Cuidado

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Val venait d'arriver sur la rive, elle chercha son ami du regard avant de commencer à trembler.

« Tu es où.. ? »

Une jambe se déposa sur le sable froid. Un hurlement sorti de sa bouche.

« Calliclès !!
- Quoi, répondît le jeune homme, qui sortait de l'eau.
- Tu es là ! Reprit-elle en le serrant dans ses bras. À qui est cette jambe ?
- Aaah ! Une jambe... Buf... Vu comment elle est, sûrement à notre ami défunt. Soit, prend ton sac et partons vite, avant qu'ils nous rejoignent. »

Ils débutèrent ainsi une longue course. Passèrent devant un cimetière gardé par un homme avec une pelle, entrèrent dans une forêt avant d'arriver devant une petite maison.

« Aaah... Je suis crevé Val... Souffla le jeune homme.
- Attend Calliclès... Regarde un peu le nom de celui qui vit dans cette maison !
- De quoi ? Reprit-il, en fronçant les sourcils. Devant la porte était gravé « Émilien Maestro ». C'est lui ! Ouvrons ! »

Ils brisèrent la porte. Le parquet était grinçant, les murs pourris. Soudain, une radio s'alluma avant de jouer une étrange musique (cf : musique du chapitre).

« Qu'est-ce qui se passe ici ?
- J'en sais rien, termina Val, en sortant une lampe. On y verra mieux ainsi. »

Et la lumière fut, des dizaines de vers rampaient sur le sol. Les amis avancèrent jusqu'à jusqu'à la radio. En face de cette dernière se trouvait une bibliothèque avec uniquement un livre. À cet instant, le carnet « Derniers Mots » tomba de la poche de Calliclès. La page montrée mettait en avant la même radio que celle posée dans la pièce. Elle était nommée « WekoRadio », et chaque fois qu'elle s'enclenchait, cela signifiait qu'un malheur était proche.

PONG

Val vacilla, puis tomba, assommée. Sa tête s'écroula contre l'immonde sol. Calliclès se retourna presqu'instinctivement. Un homme, avec des yeux bandés et une pelle se dressait devant eux. Celui aux oreilles pointues commençait à trembler d'effroi. Un second coup fut dirigé vers le garçon, qui se baissa pour l'éviter.

« Nuevo día, nuevo muerto. Así como se hace. (Nouveau jour, nouveau mort. C'est ainsi.) »

La pelle s'enfonça dans le foie de Calliclès, l'homme voulait l'empaler. Une horrible douleur rongeait l'homme. Le spectre de la mort avait un maquillage clownesque et riait de la situation du jeune homme. Le masqué retira sa pelle, pour enfiler cinq coups de son arme dans tout le corps de son adversaire. Il mit un genoux sur le sol, l'homme s'apprêtait à exécuter Calliclès. Fin ! Fin ! Fin ! Tout s'assombrit ! Les éclats de vie du garçon s'éteignaient un à un. Puis la radio s'éteignit.

OrigenWhere stories live. Discover now