Chapitre 8 : The breaking of the Fellowship

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« Yuki... dit Boromir mourant, sauvez les petits... sauvez les...

-Je vous le promets, mon ami ! »

Sur ce, elle partit loin de son camarde, son épée solidement empoignée dans sa main. Cependant, le groupe qui emportait les hobbits étaient ceux qui étaient les plus nombreux. Elle tua ceux qui étaient derrière, mais les autres ne tardèrent pas à rappliquer. Ils l'entourèrent alors que Pippin criait à l'aide. Son épée tranchait, mais pas encore assez rapidement. Les orques tombaient, mais ceux qui s'approchait étaient plus coriaces.

Un arriva par derrière, et utilisant le pommeau de son épée, il l'assomma. Celui qui semblait être le chef dit :

« Ne touchez pas ses armes, elles sont elfiques ! Mais nous nous feront un plaisir à la dévoré crue, juste avant d'arrivé en Isengard ! »

Les orques l'acclamèrent, car il parait que les elfes ont une très bonne chair, en dépit de leurs armes qu'ils ne pouvaient manier. Alors qu'ils mettaient l'elfe sur le dos d'un grand Uruk, son collier se décrocha, et tomba au sol.

Boromir se battait avec toutes les forces qu'il lui restait. Trois pieux étaient profondément plantés dans sa chair et le vidait de son sang. Cependant, personne n'avait jamais vu l'homme aussi en colère et aussi déterminé à se battre. Chaque ennemi qui l'approchait trépassait.

Aragorn arriva, tuant les derniers Uruk Hai, pendant que Boromir tombait au sol, à bout de souffle et de sang.

Legolas et Gimli, qui avaient tués l'autre groupe d'assaillants, arrivèrent et virent l'homme, allongé sur les feuilles mortes, avec un souffle saccadé. Aragorn se tenait au-dessus de lui. Le mourant essayait d'attraper son épée tombée un peu plus loin. Le dunedain la plaça dans sa main, avant que Boromir la serre contre son cœur.

« Je vous aurai suivi...mon frère... mon capitaine...mon roi... dit-il dans un dernier souffle.

-Repose en paix, fils du Gondor, dit Aragorn en embrassant son front. »

Boromir, fils de Denethor, fils du Gondor, est définitivement partit. Aragorn se releva et se tourna vers Legolas et Gimli, qui avaient assistés à la scène et n'avaient rien pu faire.

La mort est cruelle. Nombre de vivant la méritent, alors que bon nombre de mort méritent la vie.

Pendant ce temps-là, Frodon partait seul sur une barque. Mais Sam le Brave en décida autrement. Il s'élança à la poursuite de son maître, ne sachant pas nager. Il manqua de se noyer, mais Frodon le tira et le remonta dans la barque.

« J'ai fait une promesse, Monsieur Frodon, dit-il en reprenant son souffle, « Ne le perdez pas, Sam Gamegie ! » Alors faut pas que je vous perde ! Faut pas que j'vous perde ! dit-il en sanglots.

-Oh Sam...en route. Déclara Frodon. »

Sam allait tenir sa promesse. Il l'avait promis à Gandalf, quelques mois au part-avant. Ce serait déshonorer sa parole et la mémoire du magicien de le laisser partir.

Legolas essayait de les rattraper. Mais Aragorn ne bougeait pas, se contentant de les fixer. Legolas arrêta son mouvement.

« Vous n'avez pas l'intention de les suivre... comprit l'elfe.

-Le destin de Frodon n'est plus entre nos mains. Expliqua Aragorn.

-Alors tout aura été fait en vain, s'énerva Gimli, La communauté a failli.

-Pas si nous restons loyaux les uns envers les autres. N'abandonnons pas Merry et Pippin à une mort atroce. Yuki est déjà à leurs trousses. Ne la laissons pas tout faire seule, pas tant qu'il nous restera des forces. Débarrassons-nous de tout ce qui n'est pas nécessaire, voyageons léger. Allons chasser de l'orque !

-Ah oui ! s'esclaffa Gimli »

Ils prirent que le strict nécessaire. Leurs armes et quelques provisions.

Ils se mirent à courir vers la forêt. Ils commencèrent à chercher les traces des hobbits, qui étaient assez visibles. Ils arrivèrent alors à un endroit où de nombreux cadavres d'orques gisaient au sol, la plupart étant décapités.

« Ça, c'est forcément l'œuvre de Yuki ! s'exclama Gimli. »

Cependant, Legolas affichait un air grave. Entre les flaques de sang noir, il y avait quelques gouttes du sang bien rouge, et au milieu, un bijou de vrai argent, finement décoré, que l'elfe reconnaîtrait entre mille. Il se baissa et ramassa le pendentif, le serrant dans sa main.

« Yuki n'abandonnerait jamais ce collier. Elle préfèrerait souffrir tout le reste de l'éternité que de le laisser au milieu de cadavres d'orques. Elle a été capturer par les orques. Annonça Legolas. »

Sans s'en rendre compte, sur son visage coulaient quelques larmes. La dernière fois que ça lui était arrivé, c'était à la mort de sa mère, car un elfe ne pleure que par amour profond pour quelqu'un.

Aragorn le regardait, surpris. Il savait bien que les elfes ne pleuraient que par amour véritable, cela n'arriverait pas même si leur meilleur ami venait de tomber. Il fallait que cet amour soit plus profond, comme l'amour d'une seule vie.

Il posa sa main sur l'épaule de son ami.

« Je ne savais pas que tu avais ses sentiments envers elle, mellon. Mais nous allons les retrouvés, tous les trois, sains et saufs.

-Oui. Allons les trouver, et reconstruisons la communauté. Dit Legolas d'un air déterminé. »

L'elfe des neiges de la communautéWhere stories live. Discover now