Chapitre 9 : Les cavaliers du Rohan

Depuis le début
                                    

Legolas esquissa un sourire, et cela faisait quelques jours que ce n'était pas arrivé. Gimli le regarda, assez fier de son nouvel exploit. Ils continuèrent, et Legolas prit la tête du groupe. Ils arrivèrent rapidement devant une falaise qui donnait sur de grandes plaines, s'étirant à des dizaines de milles à la ronde.

Legolas gravit en premier le pic, et scruta les horizons. Aragorn puis Gimli arrivèrent derrière lui.

« Legolas, que voit vos yeux d'elfe ? demanda l'humain.

-Leurs traces dévient au nord. Répondit-il. »

Il plissa les yeux afin de mieux voir. Il se rendit alors compte qu'ils emmenaient leurs amis à la tour d'Ortanc.

«Ils conduisent les hobbits en Isengard ! s'exclama l'elfe.

-Saroumane...souffla Aragorn.

-Voilà une bien mauvaise nouvelle, dit Gimli, Il ne manquait plus que ça. »

L'ennemi était de taille. Le magicien blanc est redoutable, et sans Gandalf pour les aider, ils n'auraient aucune chance de ne serait-ce que l'approcher. Ils ne pouvaient attendre plus, et risquer les vies de leurs amis.

« Nous devons les rattraper avant qu'ils n'atteignent Isengard ! s'exclama Aragorn. Il faut se dépêcher, il nous reste peu de temps. Allons-y ! »

Toujours à la poursuite des orques, ils coururent toute la journée, puis toute la nuit. Ils cavalaient encore au petit matin.

« Une* soleil rouge se lève, beaucoup de sang à du couler cette nuit, nota Legolas. »

Aragorn tentait vainement de cacher son inquiétude ; il espérait que les hobbits et Yuki n'étaient pas impliqués dans cette bataille. Mais comme son ami, il était sûr que beaucoup de sang avait coulé cette nuit-là.

Ils descendirent alors le pic par un sinueux sentier à peine visible. Ils arrivèrent dans la pleine vallonnée, mais aucuns signes de vie, hormis une grande volute de fumée grise s'envolant dans le ciel.

Un sifflement les alerta. Ils allèrent se cacher derrière un grand rocher. Ils entendirent un grand nombre de sabots fouler le sol derrière eux.

Aragorn, ami du Rohan depuis ses jeunes années, sortit de sa cachette et s'annonça d'une voix forte aux cavaliers :

« Cavaliers du Rohan ! Quelles nouvelles de la marche ? »

Le chef du peloton leva la main et fit signe à ses hommes de faire demi-tour. Ils encerclèrent alors les trois voyageurs, et les menacèrent de leurs lances. Ils ne pouvaient faire un pas sans le risque de se faire transpercer. Un homme dont les cheveux blonds dépassaient de son casque descendit de sa monture et vint se placer devant les trois compagnons.

« Que font un elfe, un homme et nain dans le Ridermark ? demanda-t-il soupçonneux.

-Donnez-moi votre nom, dresseur de chevaux, et je vous donnerai le mien ! s'exclama Gimli. »

Il le regarda presque haineusement.

« Je vous couperais volontiers la tête, nain, si elle sortait un peu plus du sol. Répliqua-t-il. »

L'elfe n'apprécia pas du tout la remarque de l'humain. D'un geste rapide et professionnel, il tira son arc et encocha une flèche, prêt à tirer.

« Vous seriez mort au moindre geste ! s'exclama Legolas »

Sa flèche était pointée entre les deux yeux de l'inconnu, qui eut un léger mouvement de recul, mais fut vite défendu par ses hommes qui rapprochèrent leurs lances.

L'elfe des neiges de la communautéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant