26: réunion

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-Il y a quelque temps... Commença Emilia. Ma sœur, Anna, a été diagnostiquée bipolaire. À partir de ce moment, on l'a internée, mais nous sommes allé la chercher avec Henry, et nous l'avons recueillie chez nous car elle n'avait plus ni toit ni argent.

-Depuis combien de temps vit-elle chez vous? Demanda Victor en lui tendant un mouchoir pour essuyer les dernières larmes qui coulaient sur ses joues.

La femme, qui s'était laissée distraire par la pluie que martelait les vitres, ne vit pas de suite le geste amical.

Le garçon dû se racler la gorge pour la ramener à la réalité.

Surprise elle saisis le mouchoir, essuya ses yeux trempés de larmes, et répondit :

-Un an je dirais...... Elle réfléchis. Oui à peu près un an.

-Très bien merci. Vous pouvez continuer.

-Et bien. Nous l'avons hébergée, mais au départ, c'était juste l'histoire de quelques semaines. Au fil de temps, elle est devenue....comment dire.... Collante, et elle ne voulait plus partir. Nous lui avions même acheté une maison juste avant la mort de mon mari, pour qu'elle nous laisse tranquille....

-Pourquoi ne nous avoir jamais parlé d'elle?

-Je voulais juste la protéger! Elle est encore plus instable qu'avant depuis quelques temps. Je ne voulais pas qu'elle soit mêlée à tout ça.

-Nous lui avons parlé vous savez?

-Oui.

Son souffle se fit plus court. Elle ne. Voulait pas révéler ce qu'elle était venue révéler. Ce que sa soeur lui avait appris il y a quelques temps et qu'elle lui avait promis de ne pas révéler.

Elle savait que c'est ce qu'il fallait faire, mais au fond d'elle, elle ne le voulait pas. Elle avait ce devoir, qu'elle devait honoré entrant qu'épouse, qui allait à l'encontre de celui qu'elle avait entrant que soeur.

-Elle..... Elle m'a dit quelque chose.... Commença-t-elle, mais ses mots se perdirent dans sa gorge et formèrent un bruit étrange.

Victor, qui voyait bien toute la peine qu'elle avait à parler, posa sa main sur le bras tremblant de la femme.

-Quoi que vous nous disiez, vous serez protégée.

-Un soir, nous discutions, et elle m'a appris que.... Elle ne réussi même pas à le dire à voix haute. Elle fut obligée de le chuchoter à l'oreille des inspecteurs.

Un silence de surprise dura un long moment
Bradford jubilait. C'était le dernier élément!  La dernière  pièce qui lui manquait pour résoudre le meurtre d'Henry Fawkes.

-Madame Fawkes, merci pour votre déclaration ! Rentrez chez vous et n'en sortez pas, nous allons vous rendre visite demain avec la police. Faites attention à vous. Disait le grand brun avec un sourire.

-Victor, appelle la police et dit leur que c'est bon. Mettez tout en place.

Le lendemain, très tôt le matin, l'inspecteur Bradford et ses acolytes, accompagnés de deux policiers toquèrent à la grande porte massive de la maison perdue au milieu des bois. Ils y trouvèrent, assis dans le salon autour du feu la propriétaire de la maison, sa jumelle, Alfred Pike et Théodore Fawkes. Tous paraissaient très gênés et soucieux.

L'enquêteur prit la parole d'un air solennel :

-Mesdames et messieurs, nous vous avons réuni ici pour vous annoncer une grande nouvelle.

Il fit une pose qui paru durer des heures, puis fit un geste de la main à son apprenti avec un petit sourire satisfait.
Le jeune homme aux cheveux noirs s'avança sûr de lui, et déclara :

-Nous savons qui a tué monsieur Henry Fawkes, et le tueur est dans cette pièce.

Tous les accusés parurent extrêmement surpris. Ou du moins feignirent la surprise. Bien sûr, tout le monde le savais, au moins une personne ici mentait, et ceux depuis le début.

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A SUIVRE

Tome 2: Les ombres de la mortWhere stories live. Discover now