The Last Survivors T2 - Paris [EN PAUSE]

Chapitre 5

Après la réunion, je décide de sortir faire la dernière patrouille de la journée.

"Tu veux venir ? je demande à Douglas. Je vais faire la dernière patrouille qui part aujourd'hui.

- Oui bien sûr, me sourit-il."

Je lui rends son sourire puis me mets en quête d'autre personnes. Je croise Kevin, un Réunionnais d'une vingtaine d'années. Il est plutôt sympa, même si je ne lui ai pas souvent parlé. Il fait parti de ce genre de personne qui se lie d'amitié avec n'importe qui et qui est plutôt apprécié des autres. Je lui propose également de venir. Évidemment, il dit oui. Il dit toujours oui pour les patrouilles.
Je vais aussi voir Emma. J'aime bien sa compagnie, je m'entends bien avec elle. Elle est spéciale et voit la vie telle qu'elle est réellement. C'est ça que j'aime tout particulièrement chez elle. Elle va faire de l'humour dans les pires situations et elle dit tout ce qu'elle pense. Tout le monde ne l'apprécie pas forcément à cause de ça, mais moi ça ne me dérange pas. Au contraire. Au moins, elle n'est pas hypocrite. Je sais ce qu'elle pense de moi et elle m'accepte tel que je suis.

Bref, un groupe de quatre est suffisant pour cette patrouille. Nous n'allons pas aller bien loin. J'ai une arme à feu, Douglas aussi, nous n'auront normalement pas de problème. Du moins, nous n'avons que très rarement eu des problèmes lors de ces patrouilles.

Je sors dehors en première, après avoir inspecté la rue déserte. Le but de cette patrouille est de faire un rapide tour dans le quartier avant la nuit, histoire de vérifier l'évolution du nombre de morts qui traînent dans les parages. Nous essayons de garder le quartier relativement vide, simple mesure de précaution. Même si notre Base est plus sécurisée, nous n'avons jamais eu de problème à cause d'une quelconque faille, il vaut mieux prévenir que guérir.
Cela nous permet également de prévenir l'arrivée éventuelle d'un grand nombre d'infectés. C'est arrivé environ trois semaines avant que nous partions pour le centre médical. Ils étaient peut être une centaine dans le groupe. Et évidemment, ils nous ont attaqué. Ils ont réussit à savoir que des vivants étaient ici. On dirait qu'ils deviennent de plus en plus intelligents. Lorsque ce groupe a tenté de franchir nos défenses, nous nous en étions débarrassés de plusieurs manières : nous tuions ceux agglutinés contre le portail avec des barres de fer, nous versions de l'huile bouillante sur les groupes qui se massaient contre les portes du parking et nous en avions attiré d'autres plus loin que nous avions par la suite faits exploser avec l'une des grenades trouvées au commissariat.
Et c'est grâce au groupe de la patrouille du soir que nous avions pu gérer ça car ils avaient pu nous prévenir qu'ils approchaient et nous avions donc été dans la capacité de nous préparer à cela.

"Tu vas apprendre à te repérer dans le quartier, je dis à Douglas en marchant au milieu de la rue. Il y a certains endroits que tu dois connaître parce qu'il y a parfois des nids d'infectés.

- Et qu'est ce que vous faites quand vous tombez sur un nid ? demande l'ancien flic.

- On les gaz, sourit Kevin en sortant une bombe fumigène qu'il fait tourner dans sa main. Et ensuite, on en tue autant que possible.

- Vous êtes vraiment organisés, constate Douglas.

- C'est sûr que, comparé à ce que tu mettais en place au centre, c'est vraiment mieux, ici, déclare Emma en souriant.

- Tu n'aurais pas fait mieux, ma chère, réplique-t-il en riant.

- Chuuut, je souffle soudain en mettant un doigt devant mes lèvres pour leur faire signe de se taire. J'ai entendu du bruit."

Je m'avance jusqu'au virage, plaquée contre le mur. Je jette un oeil dans la rue à gauche, celle dans laquelle nous devons tourner. Il y a un groupe de cinq infectés qui viennent lentement dans notre direction. C'est largement gérable.