Une histoire de fesses

Les choses sérieuses commencent

"- Putain les gars, ça va comment je suis ?

- Max, ça fait une heure que tu nous poses la question. Relax.

- Je rencontre ses potes ce soir.

- Ce n'est pas comme si tu rencontrais ses parents, détends toi.

- Ouais, je sais. Imagines le jour où je vais les rencontrer.

- Parce que c'est sérieux ? Je veux dire, au début c'était que du sexe et de l'amitié.

- J'apprécie beaucoup Éva.

- Dis directement que tu es amoureux, idiot."

Je détourne le regard pour fixer mon reflet. Ce ne sont que ses potes, ça va aller.

"- Putain mec. T'es vraiment amoureux ? 

- Elle me rend dingue. Je suis complètement fou de cette femme. Ses courbes, son sourire, son rire, son regard, sa personnalité, sa maladresse et sa positivité. Bordel, elle est si calme et pourtant si folle. Je te jure, une fois elle est venue chez moi à poil, couverte seulement d'un trench-coat, en mode exhibitionniste. J'ai éclaté de rire.

- Elle est marrante cette meuf. Je l'aime bien.

- Une autre fois, il était trois heure du mat. Elle m'a réveillée par un message en me disant qu'elle avait faim. Je lui ai dis de se faire des pâtes, elle m'a répondue que c'était pas assez. Je me lève, je fais tout Bordeaux à la recherche d'un truc ouvert. Je trouve un supermarché, j'achète des burgers et des pizzas. J'arrive chez elle une heure plus tard, Éva s'était fait un putain de buffet mon gars. Un petit déjeuné anglais, des pâtes carbo extra et un fondant au chocolat. J'avais le ventre plein, j'ai rien pu bouffer pendant deux jours."

Twan et Gabriel rient. 

"- Vous allez si bien ensemble. Articule Gabriel entre deux rires.

- Deux fous ensembles. J'appelles direct l'hôpital psychiatrique le plus loin ! Rajoute Twan."

Je ris à mon tour. 

"- Et le sexe sinon ? Si tu la gardes c'est que tout va bien de ce côté, non ?

- Si tu savais. Il arrive qu'on s'envoie des sexto comme ça, en pleine journée ou même lorsque l'on mange ensemble.

- Ce n'est pas mieux de le dire en face ?

- Tu te verrais dire "L'idée de tes lèvres contre ma nuque me rend fou" en face ?"

Twan cache son visage dans ses mains, mort de rire.

"- Putain, elle te rend barge. Il est passé où notre Maximus totalement dépravé qui baisait à tout va ?

- Je n'en sais rien. Mais vous n'êtes pas prêt de le revoir."

Tous les deux ont l'air surpris.

"- Alors c'est du sérieux ? Demande Gabriel.

- Je crois bien ouais.