Chapitre 17 : Les feux d'alarmes de Minas Tirith

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Yuki se leva aux aurores, ne parvenant plus à dormir. Elle revêtit une des nombreuses robes qu'Eowyn lui avait prêté, et s'en alla dans les jardins médicinaux d'Edoras.

Elle prit une grande inspiration, profitant de l'air frai de la montagne. Elle s'assit sur un banc, détaillant les montagnes enneigés. Elle repensa à tout ce qui s'était passé la veille.

Sauron lui avait montré ses parents ; elle avait vu leurs corps, démembré pour l'un, calciné pour l'autre. Cette vision l'avait terrifiée. Elle avait vu après, seulement quelques secondes, ce qui semblait être le futur. Tout brûlait, et s'était vu, sur le sol. Son cœur était transpercé par une épée de Sauron. Elle eu juste le temps de voir Legolas au-dessus d'elle, que le palantir lui avait été arraché des mains. Elle remercia intérieurement Aragorn de lui avoir épargner plus de souffrances.

Le soleil avait dépassé la crête montagneuse. Yuki se leva, se disant que les autres était surement réveillés.

Ils étaient tous réunis, en compagnie de Théoden, dans la grande salle. Elle ouvrit discrètement les portes, et entra, ne faisant aucuns bruits. Gandalf était apparemment en train d'explique la situation au roi. Elle se plaça près de Legolas, qui lui saisit discrètement la main.

« Il n'y avait pas de mensonges dans les yeux de Pippin, dit le magicien. C'est un crétin, mais un crétin honnête au moins. Il n'a rien dit à Sauron sur Frodon et l'Anneau. Et nous avons été étonnement chanceux. Ce que Pippin à vue dans le palantir n'est qu'un aperçu du plan de notre ennemi. Sauron s'apprête à attaquer la cité de Minas Tirith. Sa défaite au Gouffre de Helm lui a montrer une chose. L'héritier d'Elendil approche. Les Hommes ne sont pas aussi faibles qu'il le supposait, ils ont encore de la bravoure et assez de force pour le défier. Sauron craint cela. Il ne prendra pas le risque de voir les peuples de la Terre du Milieu s'unir sous une seule bannière. Il rasera Minas Tirith jusqu'à la dernière pierre plutôt que de voir le retour d'un roi sur le trône.

Si les feux d'alarmes du Gondor sont allumés, le Rohan doit se tenir prêt à entrer en guerre. Fini Gandalf. »

Le roi réfléchit un moment, avant de relever la tête.

« Dîtes-moi, pourquoi devrions nous venir au secours de ceux qui ne sont pas venu au notre ? »

Tout les regards ahuris se retournèrent vers le roi.

« Que devons-nous au Gondor ? continua Théoden.

-Je vais y aller. Déclara Aragorn.

-Non, le coupa Gandalf.

-Ils doivent être prévenu !

-Ils le seront. »

Gandalf s'approcha du rôdeur, il lui chuchota :

« Vous vous rendrez à Minas Tirith par une autre route. Une route sur laquelle l'ennemi ne vous attendra pas. »

Gandalf se retourna vers le roi.

« Comprenez ceci : les chose qui sont en mouvements ne peuvent être arrêtées. Je vais aller à Minas Tirith, et je ne vais pas y aller seul. Termina-t-il en se tournant vers Pippin. »

L'istari se mit directement en route pour les écuries. Il ne laissa que quelques minutes au hobbit de préparer ses affaires, qu'ils furent déjà presque partis. Gandalf hissa Pippin sur le dos du cheval, tendis que celui-ci parlait avec son cousin.

Gandalf monta à son tour derrière le hobbit, le tenant d'un bras et de l'autre son bâton, avant de chuchoter à son cheval :

« Cours Gripoil. Montre-nous ce que célérité veut dire. »

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