Coeur Ardent - La légende d'A...

By Blue_Fantazia

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Un esclave ne représente rien aux yeux de ces bourgeois. Dans le royaume de Drakna, le jeune Izuku ne dira p... More

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Chapitre 1 : La prison dorée
Chapitre 2 : Divine créature
Chapitre 3 : Envoûte-moi
Chapitre 4 : Accepte-moi
Chapitre 5 : Doute et incertitude
Chapitre 6 : Fuis-moi, j'aime ça
Chapitre 7 : Le roi colérique
Chapitre 8 : Deviens nôtre
Chapitre 9 : Puis-je vous goûter ?
Chapitre 10 : Le peuple de Drākõnia
Chapitre 11 : Câlin poisseux
Chapitre 12 : Un grand voyage
Chapitre 13 : Le couturier extravagant
Chapitre 14 : Un bain à trois
Chapitre 15 : La cascade de Féria
Chapitre 16 : Mourir peut attendre
Chapitre 17 : Un réveil difficile
Chapitre 19 : Retrouvailles humides
Chapitre 20 : Oh, l'amour~
Chapitre 21 : La cité rocheuse
Chapitre 22 : La cité marine
Chapitre 23 : Révélations inattendues
Chapitre 24 : Racontez-moi
Chapitre 25 : Regarde nous !
Chapitre 26 : Le calme avant la tempête
Chapitre 27 : Unissons nos forces !
Chapitre 28 : Le héro ailé
Chapitre 29 : Ateas, notre défunt roi
Chapitre 30 : La bataille finale
Chapitre 31 : Dévorez-moi
Chapitre 32 : La famille s'agrandit
Epilogue
- Le goût de la liberté -
- Les flammes de ton cœur -
- L'amour dans les ténèbres -
- L'avenir dans le sang -

Chapitre 18 : Réveille-toi

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By Blue_Fantazia


Point de vue Katsuki

Dans mes bras je ne sent plus que son corps inerte. Mes ailes déployées nous entourent tous les trois. Le petit se met à pleurer de plus belle tandis qu'il serre très fort Izuku contre lui, mais Izuku ne bouge plus, ses yeux sont clos, son visage impassible. Eijiro est devant moi, prenant mon visage en coupe, mais je n'entends rien. Un long sifflement dans mes oreilles est la seule et unique chose que je perçois. Il semble être en train de hurler, me secouant vivement. Il me regarde puis baisse les yeux vers Izuku. Son visage devient rouge de colère. Il se met à déployer fièrement ses ailes pour faire reculer tout le monde.

- Katsuki ? Katsuki, mon amour, m'entends-tu ?

Quand sa voix est enfin perceptible, je peux remettre mes idées en place. À genoux, toujours en état de choc, je tente de me relever. Eijiro m'aide et prend le petit. Les parents viennent vers nous pour rassurer leur enfant.

- Mon roi, merci. Merci infiniment. Pleure un Drākõn brungé.

Je ne l'écoute presque pas, ne le regarde presque pas. Je commence seulement à me rendre compte de ce qui vient de se passer. Et si je n'étais pas intervenu à temps ? Et si leurs flammes l'avaient consumées ? La rage prend possession de mon corps. Je serre contre moi le corps frêle de mon compagnon et grogne férocement. Je me retourne vers Enji et son fils pour hurler de plus belle.

- Vous n'êtes qu'une bande d'animaux sans cervelle ! Comment osez-vous avoir recourt à de telle pratique avec des familles et des enfants à proximité ? Je m'avance vers eux tandis qu'ils reculent, acculés contre le mur. Vous auriez pu tuer un enfant ainsi qu'un humain, de surcroît mon compagnon ! Je hurle à plein poumon. Toya regarde ailleurs, mordillant sa lèvre. Enji baisse les yeux, la queue basse. Ce n'est pas ainsi que l'on donne l'exemple. Ce n'est pas ainsi que l'on règle les problèmes. Tant que vous ne parviendrez pas à vous entendre, interdiction pour vous de vous trouver à moins de cinquante mètres l'un de l'autre.

Enji paraît choqué, mais pas Toya. Leur peine n'est pas des plus ferme et cruelle, car je ne suis pas comme cela. Néanmoins, avec pareille restriction, leur vie risque d'être chamboulée et c'est tout ce que je souhaite.

- Mon roi, avec une distance aussi importante ils ne pourront plus vivre sous le même toit. Dit doucement Natsuo, sans trop me regarder.

- Je sais, c'est pourquoi je trouve cette peine parfaite pour vous deux. Cela vous permettra de réfléchir à vos actes.

Toya grogne et n'attend pas plus pour s'enfuir. Vu la direction prise, il va sans nul doute rentrer chez lui. Par conséquent, Enji devra se trouver un autre endroit pour dormir. Natsuo vient vers son père qui le repousse d'un mouvement de main.

- Laisse moi. Dit-il durement. Il vient vers moi et s'incline. Je vous présente mes excuses pour mon comportement. Je sais que c'est une chose dont il a horreur. Pour lui, les excuses sont synonymes de faiblesses. Sauf votre respect, mon roi, je pense que cette peine est inapproprié. Votre compagnon va bien, tout comme l'enfant. Si je dois respecter la distance, ma vie familiale sera complètement désordonnée. Il fait claquer sa queue, sa tête toujours basse. Je sais que les aînés ont beaucoup de mal quand je donne des ordres mais avec Enji, c'est encore pire. Alors qu'il reproche à Toya son manque de tenu, ce dernier n'est guère mieux quand il s'agit d'obéir à plus jeune que lui. Roi ou non.

- J'accepte tes excuses mais je ne change pas mes paroles. Estimez-vous tous les deux chanceux que je ne sois pas plus sévère. Je baisse les yeux sur Izuku et constate qu'il respire mais faiblement. Si jamais il n'ouvre pas les yeux, saches qu'il te faudra bien plus que des excuses pour te faire pardonner.

Il déglutit puis opine avant de prendre le chemin direction le quartier des chambres d'hôtes. Eijiro accourt vers moi accompagné de Keigo. Natsuo a disparu.

- Comment va-t-il ? Demande Eijiro en passant une main dans les cheveux verts.

- Il n'a rien mais il semble s'être évanoui de peur. Keigo s'approche et pose une main sur son front. Que fais-tu ? Je demande presque agressif.

Keigo ne fait que sourire tristement.

- Je sais que vous n'aimez ni mon fils, ni mon mari mais sachez que malheureusement pour vous, c'est moi le guérisseur de Rokiā.

Je fais une légère grimace puis tape du pied.

- Vous avez raison, il ne semble avoir aucune fracture. Une bonne nuit de sommeil, un bon petit plat et votre compagnon sera très vite remis sur pied.

Il se détache de nous et croise les bras.

- Suivez moi, nous allons le déposer sur un lit. Nous ne savons pas quand il se réveillera, mieux vaut l'installer confortablement.

Eijiro dépose ses doigts sur mon épaule, m'incitant à suivre Keigo. Chose que je fais après plusieurs longues minutes d'hésitation. Quand nous sommes devant chez lui, il m'invite à entrer le premier. Nous arrivons dans une cuisine simpliste ainsi qu'un petit salon.

- Il sera mieux dans la chambre d'ami.

Keigo nous fait longer un couloir avant de tomber dans une chambre assez sobre. Je dépose Izuku sur le lit avec toute la tendresse dont je suis capable et recule. Je me sens toujours fortement irritable. La colère est encore présente dans mes veines. Même si Izuku semble aller bien, je ne peux enlever les images de mon esprit. Sur le coup, j'aurais pu les brûler vifs. Si jamais Izuku n'avait pas été dans mes bras, j'aurais à l'heure actuelle deux cadavres sur la conscience.

- Comme je vous l'ai dis, nous ne savons pas quand il se réveillera donc je vais veiller sur lui en attendant qu'il ouvre les yeux. C'est la moindre des choses que je puisse faire. Keigo dépose un linge humide sur le front de mon humain et installe une chaise à ses côtés.

- Je ne comprends pas pourquoi Toya n'a pas hérité de votre bonté et votre gentillesse. Dit Eijiro en posant son dos contre le mur.

- Oh, ce n'est pas quelque chose que l'on choisi. Nos enfants peuvent nous ressembler sans même que l'on s'en rende compte nous même. Mais il faut bien qu'il ait ce petit quelque chose qui les rend unique. Keigo recouvre le corps d'Izuku d'un drap jusqu'à ses épaules et s'assoit.

- Que pouvons-nous faire maintenant ? Dis-je en me mettant près d'Eijiro, regardant notre compagnon dormir.

- Attendre est la seule chose à faire. Je ne pense pas qu'il dormira longtemps mais pour un être tel que lui, il doit être sous le choc après une scène comme celle-ci. Keigo dépose sa main sur son front et soupire. Ils n'ont pas finis de m'en faire baver ces deux là. Je vais finir par les emmener faire un pèlerinage, ça leur fera du bien.

Après un léger silence, c'est Eijiro qui reprend la parole.

- Vous n'avez jamais pensé à laisser vos enfants prendre leur envol ? Keigo pose ses yeux sur mon mari et sourit.

- Bien sûr que si, souvent même. La peur et la joie se bousculent dans mon cœur. Tous les parents veulent voir leurs enfants fonder leur propre famille et quitter le nid. Mais il a une grande différence entre le vouloir et le faire. Je me demande même si Toya trouvera un jour un compagnon capable de le maintenir calme.

Eijiro rit sous cape tandis que je fronce les sourcils.

- Si j'ai parvenu à calmer le grand roi de Drākõnia, quelqu'un saura faire de même avec Toya.

Un violent coup de coude en réponse, puis une grimace plus tard, Eijiro continue de pouffer. Malgré la situation légèrement gênante, quelque peu oppressante, nous parvenons quand même à rire de nos malheurs. Keigo croise les jambes et sourit à son tour.

- Il est vrai que Toya vous ressemble. Je sais que vous étiez légèrement comme lui à son âge. Je fais une grimace, me remémorant certain passage de mon adolescence. Un vrai dragon mal élevé et furieux contre tous, mise à part mon dernier parent et Eijiro. Il faudrait vraiment trouver ce secret pour que je puisse le donner à mon fils.

Je ne fais que croiser les bras, et pencher la tête sur le côté.

- Aussi niais que cela puisse être, pour reconstruire un cœur meurtri, seul la tendresse et l'amour sont capables d'un tel exploit. Si Toya souhaite changer, il faut qu'il voit le monde extérieur.

Je vois le père hocher la tête tristement, comprenant que le confinement n'est pas la meilleure solution pour lui. À contrario de ses frères qui sortent régulièrement, Toya est forcé de rester à Rokiā sur ordre de Enji. Ce n'est pas pour le protéger, mais bien pour protéger les autres. Les deux parents ont une vision complètement différente de leur fils. L'un le voit comme un animal à enfermer, l'autre comme un agneau à protéger. Le seul bémol est que Toya devient ingérable. Je peux le comprendre, à dix neuf ans personne n'a envie d'être couvé par ses parents ou enfermé de force. Néanmoins, il n'utilise pas la meilleure méthode pour se faire comprendre. Au lieu d'utiliser des mots, il utilise la violence. Je suis persuadé que l'extérieur lui fera du bien. J'ai beau avoir une opinion, le choix revient aux parents.

- Je suis sûr que vous avez raison, et c'est cela qui m'enrage le plus. Keigo se lève et remet ses ailes en place. La journée a été longue. Je vous proposerai bien de rester mais je ne pense pas que la cohabitation avec mes fils vous plaise. Il y a une maison d'hôte située en face de la fontaine qui propose des chambres très luxueuses. Il sourit et nous fait une révérence. Je prendrais soin de lui et je vous préviendrai quand il sera réveillé.

Eijiro et moi-même nous dirigeons vers la sortie de notre propre chef avant d'accorder à Keigo un dernier regard.

- Merci beaucoup pour votre aide. Dis-je avant d'entraîner Eijiro avec moi.

Quand nous fûmes sur le chemin pour la place, Eijiro passe un bras autour de mes reins et pose sa tête sur mon épaule.

- C'est la première nuit que nous passerons sans lui. Dit-il dans un murmure. J'ai eu tellement peur quand je l'ai vu inerte dans tes bras. J'ai cru qu'il était... Il ne finit pas sa phrase. Je comprend son sentiment, partageant le même. Je ne veux pas revivre ça, jamais. Je dépose mon bras sur ses épaules et le serre contre moi.

- Il va bien. Il dort et dans quelques jours il sera sur pied. Ne te ronge pas les sangs.

Eijiro lève la tête, plantant ses yeux rubis dans les miens.

- Je sais que tu es encore énervé. Dit-il en fronçant les sourcils. Je le sens dans tes muscles et ta voix. Tu es tout crispé.

Je relève la tête tandis que nous arrivons devant l'endroit recommandé par Keigo. Une bâtisse en paille, en pierre et en bois. Cela ne semble pas très grand mais c'est parfait pour nous. Quand nous pénétrons dans le hall d'entrée, je répond enfin à Eijiro.

- Oui, je suis encore en colère. Contre moi, contre Izuku. Je sais que cela se voit, mais je ne peux rien faire contre. Toi tu as eu peur, moi aussi. Mais la colère dépasse ma peur, c'est plus fort que moi.

Nous demandons au Drākõn tenant le comptoir une chambre pour la nuit. Ne sachant pas combien de temps nous allons rester, je ne précise pas le nombre de jour. Nous empruntons les escaliers pour le dernier étage. La clef dans le serrure, nous pénétrons dans la chambre ou plutôt, dans l'appartement. Je suis étonné par tant d'espace et comprend pourquoi il y a si peu de chambre. C'est un magnifique appartement. Une cuisine rustique, un salon avec un canapé en peau de bison, une cheminée où l'on peut entendre le feu crépiter, une salle de bain avec baignoire en cèdre et un lit quatre places décoré avec des peaux de bête avec une armature en bois de chêne et des voiles en guise de paravent. C'est un endroit chaleureux et accueillant. Je préfère cent fois plus cette décoration et cette ambiance. Je n'ai jamais eu le goût du luxe mais avec mon titre, je suis obligé de faire avec.

Eijiro trottine jusqu'au lit où il s'assoit tout heureux.

- Cela m'avait tellement manqué ce genre d'ambiance.

Je le regarde passer sa main dans ses cheveux et ne peux m'empêcher de le trouver désirable. Si je continue à le regarder ainsi, ma colère va se transformer en frustration sexuelle. Pourtant, je persiste à le détailler, chose qu'il remarque très vite.

- La vue de ton mari sur une peau de bête attise t-elle ton appétit ? Ses yeux deviennent gourmands alors qu'il s'allonge au centre du lit, ses cuisses écartées.

J'avale ma salive durement tandis que je sens cette chaleur caractéristique prendre possession de mes reins.

- Tu m'as démasqué. J'avance vers le lit et dépose mon genou sans pour autant m'approcher. L'idée est tentante mais affreusement peu raisonnable.

- Et pourquoi pas ? Eijiro tend son pied et le dépose sur mon épaule. Il le fait descendre sur mon torse puis le fait échouer sur la bosse située entre mes cuisses. Tu es plus que réceptif. Il appuie sur mon sexe ce qui m'arrache un grognement de plaisir. Cette torture est horrible à supporter. Je voudrais lui faire l'amour avec délicatesse, mais je sens que mon corps n'est pas de cet avis. Si je me laisse emporter, je vais me fondre durement en lui sans ménagement. Tu sais que je ne suis pas en sucre et que tu m'as déjà pris bien plus sauvagement. Ses orteils bougent peu, m'obligeant à frotter moi-même ma verge emprisonnée.

Je craque. Mon corps le presse sur le lit et mes mains accrochent ses poignets au dessus de sa tête. Il encercle mes reins de ses jambes et plante ses talons dans le bas de mon dos. Il est vrai que je ne suis pas toujours tendre, mais cela reste rare. Je peux devenir brutal par manque ou par colère, mais comme je l'ai dis, c'est très rare. Eijiro accepte cela et est toujours d'accord pour me donner son corps avec toute la volonté dont il est capable. Dans ce genre de moment, il n'est pas question pour moi de le blesser ou de l'humilier pour aller mieux. Il faut simplement que j'évacue cette pression horrible. Quoi de mieux que de faire l'amour pour cela ?

J'embrasse ses lèvres avec envie et nos langues se retrouvent. Il gémit quand j'amorce un mouvement de bassin, écrasant nos verges. Le baiser fiévreux et pressé nous emmène loin, très loin. À tel point que je ne parviens pas à savoir quand nos vêtements ont finis au sol. Notre position ne change à aucun moment, j'ai le contrôle et lui, il subit l'assaut répété de ma bouche. J'embrasse ses joues, je mord sa mâchoire, je picore sa jugulaire et je lèche sa clavicule.

- Katsuki, je t'en prie.

J'aime quand il me supplie avec cette voix brisée. Sans plus de ménagement, je détache mon corps du sien.

- Retourne toi. L'ordre est sec et ma voix rauque le fait frémir. Il s'exécute et m'offre la plus belle vue qui soit. Bon garçon. Dis-je en prenant ses globes à pleines mains. Je les écarte et sourit de toutes mes dents en voyant son anneau de chaire ainsi exposé. Légèrement rose, un peu rouge au centre. J'ai effectivement très faim.

Je plonge alors mon visage et introduit directement ma langue en lui. Sa réponse est un long gémissement tandis que sa tête se détache brusquement pour partir en arrière. Cela fait longtemps que je ne lui aie pas fait subir un tel traitement. Plus nous faisons l'amour, plus il devient sensible et demandeur. Nous connaissons tout nos points sensibles et nos préférences mais nous ne nous sommes jamais lassés l'un de l'autre. Chaque fois que nous sommes dans notre bulle d'intimité, on est surtout impatient de savoir ce que l'autre va faire sachant le nombre de possibilités.

Je commence donc à entrer ma langue dans l'antre chaude et me délecte de son odeur bestial. Je ne touche à aucun moment ses testicules ou son sexe, voulant le frustrer encore plus. J'exerce diverse pression, je fais tourner ma langue plusieurs fois. J'accompagne mes mouvements avec ma tête et commence littéralement à faire l'amour à son trou. Ses gémissements deviennent plus puissant, signe qu'il apprécie ce que je fais. Il vient même bouger ses hanches pour s'empaler de lui-même sur mon muscle humide. Cette vue m'excite davantage.

Jugeant qu'il est assez humide, je me met à genoux derrière et frotte mon membre contre son entrée. J'aime le frustrer, j'adore le voir plié de désir.

- Ne me torture pas plus que nécessaire. Il frotte lui même mon gland contre sa croupe, avant d'enrouler sa queue autour de mes hanches pour me plaquer contre lui.

Je rigole et, alors que j'encre mes mains dans la chaire de ses reins, je le pénètre en une seule poussée. Il gémit extrêmement fort et grogne en mordant son avant bras. Je souris, fière de mon effet et commence à me mouvoir en lui. Mes mouvements sont d'abord doux, mais je ne tarde pas à me lasser de cette cadence. Je me relève sur mes pieds, le surplombant, et commence enfin à bouger comme je le veux.

Mes coups de butoir sont frénétiques et désordonnés. Je suis guidé par mon désir et mon envie de jouir. Eijiro a la tête plongé dans les coussins, accusant mes mouvements. Je sais qu'il aime ça. Le petit bout de sa queue frotte mes hanches et ses ailes remuent légèrement. Le bruit de nos corps en mouvement me fait gémir à mon tour. Quel son obscène et délicieux. Ma peau claque contre ses fesses, mes testicules claquent contre les siennes. Nos peaux commencent à se recouvrir de sueur au fur et à mesure que nos gémissements deviennent puissants. J'attrape durement sa verge et le masturbe au même rythme que mon corps bouge. Il relève la tête et hurle de bonheur. Il jouit sur la peau de bête, se laissant retomber mollement. Comme je n'ai pas terminé, je continue de le faire mien. Je mord l'une de ses ailes qui prend un malin plaisir à bouger sous mon nez. Je lui fait une marque sanguinolente tandis qu'il est encore perdu dans le plaisir. Je sens mes bourses se contracter et mon sexe palpiter. Je m'enfonce alors une dernière fois dans son antre chaude et humide, regardant mon sexe se faire aspirer, et jouis puissamment en lui. Je le remplie le plus possible, le marquant de mon odeur et de ma semence. Je sens mon précieux liquide combler ses intestins et cette pensée m'électrise.

Je me retire après avoir versé la dernière goutte et regarde mon œuvre.

Eijiro est posé sur son flanc, ses ailes reposant derrière lui. Il me regarde une main dans les cheveux, l'autre frottant son ventre. Il a un sourire béat plaqué sur son beau visage. J'aurais aimé prendre mon temps pour le savourer, mais je sais que ce n'est que partie remise. Je baisse les yeux pour voir ma semence ressortir de son trou palpitant et cette simple vision me fait durcir de nouveau. Il le voit et me regarde les yeux noirs de désir.

Je le vois s'approcher de moi, essayant de reprendre des forces, tandis qu'il se baisse vers l'objet de ses désirs. Il prend mes testicules d'une main et mon sexe de l'autre avant de laper mon gland. Je grogne, le regardant faire.

- Prêt pour un deuxième round ?

J'attrape sa tignasse rouge pour le forcer à se relever et attrape sa lèvre entre mes canines. Il grogne avant que je ne le relâche.

- Sois endurant. Lui dis-je en frottant nos sexes ensembles et en le laissant se baisser pour m'offrir une gâterie. Je ne suis pas encore rassasié et mes nerfs sont toujours à vifs. J'ai besoin de beaucoup plus pour être comblé au maximum.

Je sais que les prochaines heures vont être humides et chaudes, et c'est tout ce que je veux en cet instant. Oublier la tragédie et évacuer ce sentiment oppressant.

____

On peut dire qu'ils trouvent de quoi s'occuper pendant que Izuku est ailleurs ;)

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