Chapitre 43

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Voilà la suite, désolé pour l'attente !
Bonne lecture ❤️
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— « Puisque je te dis que c'est trop risqué, espèce de crétin ! » je crie, hors de moi.

— « Voyons gamine, c'est la meilleure solution possible. »

Vous l'aurez reconnu, c'est Abrax. Le meilleur ami de l'Homme.

— « Mais bien sûr. Et en quoi me faire passer pour une demoiselle en danger va m'aider à attirer ce gardien dans mes filets ? »

— « Parce qu'il va vouloir te sauver. Ce que tu peux être idiote. »

Je me masse les tempes, excédée. Abrax a tenu à m'accompagner lors de ma balade dans le parc de l'hôtel américain. Il en a profité pour m'exposer son plan ingénieux.

— « Rappelle moi ce que tu fais là déjà ? Tu ne devrais pas être avec ton gardien ? » le provoque Draya à mes côtés.

Le dragon noir lève les yeux au ciel en soupirant.

— « Je suis là pour vous protéger bien sûr ! »

Draya se retient de pouffer de rire et me jette un léger regard. J'essaie de faire de même. Vexer Abrax serait vraiment une mauvaise idée. Surtout que malgré tout, je commence à l'apprécier.

— « Il n'empêche, son plan n'est pas mal. »

Je m'installe sur l'herbe en dessous d'un arbre. Je ressers les pans de ma veste contre moi, frissonnant au gré du vent.

— « Je ne pense pas, il y a trop de risque. Il ne doit pas m'approcher. »

Depuis le réveil de Tom, j'ai presque sombré dans la paranoïa. Je ne sais pas comment il a fait pour s'en prendre à mes amis sans se faire remarquer. En plus de ça, il a disparu des radars depuis. Ce gardien me veut moi et il fera tout pour m'avoir, je le sens. Il faut juste que j'arrive à me protéger de ce malade.

Un gros coup de vent m'envoie mes cheveux au visage. Je peste en les remettant en place. Je déteste ce temps, il est sombre et fatiguant.

— « Il va falloir agir, Serena, tu le sais aussi bien que moi. » reprend mon parada.

— « Je sais mais pour l'instant je ne ferais rien. Il va falloir attendre, ça ne sert à rien de se jeter dans la gueule du loup. »

Je continue de discuter un peu avec les deux paradas, ne m'attendant sûrement pas à ce que Cora déboule en courant dans le parc.
Je me relève pour aller à sa rencontre. Son teint est si pâle que j'ai l'impression qu'elle va disparaître d'un moment à l'autre.

— « Tout va bien ? »

— « Il va falloir que tu viennes avec moi. On a un problème. »

Je cours avec elle jusqu'à l'hôtel où se tient une espèce d'immense réunion dans le hall. Tout le monde cherche à parler plus fort que son voisin, si bien que je ne comprends rien.

Je pousse quelques personnes, cherchant les autres gardiens de ma maison du regard. J'aperçois enfin Adrien qui se trouve au milieu de la foule et si j'en crois son regard noir, on dirait qu'il est le centre de cette attention étouffante.

Je joue des coudes pour arriver jusqu'à lui. Une exclamation fuse de partout lorsque les gardiens me voient ainsi arriver auprès de mon chef de maison.
Est ce que quelqu'un va finir par m'expliquer ? J'ai l'impression d'être à la foire.

Les gardiens se mettent tous à essayer de me parler. Je ne comprends absolument rien dans ce brouhaha ambiant.

— « STOP ! » je m'exclame, sur les nerfs.

Le cœur d'une gardienneDonde viven las historias. Descúbrelo ahora