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42.Crocodile x reader

Crocodile de Onepiece

Hey.
Ce n'est pas un nouveau personnage mais on ne le voit pas souvent.

Bonne lecture !
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-Je m'ennuie...rouspétais-je en m'affalant contre le dossier du canapé

-Je sais mon ange. Crocodile caressait doucement ma chevelure c/c

Il était concentré sur les infos qui passaient à la télé.

-J'en ai marre de ce foutu confinement. râlais-je désespérément

Il continuait silencieusement ses mouvements, ses yeux toujours fixés sur l'écran.
Je soufflais agacé en gigotant pour attirer son attention.

Il finit par me lancer un regard.

-Je sais que tu en as marre petit ange, mais ce « foutu » confinement nous a permis de passer plus de temps ensemble. déclara t-il en me rapprochant pour me serrer dans ses bras

Comprenant son sous entendu, je levais les yeux au ciel, non sans rougir légèrement. Je frappais doucement son torse pour le réprimander. 

-Tsk. s'amusa t-il en reportant son regard sur l'appareil technologique

Je soufflais encore une fois en boudant, résigner à regarder la télévision. Ils parlaient, comme toujours, depuis ses derniers mois, de cette maladie qui ne cessait de nous pourrir la vie. Qu'attendait t-il pour le désintégrer et pour nous déconfiner ? Cette pensée me déprimais encore plus.

Ce n'était pas la constance présence de Crocodile qui me dérangeait, bien au contraire, c'était juste qu'on avait pour projet de voyager. Mais ce confinement était tombé pile poil quand nous allions commencer à préparer nos valises.

On aurait pu nous reposer à la plage, un bon cocktail à la main, avec une vue imprenable sur la mer. Et on s'était finalement retrouvé avec pour seule vue, une route où passait des voitures, et encore on en voyait plus beaucoup avec les événements récents. J'aurais du être en ce moment en maillot de bain, je me retrouvais en pyjama trois fois trop grand pour moi.

J'avais cette annulation de ce voyage en amoureux, en travers de la gorge, et ce qui m'agaçais le plus c'était que Crocodile s'en foutait complètement. Ça ne le dérangeait en rien, d'être enfermé dans cet appartement. C'est vrai qu'il en avait bien profité le petit, ou plutôt le très grand.

J'entendis mon ventre gargouiller, ce qui fis lever un sourcil au grand mafieux, comme j'aime l'appeler, sa dégaine faisait vraiment pensé à un boss de la mafia. Il m'indiqua d'un regard d'aller vite me chercher à manger. Je passais ma main dans mes cheveux en soufflant et me relevais pour aller dans la cuisine. Je me préparais rapidement un sandwich, et en profita pour lui en faire un aussi.

Je retournais au salon pour lui tendre l'assiette, il l'a prit et la posa sur la table basse. Quant à moi , j'avais déjà ingurgiter un bout, pour éviter qu'il ne s'énerve. Il détestait quand je ne mangeais pas assez, quand j'avais froid, chaud, et il était toujours à mes côtes pour vérifier si je finissais mon assiette. C'était un peu sa manière de prendre soin de moi, il s'en moquait de mon poids , il voulait juste que je mange à ma faim. Comme une grand mère face à ses petits enfants. Même si je le soupçonnais de vouloir m'engraisser.
Il m'avait même déjà donner à manger , et c'était aussi ça manie de vouloir être dominant.

Un frisson de froid me parcourut, et aussitôt j'étais couvert de ses bras musclés.
Je finissais mon sandwich sans en mettre partout, un miracle. Je tendis ma main pour déposer l'assiette sur la table et me serrais contre mon mari. Je l'observais attentivement, concentré sur les informations. Il était sacrément beau quand même, son teint gris, sa cicatrice qui longeait horizontalement son visage, de sa joue, passant par son nez, à l'autre, ses sourcils froncés qui lui donnait cet air sévère que lui seul avait.