Chapitre 9 : Les cavaliers du Rohan

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Cela faisait trois jours que les orques avaient capturés Merry, Pippin et Yuki. Merry était inconscient, et Pippin était éveillé et apeuré. Les orques, qui ne supportaient plus porter Yuki, la forçaient à marcher. Ils ne se privaient pas pour la faire tomber ou la frapper violemment.

Les orques n'avaient pas pu toucher les armes de la jeune elfe, ils lui avaient donc laisser, mais elle bénéficiait d'une surveillance deux fois plus élevée.

Ils ralentirent le pas, ce qui soulageait un peu Yuki. Ses mains liées lui faisaient mal, et des bleus dû aux coups donnés par les Uruk commençaient à paraître sur sa peau blanche.

Le chef humait l'air. Il finit par s'exclamer :

« De la chair humaine ! Ils ont suivi nos traces ! »

Il ordonna à ses hommes de forcer le pas. Yuki eu un soupir de soulagement. Tout serait bientôt fini. Grâce à Aragorn, Gimli et Legolas, les hobbits et elle seraient libres. L'allure de la marche ne dérangeait plus Yuki, qui était heureuse de savoir ses amis à leur suite.

Pour eux aussi, cela faisait trois jours de course. L'espoir de revoir leurs amis poussaient les derniers membres de la communauté à courir toujours plus vite à leur recherche. Dans une plaine surélevée, Aragorn se coucha sur un rocher, écoutant attentivement. Il se releva soudainement, une lueur d'espoir dans les yeux.

« Ils ont forcé l'allure, ils ont dû flairer notre présence, vite ! »

Ils se remirent aussi tôt en route. Aragorn courait toujours rapidement et en tête du groupe. Legolas le suivait, le dépassant à certaines occasions, puis Gimli courait du mieux qu'il pouvait à l'arrière des grandes-gens. Il avait du mal à suivre, se plaignant de temps en temps, mais gardait tout de même une allure régulière. Legolas l'encourageait à de nombreuses reprises. Depuis la Lorien, tout deux étaient en bons termes, on pourrait même dire qu'ils sont bons amis.

« Trois jours et trois nuits de poursuite sans manger, sans se reposer, dit-il haletant, Et aucun signe de notre gibier, alors que peut bien raconter un rocher ? grogna-t-il a Aragorn. »

Ils continuèrent leur course effrénée jusqu'à la tombée de la nuit, où ils s'arrêtèrent pour se reposer quelque peu pour mieux repartir.

Le soleil se levait de nouveau, et les compagnons courraient encore et toujours. Soudain, Aragorn les fit s'arrêter avec un geste de la main. Il se baissa et ramassa un objet enterrer dans de la boue.

« Non sans raison tombent les feuilles de la Lorien, déclara Aragorn.

-Et les flèches elfiques non plus ! s'exclama Legolas, tenant une flèche constituée de bois tendre. »

En effet, le groupe d'orque était passé par là quelques heures plus tôt. Ils poussaient Yuki à avancer, et celle-ci fit mine de tomber. C'est alors qu'une flèche de son carquois tomba devant elle. Elle la saisit discrètement dans ses mains et la pointa en direction de la voie qu'empruntaient les Uruk Hai, ainsi ses compagnons auraient-ils peut-être un indice pour les retrouver.

« Ils sont peut-être encore en vie ! s'exclama Legolas

-Ils ont moins d'un jour d'avance, continuons ! annonça Aragorn. »

Emplis de nouveau d'espoir, ils avancèrent, suivant les traces des orques. Ils descendirent une colline, mais Gimli rata un pas et la dévala. Ils se releva en grognant.

« Plus vite Gimli ! dit Legolas. Nous gagnons du terrain !

-Les longues distances m'épuisent, répondit le nain. Nous les nains sommes des sprinteurs, redoutables sur les courtes distances ! »

L'elfe des neiges de la communautéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant