Coeur Ardent - La légende d'A...

By Blue_Fantazia

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Un esclave ne représente rien aux yeux de ces bourgeois. Dans le royaume de Drakna, le jeune Izuku ne dira p... More

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Chapitre 1 : La prison dorée
Chapitre 2 : Divine créature
Chapitre 3 : Envoûte-moi
Chapitre 4 : Accepte-moi
Chapitre 5 : Doute et incertitude
Chapitre 6 : Fuis-moi, j'aime ça
Chapitre 7 : Le roi colérique
Chapitre 8 : Deviens nôtre
Chapitre 9 : Puis-je vous goûter ?
Chapitre 10 : Le peuple de Drākõnia
Chapitre 11 : Câlin poisseux
Chapitre 12 : Un grand voyage
Chapitre 13 : Le couturier extravagant
Chapitre 14 : Un bain à trois
Chapitre 15 : La cascade de Féria
Chapitre 16 : Mourir peut attendre
Chapitre 17 : Un réveil difficile
Chapitre 18 : Réveille-toi
Chapitre 19 : Retrouvailles humides
Chapitre 20 : Oh, l'amour~
Chapitre 21 : La cité rocheuse
Chapitre 22 : La cité marine
Chapitre 23 : Révélations inattendues
Chapitre 25 : Regarde nous !
Chapitre 26 : Le calme avant la tempête
Chapitre 27 : Unissons nos forces !
Chapitre 28 : Le héro ailé
Chapitre 29 : Ateas, notre défunt roi
Chapitre 30 : La bataille finale
Chapitre 31 : Dévorez-moi
Chapitre 32 : La famille s'agrandit
Epilogue
- Le goût de la liberté -
- Les flammes de ton cœur -
- L'amour dans les ténèbres -
- L'avenir dans le sang -

Chapitre 24 : Racontez-moi

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By Blue_Fantazia


Je reprend une respiration descente et essuie mes larmes du revers de la main. Yagi ne bouge pas, attendant une réaction de ma part. Moi-même, je ne sais pas comment réagir. Pleurer, hurler, rire. On m'avait conforté dans l'idée que je n'avais aucune famille et aujourd'hui, j'apprends que j'ai un oncle. Comment je peux réagir convenablement ?

- Assis-toi, je t'en prie. Je m'exécute, désireux d'en apprendre plus. Je sais que cela doit être un choc pour toi, mais sache que pour moi aussi. Je ne pensais ne jamais te revoir. Il baisse les yeux, effaçant une larme invisible. Je t'ai tenu dans mes bras alors que tu n'étais pas plus gros qu'un œuf d'autruche. L'accouchement avait été compliqué pour ta mère, car tu étais venu par les pieds. Elle n'a pas supporté les deux heures de travail mais, jamais, Ô grand jamais, ton père t'en a tenu rigueur. Il s'allonge et regarde la porte fermée. Si tu avais vu son sourire quand il t'a tenu dans ses bras et qu'il t'a donné à moi. Tu n'as pas poussé un seul cri. Tu étais là, les yeux grands ouverts, un sourire sur tes lèvres. Nous avons immédiatement su que tu étais unique.

- Quelle est ma date de naissance ? Je demande en me penchant.

- Tu es né un huit mai, alors que les pétales de fleurs tombaient dans la cour extérieur. Il dépose de nouveau ses yeux sur moi et sourit. C'était il y a dix-huit ans déjà. Le temps passe très vite.

Je baisse moi aussi les yeux. Un père et une mère aimant, un oncle heureux de l'être, et un petit enfant rose, pourquoi ce tableau idyllique semble emplie de noirceur ?

- Que s'est-il passé ensuite ? Il fuit mon regard, regardant lui aussi dehors.

- Rien de bien joli, je le crains. Ton père était un commandant irréprochable et ta mère, une servante sans reproche. Après ta naissance, ton père s'est occupé de toi pendant un mois, mais ensuite, c'est là que le temps s'est gâté. Un silence règne durant lequel nous ne disons rien. Sais-tu au moins qui je suis ? Je fronce les sourcils, pour réponse et il sourit. Ou du moins, qui j'étais ? Devant mon mutisme, il poursuit. J'étais l'aîné d'une fratrie de trois enfants. Ton père était le cadet, et il avait décidé de choisir la voie des chevaliers. Étant l'aîné, j'avais un rôle important à jouer. Je devais prendre la succession de feu notre père, Tomo Toshinori, le roi de Drakna.

Une boule se forme dans ma gorge, tandis qu'il serre la couette avec rage.

- Vous êtes en train de me dire que vous étiez roi ?

- Oui, Izuku. Je suis le roi légitime de Drakna.

- Oboro est-il au courant ?

- Non. S'empresse t-il de dire. Je n'en ai parlé à personne. Par peur, sans doute. Il n'y a que toi qui est au courant.

- Mais... Mais si c'est vous qui devez être sur le trône, qui est l'homme qui l'occupe actuellement ?

Il rit, il rit en toussant, mais il rit quand-même.

- Le troisième frère, bien-sûr. Dit-il amèrement. Il ne savait pas quelle voie choisir, alors il a préféré celle de la traîtrise. À la mort de nos parents, emportés par leur âge, il a commencé à changer. Je venais à peine de monter sur le trône, et tu venais de voir le jour, qu'une rumeur a commencé à tourner. On m'accusait de traîtrise, tout comme ton père. Je n'étais plus apte à monter sur le trône. Il repousse la couette et sort ses jambes, grimaçant légèrement. Il a fait assassiner ton père pour lui avoir dérober la femme qu'il convoitait, puis exilé l'aîné pour obtenir le trône. Il gardait ainsi auprès de lui le bébé comme trophée. Il tape du poing sur le lit et je me rends compte à quel point il est mince. Ce salaud, comment a-t-il pu asservir son propre neveu ?! Comment ? Il passe une main sur ses yeux, et soupire. Exilé seul sur une île au large de Aquariã, je n'ai pas cessé de penser à ce traite mais surtout, à toi. J'avais constamment une pensée pour toi et, c'est ce qui m'a fait tenir. Il plante ses yeux dans les miens alors qu'un voile de tristesse les recouvrent. Oboro m'a trouvé alors qu'ils étaient en excursion. Je m'étais accommodé au climat et à l'environnement, me créant une maison en paille et en terre. Quand ils m'ont trouvés, j'ai immédiatement cru que c'était la fin. Mais quand nos yeux se sont croisés, j'ai su dans l'instant que cet homme était différent. Drākõn ou non, je m'en moquais.

- Depuis combien de temps vivez vous à Aquariã ?

- Cela fait cinq mois qu'ils m'ont recueillis, et trois mois que Oboro et moi sommes ensembles. J'attendais de reprendre des forces pour venir à toi mais, dix-huit avaient passés. J'ai pensé au pire. Je n'ai parlé de cela à personne, car j'avais peur qu'il revienne et me vole encore une fois ma vie.

Je m'assois sur le lit, prenant ses mains dans les miennes. Après ce qu'il a traversé, on pourrait croire qu'il a perdu goût à la vie, mais il n'en ai rien, la preuve : il a connu l'amour et s'apprête à fonder une famille.

- Cela veut dire que je vais avoir un cousin ? Je demande en regardant le ventre plat. Il rigole et dépose ma main sur son ventre.

- Avoir un enfant à quarante deux ans n'est pas conseillé mais, je veux cette famille. Tu en fais partie toi aussi. Nous sourions l'un pour l'autre alors que je retire ma main et souffle, repensant à Drakna.

- Qu'allez-vous faire maintenant ?

- Dans mon état, pas grand chose. Je ne peux pas entrer dans le château sans risque, et même si j'y parvenais, il m'en faudra plus pour lui arracher le trône. Malheureusement, nous allons devoir attendre. Je sais que ce n'est pas la meilleure solution mais c'est tout ce que j'ai.

- Quand bien même le trône devient libre, vous le reprendriez ?

Il mord sa lèvre, l'air absent.

- Je ne sais pas. Avant, je l'aurais prit sans hésitation mais maintenant, j'ai des responsabilités différentes. Un enfant qui grandit en moi, un compagnon Drākõn. Je me demande si cela serait possible.

- Mais si on vous donnait le trône, le prendriez vous ?

Il se décale, et laisse ses jambes pendre dans le vide. Il réfléchit de longues minutes, et je continue de le regarder. Je vois sans mal ce que cela pourrait donner si c'était lui le roi de Drakna. Plus d'esclavage, plus de pauvreté, plus de haine. Drakna et Drākõnia seraient enfin réunis pour de bon. Je vois d'ici les longues journées de fêtes, les rires des enfants. Rien ne pourrait être plus beau. Yagi se mordille la lèvre et regarde une nouvelle fois par la fenêtre, cherchant la réponse parmi les étoiles.

- Je pense que, si le trône venait à être libéré, et que personne ne voudrait de lui, je répondrais présent. Avec mon compagnon et mon fils, je veillerai sur Drakna de façon juste, comme il se doit de l'être. Je pose mes mains sur ses genoux et souris grandement.

- Vous ne pourriez pas faire mieux. Avec vous, nous sommes sûr d'avoir des décennies de paix devant nous.

- C'est bien gentil à toi, Izuku, néanmoins le temps joue contre nous. Pour que cela arrive, il faudra attendre que j'accouche. Et encore, je mettrais sans doute quelques temps à m'en remettre.

- Ne vous en faite pas, personne ne vous demande rien dans l'immédiat. Vous devez vous reposer mais surtout, pensez à parler avec Oboro. Il se doit de savoir.

Il passe une main dans ses cheveux, les ramenant en arrière, et évite tout contact visuel.

- Ce n'est pas si simple, Izuku. Il pourrait m'en vouloir pour lui avoir caché la vérité et je ne supporterai pas qu'il me rejette.

- Yagi, Oboro vous aime beaucoup trop pour laisser cela arriver. Quoi que vous lui disiez, il restera auprès de vous par amour. Plus vous attendez de lui annoncer, plus ce sera difficile. Il prend ma main dans la sienne et fait tapoter ses doigts sur le dessus.

- Quel homme sage tu fais. J'aurais presque honte.

- Ne dites pas ça, il n'y a aucune honte à avoir.

Je l'aide à se remettre au lit, faisant bien attention à le couvrir convenablement et à ajuster ses coussins. Je lui sert un verre d'eau qu'il s'empresse de boire. Ceci fait, je me réinstalle à ses côtés.

- Nous avons suffisamment parlé de moi pour ce soir. Il croise ses bras sur son torse et m'adresse un demi-sourire. Dis moi plutôt, comment se passe ta vie amoureuse ?

Sans pouvoir m'en empêcher, mes joues prennent une teinte rosée et mon corps prend feu. De brève souvenir me reviennent, et la plupart sont très humides. Je ne peux pas parler de cela avec mon oncle, ce serait extrêmement embarrassant, mais comme il est humain tout comme moi, il peut sans doute m'aider à comprendre mes compagnons.

- Assez bien, pour ne pas dire que je vis sur un petit nuage. Il rigole légèrement et m'incite à poursuivre. Aimer un homme ne m'était jamais venu à l'esprit, alors en aimer deux est inédit pour moi. Je pensais n'être qu'un moyen pour eux d'avoir un enfant mais, il n'en ai rien. Ils m'aiment d'un amour pur et sincère. Je n'ai jamais connu autant de tendresse et d'affection.

- On y prend vite goût, hum ? J'acquiesce et il poursuit. Quand Oboro m'a fait des avances, il était d'une courtoisie telle que je voyais cela comme de la gentillesse. Les Drākõn aiment et font la cour de différentes manières. Oboro use de galanterie et d'attention à mon égard, et je me rend compte que c'est ce dont j'ai besoin. Il ne me faut pas de l'attention constante, tant qu'il me montre son amour comme je le veux.

- Alors, vous avez accepté qu'il vous courtise ? Il rigole et secoue la tête.

- Pas au début. Après dix huit années de solitude, c'est compliqué de laisser quelqu'un entrer dans votre espace. Oboro a légèrement forcé mes barrières et je pense que c'est le déclic dont j'avais besoin. Homme, femme, ou Drākõn, je m'en fichais. J'avais besoin de tendresse et de chaleur, et c'est seulement quand ses lèvres ont touchés les miennes que je m'en suis aperçu.

Un sourire béat plaqué sur son visage, Yagi rêvasse dans le lit. Je souris, content de le voir heureux. Nous le méritons.

- La première barrière passée, les autres ont vite cédées. Et je ne regrette rien. Le destin est plus que bien fait. Je ne saurais te dire si c'est lui qui m'a trouvé ou si c'est moi, mais je dois remercier ma bonne étoile. J'ai gagné une famille, et retrouvé un être cher. Il sourit de plus belle, et je ne peux m'empêcher de lui retourner. Je suis sûr que c'est pareil pour toi.

- Vous ne pensez pas si bien dire. Je n'ai qu'une seule hâte, que Oboro donne sa bénédiction, et quand cela sera fait, je demanderai la même chose pour vous. Il paraît surpris mais je continue avant qu'il ne me coupe. Nos compagnons nous aiment et nous les aimons aussi. Le Grand Conseil sera sans doute surpris, mais ils comprendront.

- J'espère bien, je ne compte pas partir d'ici aussi facilement. Nous rigolons ensemble, et j'imagine Yagi en papa poule en train de crier sur le Grand Conseil comme si ils étaient de vulgaires enfants. Je peux être très persuasif quand je le souhaite.

Je me calme, essayant de rire le moins possible.

- Je n'en doute pas. Je baisse les yeux sur mes mains, réfléchissant. J'ai bien envie de lui poser une question, voir même deux. Mais cela serait terriblement gênant pour nous deux.

Il penche la tête sur le côté et fronce les sourcils.

- Tu sais, nous venons à peine de nous retrouver, et pour toi je dois encore être un parfait inconnu mais, sache que tu peux tout me dire. Je le regarde furtivement et finis par me lancer.

- Est-ce que cela fait mal ? Ses joues se colorent et en le voyant devenir rouge, je rougis moi aussi.

- Alors vous n'avez pas encore... ? Je secoue la tête. Quelle situation gênante. Oh... Bien.

- Ils... Je commence d'une voix fluette. Ils semblent vouloir attendre le mariage pour notre union et ce n'est pas pour me déplaire. Nous avons déjà... Expérimenté certaines choses et j'ai peur.

- Tu ne leur as pas fait part de ce que tu ressens ?

- Pas totalement. Je ne voudrais pas qu'ils pensent que je ne les aime pas. J'ai simplement peur d'avoir mal... De ne pas arriver à tomber enceint... De ne pas être fertile... Ou assez bon. Devant mon flot de parole, Yagi s'empresse de saisir ma main en se penchant.

- Izuku, mon garçon. Calme toi. Je relève les yeux, et ne peux arrêter mon corps de trembler. Arrête de te faire du mal pour rien. Regarde moi. Chose que je fais. Tu pensais vraiment que je me montais la tête pour avoir cet enfant ? Je n'ai rien demandé, et pourtant, désormais je porte en moi la vie. Le fruit de notre amour, à moi et Oboro. Ne te monte pas la tête ainsi. C'est seulement avec de telles pensées que tu te feras souffrir. Écoute. Il se relève un peu et regarde le plafond bleu. Oui, tu auras sans doute mal, mais personne ne peut prédire à l'avance. Il existe des crème et des herbes qui pourront t'aider. Quant au fait d'être fertile ou non, il te suffit simplement de voir un guérisseur. Eux seuls sont capables de te dire si ton corps est fait pour porter la vie.

J'essuie une petite larme discrètement et hoche la tête.

- Cela me fait plaisir que tu me fasses part de tes émois, mais tu devrais en parler avec les principaux concernés. Ils seront plus à même de te réconforter et de te rassurer. Une nouvelle fois je ne fais que hocher la tête et il frotte mes cheveux. Il serait temps pour toi d'aller dormir. Le soir est déjà bien avancé, plus tôt tu iras te coucher mieux ce sera. Je me lève, range le tabouret et commence à sortir. Izuku ? Je me retourne pour voir Yagi sourire de plus belle. Je suis heureux de t'avoir revu, mon garçon. Dors bien.

- Vous aussi, mon oncle. Il semble assez ému quant à ma dernière phrase mais ne prononce rien d'autre. Quand je referme la porte, je laisse mon dos reposer contre le bois et souffle par le nez. Quelle journée ça a été. Je suis encore retourné de toute part. En moi, plusieurs sentiments se mélangent. Je suis à la fois heureux, anxieux, en colère et triste. Je passe une main sur mon front pour tenter de calmer les battements de mon cœur, et fini par reprendre ma marche. J'arpente le couloir et débouche sur la cuisine. Oboro est là, un verre d'un liquide ambre à la main. Aussitôt je pose un pied près de lui qu'il saute de son siège.

- Il va bien. Dis-je immédiatement, comprenant ce qu'il allait me dire. Nous avons beaucoup discutés, peut-être même un peu trop. Il ne dort pas encore et je pense... Que vous avez beaucoup de chose à vous dire. Il fronce les sourcils et se hâte d'aller à sa chambre. Je le regarde faire, puis disparaître. Je me repose contre le plant de travail, fermant les yeux avec force. Je devrais aller dormir moi aussi. Je me sert un verre d'eau d'une carafe qui traine là, et le bois cul-sec. Parler donne soif. Je le dépose dans l'évier et prend mon courage à deux mains.

Je regagne le couloir, et me plante droit comme un piquet devant la porte où mes compagnons m'attendent. Après de telles révélations, je devrais sans doute me trouver un endroit calme pour réfléchir, mais j'ai besoin d'eux. Besoin de les voir, de leur parler. Besoin qu'ils m'écoutent et me conseillent.

Je pousse la porte, et la referme avec silence. Dans un lit assez étroit, mes deux amants attendent sans bruit. Alors que je pensais qu'ils dormaient, ils ouvrent les yeux au même moment, plongeant leurs pupilles rougeoyantes dans mes émeraudes éteintes. Ils froncent les sourcils de concert, et je m'avance vers le lit, le corps fébrile, les pensées en ébullition.

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