EN PLEINE LUCARNE

By Plusdouxquelesoleil

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Harry et Louis appartiennent tous les deux au monde du sport de haut niveau, avec des compétences bien différ... More

PRESENTATION
PROLOGUE
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
CHAPITRE 25
CHAPITRE 26
CHAPITRE 27
CHAPITRE 28
CHAPITRE 29
CHAPITRE 30
CHAPITRE 31
CHAPITRE 32
CHAPITRE 33
CHAPITRE 34
CHAPITRE 35
CHAPITRE 36
CHAPITRE 37
CHAPITRE 38
CHAPITRE 39
CHAPITRE 40
CHAPITRE 41
CHAPITRE 42
CHAPITRE 43
CHAPITRE 44
CHAPITRE 45
CHAPITRE 46
CHAPITRE 47
CHAPITRE 48
CHAPITRE 49
CHAPITRE 50
CHAPITRE 51
CHAPITRE 52
CHAPITRE 53
CHAPITRE 54
CHAPITRE 55
CHAPITRE 56
CHAPITRE 57
CHAPITRE 58
CHAPITRE 59
CHAPITRE 60
CHAPITRE 61
CHAPITRE 62
CHAPITRE 63
CHAPITRE 64
CHAPITRE 65
CHAPITRE 66
CHAPITRE 67
CHAPITRE 68
CHAPITRE 69
CHAPITRE 70
CHAPITRE 71
CHAPITRE 72
CHAPITRE 73
CHAPITRE 74
CHAPITRE 75
CHAPITRE 76
CHAPITRE 77
CHAPITRE 78
CHAPITRE 79
CHAPITRE 80
CHAPITRE 81
CHAPITRE 82
CHAPITRE 83
CHAPITRE 84
CHAPITRE 85
CHAPITRE 86
CHAPITRE 87
CHAPITRE 88
CHAPITRE 89
CHAPITRE 90
EPILOGUE
TOME 2 - CHAPITRE 1
TOME 2 - CHAPITRE 2
TOME 2 - CHAPITRE 3
TOME 2 - CHAPITRE 4
TOME 2 - CHAPITRE 5
TOME 2 - CHAPITRE 6
TOME 2 - CHAPITRE 7
TOME 2 - CHAPITRE 8
TOME 2 - CHAPITRE 9
TOME 2 - CHAPITRE 10
TOME 2 - CHAPITRE 11
TOME 2 - CHAPITRE 12
TOME 2 - CHAPITRE 13
TOME 2 - CHAPITRE 14
TOME 2 - CHAPITRE 15
TOME 2 - CHAPITRE 16
TOME 2 - CHAPITRE 17
TOME 2 - CHAPITRE 18
TOME 2 - CHAPITRE 19
TOME 2 - CHAPITRE 20
TOME 2 - CHAPITRE 21
TOME 2 - CHAPITRE 22
TOME 2 - CHAPITRE 23
TOME 2 - CHAPITRE 24
TOME 2 - CHAPITRE 25
TOME 2 - CHAPITRE 26
TOME 2 - CHAPITRE 27
TOME 2 - CHAPITRE 28
TOME 2 - CHAPITRE 29
TOME 2 - CHAPITRE 30
TOME 2 - CHAPITRE 31
TOME 2 - CHAPITRE 32
TOME 2 - CHAPITRE 33
TOME 2 - CHAPITRE 34
TOME 2 - CHAPITRE 35
TOME 2 - CHAPITRE 36
TOME 2 - CHAPITRE 37
TOME 2 - CHAPITRE 38
TOME 2 - CHAPITRE 39
TOME 2 - CHAPITRE 40
TOME 2 - CHAPITRE 41
TOME 2 - CHAPITRE 42
TOME 2 - CHAPITRE 43
TOME 2 - CHAPITRE 44
TOME 2 - CHAPITRE 45
TOME 2 - CHAPITRE 46
TOME 2 - CHAPITRE 47
TOME 2 - CHAPITRE 48
TOME 2 - CHAPITRE 49
TOME 2 - CHAPITRE 50
TOME 2 - CHAPITRE 51
TOME 2 - CHAPITRE 52
TOME 2 - EPILOGUE

CHAPITRE 91

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By Plusdouxquelesoleil

Deux ans plus tard.

Point de vue de Harry.

Je fixe mon écran d'ordinateur depuis... depuis bien trop longtemps en fait. J'essaye de tourner le problème dans ma tête encore et encore. Depuis quelques jours, j'enchaîne les articles, les essais cliniques. Je cherche une solution, un traitement adapté, mais rien. Je ne trouve rien.

Lorsque je réfléchis à un programme, je réalise finalement que non, ça ne fonctionnerait pas.

Je ne sais pas comment l'expliquer à Louis, comment lui dire que ses résultats ne sont vraiment pas bons... comme je le craignais depuis quelques semaines.

On a essayé d'adapter son entraînement depuis quelques semaines, de réduire les douleurs en optimisant au mieux sa cuisse... mais Louis a de plus en plus de mal à tenir les entraînements sans douleurs.

J'ai reçu ce matin les résultats complets des examens qu'il a passé à la clinique hier... et Louis devrait arriver dans mon bureau d'un moment à l'autre désormais.

Je me plonge à nouveau dans les images du dossier médical de Louis. Ses radios, ses échographies... j'analyse tout, encore et encore.

Il s'est à nouveau blessé il y a quelques semaines pendant un match. En fin de course, à quelques mètres des buts seulement, son corps s'est subitement écroulé sur un tacle d'un défenseur adverse. Si j'ai d'abord cru qu'il allait rapidement se relever, sûrement un peu surpris par sa chute, j'ai vite compris que non, quelque chose n'allait pas.

Louis est resté allongé au sol, sa jambe remontée contre son torse. Lorsque je suis arrivé vers lui, il était très calme, le visage presque serein malgré les larmes de douleur dans ses yeux. Il s'est contenté de me fixer en secouant négativement la tête, les lèvres pincées et je l'ai immédiatement fait évacuer du terrain pour le faire mener passer des examens.

Résultat, claquage très sévère de la cuisse accompagné d'une rupture partielle des ligaments. Tout ce qu'on craignait depuis des années.

Louis a accepté sa blessure et son repos sans rechigner, restant tranquille à la maison... mais le repos n'a pas eu l'effet que j'attendais. Malgré les longues semaines d'arrêt de sport, sa blessure ne semble pas vouloir guérir correctement.

J'ai peur que son genou et le muscle de sa cuisse aient déjà eu à supporter beaucoup trop ces dernières années. Il marche, court et participe aux entraînements mais devient vite douloureux lorsque le jeu s'intensifie. Son genou n'est pas assez solide pour encaisser les changements de direction soudains, les changements de rythme...

Son corps semble avoir atteint ses limites, et je ne sais pas comment lui annoncer ça sans foutre sa vie en l'air.

**

Lorsqu'il arrive enfin dans mon bureau une petite demi-heure plus tard, Louis porte un sachet de nourriture qu'il dépose devant moi, près de mon ordinateur. Ça sent vraiment bon et c'est vrai que je meurs de faim... mais j'ai la gorge un peu nouée de ce que j'ai à lui annoncer.

-J'ai reçu ton dossier médical...

Louis se fige un peu face au bureau, me fixe quelques secondes et finit par s'installer face à moi en remontant son genou contre son torse.

Cette mauvaise habitude que je n'ai jamais réussi à lui faire passer après six ans de relation.

-Et alors ? Il souffle, cherchant mon regard.

Je le fixe quelques secondes en retour. J'hésite, je cherche mes mots... c'est difficile d'annoncer à son mari qu'il va devoir mettre un terme à sa carrière sportive.

-Tu sais... je suis prêt à entendre beaucoup de choses Harry, il me rassure en haussant doucement les épaules.

-Les résultats ne sont vraiment pas bons... j'avoue doucement en pinçant mes lèvres. La guérison n'est pas bonne, pas comme je l'aurais espéré après tout ce repos...

Louis encaisse mes mots en restant silencieux quelques secondes, les yeux fixés droit devant lui. Il regarde dans ma direction mais semble fixer un point dans le vide, perdu dans ses réflexions. Je comprends le choc et je lui laisse le temps d'accepter la nouvelle.

-J'ai passé la matinée à chercher une solution, un traitement... mais j'en reviens toujours a la même conclusion...

-Laquelle ? Il demande dans un murmure.

Je fixe mon mari, hésitant. Je repense à tous les efforts qu'il a fait il y a quelques années pour retrouver son niveau, je repense à tout le travail qu'on a fait sur sa cuisse pour lui permettre de participer à la coupe du monde, à toutes les heures d'étirements, de massages, de bains de glace...

Je repense à sa joie de retrouver le terrain quelques années plus tôt, la brillance dans ses yeux...

Et c'est terrible de savoir que je m'apprête a briser tout ça en quelques mots...

-Ton corps est trop fatigué pour guérir cette fois-ci, Louis.

Le silence qui retombe dans le bureau est assourdissant, presque oppressant. Louis me fixe, les yeux brillants de larmes. Je vois à quel point mes mots se bousculent en lui à cet instant précis, à quel point il semble penser à toute vitesse...

Je me lève et contourne le bureau pour m'approcher doucement de mon mari, me baissant accroupi près de la chaise sur laquelle il est toujours figé.

-Je vais essayer de chercher encore mon amour... de trouver une solution mais...

-Je m'y attendais, il me coupe dans un murmure.

Je relève les yeux dans les siens, surpris. Il ne pleure pas. Ses yeux brillent mais rien ne lui échappe. Il est résigné, et je réalise qu'il retourne tout ça dans sa tête depuis un long moment déjà.

-J'ai déjà trente cinq ans Harry, je ne m'attendais pas à jouer aussi longtemps et c'est grâce à toi. Ma carrière sportive serait terminée depuis bien longtemps si tu n'étais pas entré dans ma vie il y a six ans.

-J'aurai aimé réussir à te remettre sur pieds cette fois encore... Je souffle tristement.

Louis me sourit tristement et pose ses mains sur mes joues pour accrocher son regard dans le mien.

-Voit le bon côté des choses... je vais avoir plein de temps libre pour chouchouter notre petite merveille...

Ses mots m'arrachent un léger rire et je me redresse pour me blottir contre lui, mon visage dans son cou.

Il le prend mieux que ce que je l'imaginais... et je crois que c'est grâce au deuxième amour de notre vie qui grandit actuellement dans le ventre de Maëlle depuis quelques mois, la même mère porteuse qui a mis Eden au monde.

Petite merveille qui devrait cette fois ci avoir les yeux verts.

Point de vue de Louis.

Je pose le plat sur la table et m'assois à côté de mon mari. Je sens sa main sur ma cuisse alors qu'il se penche vers moi.

- Ça va ?

J'acquiesce doucement et lui souris avant d'embrasser sa joue.

- Tout va bien.

Son regard plongé dans le mien, il essaye certainement de s'assurer que je ne lui mens pas. Ce n'est pas le cas. Même si c'était difficile, ça fait un moment que je me prépare à la fin de ma carrière. Je n'ai aucun regret, j'ai profité de ces presque vingts dernières années à fond... et même avec tout ça, j'ai eu quelque chose qui compte bien plus pour moi que n'importe quelle coupe : un mari aimant, un fils adorable et bientôt une nouvelle petite frimousse viendra agrandir notre famille. C'est ça ma plus grande fierté, ma plus belle réussite. Notre famille.

En parlant de fils adorable, il vient se glisser entre nos deux chaises pour poser son gobelet sur la table. Le garder à table pendant les repas de famille est compliqué, cette petite pile de presque 3 ans ne tient pas en place. Je le prends dans mes bras et l'incite à s'asseoir sur ma cuisse qui n'est pas douloureuse.

- Tu manges un peu avec nous, mon petit coeur ? Mamie a fait ton plat préféré.

Il jette un coup d'œil au plat et acquiesce, mais ne descend pas de mes genoux. J'embrasse ses cheveux et regarde mon beau-père s'asseoir à sa place en bout de table. Lui non plus n'est pas au meilleur de sa forme en ce moment, et si je ne me trompe pas, il avait rendez-vous avec son médecin aujourd'hui. Anne caresse son bras avant de nous servir.

Je me crispe un peu en sentant Eden gigoter et passer sur mon autre jambe. Il n'est pas lourd, mais la pression sur mon genou est un peu trop forte.

- Viens là, Eden. Laisse un peu papa, lui chuchote Harry en tendant le bras pour le prendre contre lui.

- Ça va, je le rassure en posant mon menton sur le haut de sa tête.

Je lui désigne son père du menton, espérant qu'il se concentre sur autre chose que moi. Il inspire profondément en se redressant pour regarder Desmond.

- Alors, papa... ton rendez-vous avec le médecin ? Je pensais que tu serais venu me voir au stade ensuite.

- J'ai préféré rentrer me reposer un peu. Et je me doutais que vous auriez manigancé avec ta mère pour venir dîner pile ce soir.

- Je ne sais pas d'où tu sors ça, mais... d'accord, c'est vrai, avoue Harry. Allez, papa.

Il soupire et regarde ma belle-mère. Anne délaisse son service pour prendre la main de son mari.

- Il va falloir que je lève un peu le pied, soupire Desmond. Je n'ai plus la même énergie qu'à mes quarante ans, il plaisante.

Alors, si je m'attendais à ça...

- Mais ça va ? Tu n'es pas malade, ou...

- Non, non, ne t'inquiète pas.

- C'est justement pour ça que le médecin t'a conseillé de prendre ta retraite, ajoute Anne. Il est temps que tu laisses tes joueurs pour plutôt courir après tes petits enfants.

Son regard se pose sur Eden qui lui semble content par cette nouvelle.

- Papy jouera plus souvent maintenant ?

- Si il arrive à suivre ton rythme, sourit Harry en pinçant sa petite joue.

Eden descend de mes genoux pour aller vers son papy. Ils s'entendent vraiment bien tous les deux et je sens qu'Eden s'assurera que Desmond ne s'ennuie pas pendant sa retraite. Ils discutent tous les deux, préparant déjà quelques sorties et lorsque je relève la tête vers Harry je remarque qu'il me fixait.

Il sait que j'ai toujours eu un lien particulier avec mon entraîneur. C'était déjà le cas bien avant qu'Harry et moi ne nous rencontrions. Perdre mon coach et ma carrière dans la même journée... j'avoue que là ça me fout un coup.

Mais au fond, cette coïncidence est assez drôle. Nos carrières vont s'arrêter en même temps, et je n'aurais pas à devoir supporter le prochain coach d'Arsenal.

Mon mari prend ma main et entrelace doucement nos doigts sur ma cuisse.

- On devrait leur dire, il me chuchote.

Nous n'avons pas vraiment discuté de la façon dont j'allais annoncer la fin de ma carrière. Je ne pensais certainement pas le faire ce soir, mais peut-être que c'est l'occasion finalement.

- Nous dire quoi ? s'inquiète Anne. Il y a un problème avec le bébé ?

- Non, la rassure aussitôt Harry. Le bébé va très bien.

Il repose son regard sur moi, le regard brillant déjà un peu plus. Je serre un peu plus fort ses doigts, le cœur battant bien trop fort alors que je sens déjà l'émotion m'envahir. Je me racle un peu la gorge et regarde mon beau-père, qui m'observait aussi.

- Les résultats de mes examens ne sont pas très bons. Je ne guéris pas comme il le faudrait et j'ai toujours mal... Harry a retourné le problème dans tous les sens, je sais qu'il a fait tout ce qu'il a pu pour trouver une solution et me permettre de continuer... mais on pense que mon corps à atteint ses limites. J'ai joué au foot pendant quasiment toute ma vie, dont en pro depuis mes 18 ans. J'en ai 35 aujourd'hui, et je pense que je ne pourrais pas faire plus. Je me sens déjà chanceux d'avoir tenu aussi longtemps... et je sais que c'est grâce à toi, je murmure pour mon mari.

Il serre un peu plus fort mes doigts alors qu'un silence incroyable s'est imposé à table.

- C'est moins difficile que je ne le pensais, j'avoue finalement pour rassurer mes beaux-parents. Je ne regrette aucun moment de ma carrière, j'ai profité de chaque match... maintenant je vais pouvoir profiter de ma famille.

Mon beau-père semble vraiment touché par cette annonce, plus que par sa propre retraite.

- Au moins, je n'aurais pas à m'inquiéter que tu t'entendes plus avec le nouveau coach qu'avec moi, il tente de plaisanter.

Harry esquisse un sourire, sans me quitter des yeux.

- Tu es sûr de toi ? s'inquiète Anne.

- Oui, certain. Même si je n'ai pas vraiment le choix au final, je ris nerveusement.

- Nous aurons toujours besoin d'une mamie incroyable qui accepte d'être aussi nounou, ajoute mon mari pour la rassurer.

Nous en avons parlé avant de venir. Elle a une relation incroyable avec Eden, le fait qu'elle s'en soit énormément occupée durant ces trois dernières années a sûrement joué. Nous n'allons certainement pas briser ce lien ni cette habitude, et nous espérons que notre futur bébé aura le droit à cette même relation. Tant qu'Anne se sent assez en forme pour s'occuper d'eux, nous ne lui enlèverons pas ça.

- J'ai déjà annoncé mon départ aux grands patrons, me dit Desmond après avoir pris une petite gorgée de vin. Mais je ne partirais vraiment que lorsque j'aurais choisi et formé mon remplaçant... Est-ce que ça t'intéresse ?

- D'être coach ? je souffle, un peu surpris.

C'est quelque chose dont on a vaguement parlé ces dernières années, mais jamais je n'aurais pensé qu'il était sérieux.

- Tu fais partie des anciens, des légendes de l'équipe d'Arsenal. Tous les joueurs te respectent et tu es capitaine depuis un peu plus de deux ans, tu sais y faire avec eux. Je pense que tu es la personne la mieux placée pour prendre la relève.

La reconnaissance de mon coach et beau-père me touche. Diriger l'équipe qui m'a donné ma chance lorsque j'étais à peine majeur c'est extrêmement tentant... mais c'est une décision énorme que je ne peux pas prendre seul. Mon regard dévie sur Harry qui tourne en même temps la tête vers moi.

- Je pense qu'il faut qu'on en discute tous les deux avant de...

- Tu en as envie, il me sourit doucement. Et tu sais que je te soutiendrais quoi que tu décides pour la suite de ta carrière. Alors pourquoi en discuter ?

- C'est quand même un poste énorme, et...

- Et tu en es parfaitement capable.

Mon mari prend mon visage entre ses mains, ses pouces caressant mes pommettes alors que nos regards ne se quittent pas.

- Je sais que tu seras un coach incroyable, il murmure en effleurant mes lèvres.

Avoir un enfant m'a vraiment assagie. Je suis moins impulsif, plus posé, plus pédagogue... C'est sûrement pour ça que je n'ai réussi à être capitaine de mon équipe qu'après la naissance d'Eden.

Mon mari et mon fils m'ont apporté tellement plus que je n'aurais pu espérer.

- Alors on le fait ? je chuchote pour Harry.

Il sourit, vraiment ému avant de me relâcher pour regarder son père. Desmond acquiesce fermant et regarde sa femme.

- Je pense qu'on peut ouvrir une bonne bouteille de Champagne ce soir.

Ils se lèvent tous les deux pour aller à la cave. Eden les suit, et j'en profite pour prendre mon mari dans mes bras.

- Je t'aime tellement, je murmure en caressant son dos.

- Pas autant que je t'aime.

- C'est pas un concours, je ris en me reculant pour le regarder.

Harry m'aime et me soutient depuis plus de six ans... si il y a une chose que je regrette encore moins durant ma carrière, c'est de l'avoir laissé entrer dans ma vie.

Bonjour,

Le voilà... le dernier chapitre 🥲

Ce n'est pas tout à fait terminé, il vous reste encore l'épilogue à lire ce soir, mais après ça, il sera temps de leur dire au revoir.

Merci encore de nous avoir suivi dans cette longue histoire. On a adoré partager ça avec vous, vous lire chaque jour et voir à quel point cette fiction vous a porté autant qu'elle nous a porté nous.

On se retrouve pour l'épilogue dans la soirée.

Lynn et Axelle ❤️

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