mais ses paroles aussi bienveillantes tournent dans ma tête. Comment ai-je pu mérité d'avoir un meilleur ami aussi génial ? Qui a des amis aussi géniaux que lui par la même occasion.
- Ce soir, on sort en boîte avec les pilotes pour fêter la fin du week-end, ça te dirait de venir ?
- Ah parce que maintenant je ne suis plus obligé ? je dis pour le taquiner
- Si tu as raison, aller bouge tes fesses de mon lit et va te préparer !
Je prends le premier coussin à ma droite et lui lance directement dans le visage avant de me lever.
- Mais t'es folle tu vas abîmer mon magnifique visage, crie-t 'il pour que je l'entende de la salle de bain
- T'es pas si beau que ça non plus, je lance immédiatement ma musique pour ne pas entendre la réponse
Je me regarde rapidement dans le miroir. Je n'ai pas vraiment une super bonne mine, mes yeux sont rouges et gonflés. Il va falloir faire un ravalement de façade.
Après une bonne douche j'enfile une robe noire moulante par-dessus un collant avec de jolis détails. Je mets de grandes bottes à talon et je terminerais par un long manteau noir.
Je me contente d'un léger trait de liner pour les yeux et un rouge à lèvre rose poudré pour compléter le tout. Je boucle rapidement mes cheveux et rejoins Pierre à l'entrée de la chambre.
- Popopo, attention une bombe arrive, dit-il en me voyant.
- Mais ce n'est pas finis ces phrases à deux balles monsieur Gasly ? je dis en rigolant
- T'es trop belle, c'est mieux comme ça ?
- T'es adorable, je souris
- Bon on va y aller, Charles nous attend en bas, dit-il en regardant son téléphone
Nous rejoignons alors rapidement le devant de l'hôtel où la Ferrari de Charles nous attends. C'est une vraie merveille, il n'y a pas à dire.
Nous grimpons rapidement et Charles démarre en faisant très attention au vu du nombre de fans tournant autour de la voiture. Après s'être éloigné du groupe, Charles appuie sur l'accélérateur faisant vrombir le moteur.
- C'est incroyable, je ne peux m'empêcher de dire.
- D'être en compagnie des deux gars les plus beaux de la grille ? T'as raison, dit alors Charles en me jetant un regard dans le rétroviseur intérieur.
- Mais c'est fini oui ? Y'en a pas un pour rattraper l'autre, je réponds en rigolant
Le monégasque me répond avec un sourire pendant que Pierre nous observe avec les yeux plissés.
- Qu'est-ce qu'il t'arrive ? je demande à Pierre
- Rien, j'observe juste, je ferais mes conclusions plus tard, dit-il en prenant un air mystérieux
Sur ces mots, nous arrivons à la boîte et rentrons assez rapidement pour rejoindre le carré vip qui nous ai réservé où quelques pilotes sont déjà installés.
- Ma française préférée, je n'attendais que toi, dit alors Lando
- Toi aussi tu m'as manqué petit Lando, je lui réponds alors avant de m'installer à ces côtés, Carmen n'est pas là ? je demande à George.
- Non, elle a du rentrer pour le boulot, et Kelly aussi d'ailleurs, me répond-t 'il alors
- Attends tu es entrain de me dire que je me retrouve seule entouré d'autant de garçon, ça ne va pas là, je sens mon téléphone vibrer dans ma main, je vais me prendre à boire je reviens.
Je laisse alors les garçons et prends mon sac avec moi dans lequel se trouve mes cachets.
- Un verre d'eau s'il vous plaît.
Le barman est étonné de ma demande mais ne bronche pas et part me servir un verre d'eau. Je le remercie quand il me le tend et avale mes cachets dans la foulée. C'est à ce moment là que je sens des yeux me scruter. Je me retourne pour tomber nez à nez avec des yeux verts.
- Tu as encore mal à la tête alors, lance le pilote Ferrari à mon oreille pour que j'entende malgré la musique.
Je ne réponds pas, il sait très bien que je n'ai pas mal à la tête, ça ne sert à rien de lui mentir. J'avoue qu'à cet instant présent j'ai envie de tout déballer, de lui dire ce qu'il se passe. Je sens que je peux lui faire confiance mais il y a bien trop de chance qu'il en parle à Pierre vu la gravité de la situation.
Il allait reprendre la parole mais je m'empresse de la prendre avant lui afin d'orienter la conversation sur un autre sujet.
- Je voulais te remercier pour ce que tu as fait tout à l'heure. Ça m'a beaucoup aidé alors merci, vraiment, dis-je en plongeant mon regard dans le sien.
Encore une fois, il allait prendre la parole mais est interrompu par l'arrivé de Pierre et Lando à nos côtés.
- Désolé de vous déranger les tourtereaux, commence Lando, mais là on a un énorme problème.
- Vraiment Lya, comment t'as pu ? continue Pierre
Je ne comprends rien à ce qu'il se passe, mais ça ne me dit rien qui vaille.
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Serait-ce le début des problèmes pour Lya ?
Heyy !
Comment vous allez ?
Aujourd'hui, je vous poste deux chapitres comme c'est mon anniversaire !!!!
J'espère que le chapitre vous a plus et à très bientôt pour la suite qui promet d'être croustillante!
Pau