A Dating Story ?

Chapitre 5

Les jours de la semaine m'ont paru se dérouler à une vitesse insoutenable que j'en perdais l'espoir de voir arriver le week-end.

Heureusement, pour mon repos physique et mental, le samedi lui est arrivé plus rapidement que prévu.

Cet après midi, Oliver et moi avons prévu de faire un tour dans l'un de nos magasins de musique préféré de Los Angeles.

Lui, pour découvrir de nouvelles chansons qu'il ne connaît pas encore et moi pour ajouter un ou deux disques de plus à mes grandes étagères déjà bien rempli.

J'enfile mes plus vielles converse puis prends ma veste en jean que je mets instantanément au dessus de mon débardeur noir.

La sonnette résonne et se fait entendre dans l'ensemble de la maison. J'en viens finalement à la conclusion qu'Oliver est déjà là.

La maison est totalement vide de présence actuellement. Comme d'habitude, ma mère est encore au café à servir les gens affamés et régulier qui lui servent de clients.

Je prends mon portable et ouvre la porte d'entrée.

Je tombe immédiatement sur un Oliver, les cheveux tout bataillés, de dos entrain de faire les cents pas sur mon bon vieux planché grinçant.

Il s'est habillé d'un pantalon bleu troué tout simple, d'un haut noir, d'une veste en jean et d'une paire de basket blanche.

Je trouve sa tenue plutôt pas mal.

Je lui fais un frant sourire dès qu'il m'aperçois entrain de le regarder.

- Hey, Bon t'es prête ?

- Oui, on peut y aller.

Nous commençons ainsi le chemin.

Je reçois immédiatement le bon soleil californien dans mes orbites et dans le reste des pores de ma peau.

Oliver et moi parlons de tout et de rien.

***

Au bout d'une longue et interminable heure à marcher, nous arrivons enfin au fameux magasin.

Nous entrons immédiatement.

- Bonjour Bill, M'exclamais-je

- Tiens, comment ça va les jeunes ? Nous sourit-il en levant le nez de son magazine

Bill est le gérant et le propriétaire du magasin de musique dans lequel nous sommes en ce moment.

Mes amis et moi avons toujours eu l'habitude de venir ici depuis le collège. Quand on avait besoin de quoi que ce soit, il suffisait qu'on se pointe chez bill's et on y trouvait notre bonheur.

C'est ainsi qu'on s'est familiarisé avec ce gentil quarantenaire depuis le temps.

- Mouais ça va pas mal, Répond simplement Oliver

- Ça ne te dérange pas si on fouille un peu dans ta réserve ?

- Aucuns soucis faîtes comme chez vous.

- Merci ! Souriais-je

- Pas de quoi les enfants.

Nous longeons par la suite les rayons du magasin à la recherche d'une chose qui nous intéresserait.

Oliver va chercher plus loin et je fais de même.

Je trouve en fin de compte quelque chose puis appelle Oliver pour qu'il vienne le voir également.

- Ils sont nul ces mecs.

Je relève la tête du disque que je tiens entre mes mains et le fixe, surprise.

- C'est absurde, qui n'aime pas the fall out boy ?

- Moi. Je ne suis pas un fana de leur musique, c'est un fait.

- Qui l'aurait cru.

- Et encore tu es loin du compte, sourit-il

Il me tend ensuite un autre disque. J'examine lentement la pochette, suspicieuse.

- Good charlotte ?

- Écoute leur playlist et tu m'en diras des nouvelles, répond-t-il

- Seulement si toi aussi tu écoutes celle de the fall out boy. Ok ?

Je lui passe à mon tour le disque en question. Il le détaille avec un rictus au coin des lèvres.

- Je ne te promets rien mais ok, dit-il

- Crois moi tu ne vas pas être déçu.

- J'espère bien, même si je sens d'avance que ça va être à chier.

- La ferme, Rigolais-je

Il part dans un rire puis nous farfouillons dans les autres rayons. Un silence vient de s'installer entre nous.

- J'ai un truc à te demander.

Je me tourne vers lui, intriguée.

- Un des gars de l'équipe organise une fête le week-end prochain et je me suis dit que vous pourriez venir avec moi ?

Je le regarde attentivement.

Les fêtes lycéennes et moi c'est loin d'être le grand amour. Je n'ai rien contre ça au contraire. Ce n'est juste pas un monde fait pour les gens comme moi, C'est tout. Oliver le sait tout comme le reste de mes amis. Je suis loin d'être une fêtarde.

Sauf, qu'il semble très enthousiasmé par ça et je ne veux pas être celle qui gâchera sa joie. Bruh. J'espère ne pas avoir à regretter ce que je vais dire.

- Je vais y penser, D'accord ? Demandais-je faiblement

- Vraiment ?

Son sourire s'agrandit tel un enfant.

- Mais je ne te promets rien.

- Je sais, mais c'est déjà mieux que non.

Je me contente de lui sourire en retour. Ce n'est pas un "oui" direct mais il semble heureux. Je le vois dans ses yeux. Ils sont tout pétillants.

Je continue ma fouille accompagnée de ce dernier sur mon dos entrain, maintenant, de me parler d'un vieux match de football Américain rediffusé qu'il s'est matté hier avec son père et ses frères.

Le reste de ma journée s'est poursuivi ainsi avec Oliver sur mes talons.

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